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Lors d'une conférence spéciale
pour Africa Sports Ventures Group,
Georges Weah a songé à un sport
africain en déclin après le
coronavirus. La covid-19 qui a forcé
l'arrêt de certaines compétitions en
Afrique, continue toujours de faire
des victimes. Nul ne sait le moment
où elle sera vaincue. C'est sans
doute la raison pour laquelle
l'actuel président du Libéria s'est
désolé de l'avenir indécis et de
surcroît sombre pour le sport
africain. |
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« Je pense que l'avenir du sport
en Afrique après covid-19 est sombre
et il n'est pas garanti de se
rétablir. Il sera urgent de
ressusciter le football et les jeux
» à déclaré l'ancien ballon d'or
France football 1995 au micro de
Africa Sports Ventures, ceci pour
montrer la gravité des déconvenues
de cette crise sanitaire sur le
sport en Afrique. Selon Georges
Weah, actuel chef de l'État du
Libéria, du fait qu'il n'y a plus de
spectateurs, dû à l'arrêt des
compétitions et aussi des sponsors,
certains clubs surtout à faible
chiffres d'affaires pourraient
plonger dans une profonde crise très
amère. Et pour pallier à ce souci,
il recommande un investissement
conséquent des finances recueillies
pour la cause pour soulager les
clubs, histoire d'atténuer leurs
problèmes financiers.
Georges Weah
Si la situation financière des clubs
africains intéresse si tant l'ancien
joueur du PSG, ce n'est pas pour
autant le cas du directeur des
compétitions de la Confédération
africaine de football (Caf), Samson
Adamu. Pour lui, la priorité doit
être accordée aux problèmes qui
existent avant covid-19. Il a
affirmé que l'Afrique manque
d'infrastructures et la plupart de
celles existantes ne sont pas encore
dans les normes. Aussi il faudrait
penser au développement des
entraîneurs et du football à la
base. A chacun ses préoccupations et
priorités au cours de cette période
de crise sanitaire, la situation ne
favorise pas les dirigeants de lutte
africaine au Sénégal. Mais quelques
discussions se mènent sur la valeur
qui pourrait être débloquée dans les
sports traditionnels africains. En
attendant que les activités
reprennent, Ndongo N'diaye,
conseiller présidentiel sénégalais
sur la jeunesse et les sports a
souligné l'énorme intérêt pour la
lutte sénégalaise en tant que modèle
que d'autres peuvent suivre. Il a
déclaré que plus de 30.000 jeunes
sont impliqués dans le sport et que
en 2016 le prix des combats était
supérieur à 16 millions de dollars.
Autre chose à retenir, la nouvelle
ligue de basket-ball qui devait
commencer en mars a été mentionné
comme un concept qui peut faire
avancer le sport sur le continent.
Vivement la fin du covid-19 pour
qu'on assiste à un sport africain
plus rayonnant, même avec tous les
problèmes qui pourraient découler de
cette pandémie virale. |
