Accusé d’avoir abusé de sa position
pour protéger les athlètes russes
(dopés) contre finance (corruption
et abus de confiance) mercredi 17
juin 2020 à Paris, Lamine Diack,
ancien président de la fédération
internationale d’athlétisme (IAAF)
pourrait sacrifier sa liberté pour
plusieurs années si les charges qui
pèsent contre lui sont retenues. Il
a été condamné à quatre
d’emprisonnement ferme par le
procureur du parquet national
financier (PNF). |
D’après information rapportées par
le média sénégalais wiwsport.com,
Lamine Diack doit également verser
une somme de 500 millions d’euros
d’amende soit 27 milliards de francs
CFA pour les faits qui lui sont
reprochés. Le paquet a évoqué une «
quasi-corruption publique » qui « a
permis à Lamine Diack et son fils de
Papa Massata, ancien consultant en
marketing de l’IAAF de détourner des
millions d’euros.
La défense de l'accusé au dernier
jour du procès, du sénégalais a
réclamé l'indulgence du tribunal.
Elle demande une «relaxe de toutes
les accusations dans une plaidoirie
à deux voix ». Mais les procureurs
en charge du dossier, appuient leurs
accusations sur de nombreux éléments
matériels (notes, échanges de mails,
SMS ou virements bancaires).
Toutefois les magistrats du paquets
ont admis de ne pas détenir la
preuve maîtresse, et ultime, et
qu'il va falloir considérer tous les
éléments du dossier « comme un
puzzle, pour emporter conviction.
L'un deux aurait affirmé « qu'ils
peuvent ne pas avoir tout compris,
et pourrait se tromper ».
Par ailleurs selon challengesposort,
l'avocat du sénégalais, Me Bourdon a
demandé l'indulgence du tribunal de
tenir compte de son âge avancé
(87ans). D'après la même
source,l'avocats, a révélé qu'il
souffre de très grave maladies et le
condamner serait une manière de le
conduire à la tombe et plaide pour
le bénéfice de doute. « Madame la
juge, cet homme qui est derrière moi
est affecté de pathologie lourdes.
Il a un cancer et un diabète de type
2. Le condamner c'est accélérer sa
mort. Si vous le condamnez, il
moura. Cet homme est à la fin de sa
vie et il mérite de mourir dans les
bras de ses petits fils. Je demande
le bénéfice de doute. Cet homme doit
mourir dignement », a-t-il souligné.
Rappelons que le dossier est en
délibéré jusqu'au 16 septembre 2020. |