<< Il est bien difficile pour ces
clubs de se retrouver en groupe pour
travailler... >>. Les entraîneurs,
tous du même avis sur cet état de
chose sont quand même parvenus à
trouver des solutions pour pallier à
cette difficulté. En effet, à l’aide
de l’internent les entraîneurs
arrivent à communiquer avec leurs
joueurs. Ils font usage des réseaux
sociaux comme Facebook et WhatsApp
pour échanger. Ces mêmes canaux
permettent aux entraîneurs de suivre
de près les exercices qu’ils ont
concoctés pour leurs poulains.
Luc René Mensah, entraîneur de la
Jeunesse sportive de Pobè (JSP)
exige que ses joueurs lui envoient
les vidéos des exercices effectués
pour qu'il s'assure que les
consignes sont respectées. Et pour
les motiver à la tâche, il essaye de
leur envoyer de temps à autre du
crédit de communication pour
l’activation des forfaits Internet,
et en bonus des gadgets à ceux qui
s’entraînent correctement. Par
ailleurs, le programme
d’entraînement établi pour ses
joueurs est bien défini et doit être
appliqué trois fois par semaine. Les
exercices sont entre autres
l’endurance, le renforcement
musculaire, l’étirement, la course
interne, le footing court.
Urbain Honfo, entraîneur de Ayéma
FC(à gauche) et
Lafiou Yessoufou, entraîneur
des Dragons de l’Ouémé (à
droite)
Urbain Honfo, entraîneur de Ayéma FC
(leader de la Vitalor Ligue 1 avant
la suspension pour raison de
pandémie de Coronavirus 2019), n’a
pas prévu un programme entraînement
spécial pour ses joueurs. Néanmoins,
il essaye toujours de leur rappeler
l’importance des entraînements au
cours des échanges. « La carrière
étant individuelle, on leur dit
qu’ils ont besoin de travailler
individuellement malgré le travail
collectif. Maintenant qu’il n’y a
plus de travail collectif, le
travail individuel devient encore
plus prédominant pour maintenir la
condition physique », a déclaré le
technicien béninois. Il a tout de
même tenu à préciser qu’il met la
pression sur les joueurs puisque
certains en ont besoin pour
travailler.
Tout comme Luc René Mensah, le
technicien nigérien Akinsola
Akinyelu, entraîneur de
l’association vallée omnisport
(ASVO) a prévu un programme
entraînement individuel à l’endroit
de ses joueurs pour maintenir la
forme. Les exercices issus de ce
programme, sont entre autres la
vitesse, la souplesse et
l’endurance. Les petits exercices
techniques avec le ballon ne sont
pas exclus. « Chaque joueur doit
être conscient de lui-même… »,
a-t-il précisé. Ceci pour dire que
les entraînements individuels
doivent être pris au sérieux au
cours de cette période.
Urbain Honfo, entraîneur de
la JS Pobè FC(à gauche) et
Akinsola
Akinyelu, entraîneur de
l’association vallée omnisport
(ASVO) (à droite)
Quant à Lafiou Yessoufou, coach des
Dragons de l’Ouémé, l’important est
de faire respecter aux joueurs les
mesures préventives prises par le
gouvernement pour éviter la
propagation du coronavirus. Après,
chacun va s’exercer en toute
sérénité. « Pour ce faire,
l’administration a payé leurs
salaires afin de les mettre dans de
bonnes conditions pour qu’ils
puissent réaliser convenablement le
programme de travail à eux établi »,
a affirmé le manager du club phare
de la capitale.
La Reprise du championnat d'élite :
l'autre paire de manche ...
Pour Luc René Mensah, entraîneur de
la Jeunesse sportive de Pobè (JSP),
un changement de dynamique ne peut
pas être automatique dès la reprise
des championnats. Il pense que les
séances collectives et autres
dispositions tactiques vont à coup
sûr manquer. « Il nous faudrait
encore d’autres nomenclatures pour y
parvenir. Nous étions sur une
dynamique qui s’est cassée. Il
faudra recharger les bactéries tous
ensembles comme à l’accoutumée »,
a-t-il conclu.
Par contre, les autres entraîneurs
pensent à un changement de dynamique
de leur équipe dès la reprise.
Urbain Honfo compte sur ce
changement de dynamique pour
enchaîner les victoires afin de
creuser l’écart entre son dauphin
ESAE.
Même ambition pour le coach nigerian
Akinsola Akinyelu de l'ASVO, qui
pense devoir miser sur la bonne
condition physique de ses poulains à
la reprise pour engranger des points
car mal positionné au classement
(12ème avec 22 points).
Lafiou Yessoufou, rassuré que ses
joueurs est conscients de l’enjeu et
pense que ses poulains vont tout
faire pour améliorer leur dynamique
au quotidien parce la concurrence au
sein de l’effectif est tellement
rude. Classé 4ème avec 29 points à
leur compteur, à sept longueurs de
leader Ayéma, les Dragons de l’Ouémé
visent grand et sont même un
prétendant au titre.
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