« Cette formation est un
nouveau point de départ, c'est
un redécollage de l'engin qui
est déjà en vol. On va s'appuyer
sur cet événement, pour faire
encore davantage. Il n'y a rien
de plus générateur, d'amour, de
concorde que le football » a
déclaré Gaston Zossou, directeur
général de la Loterie Nationale
du Bénin (LNB), l’un des
sponsors de l’événement, avant
de conclure: «Je me suis
retrouvé par hasard dans le même
hôtel à Bohicon, que les
responsables des Buffles du
Borgou, les ‘’ennemis’’ de ce
temps-là, parce qu'ils voulaient
ce que je voulais. Vous ne
pouvez pas imaginer comment on a
été joyeux ensemble, on a rigolé
ensemble et on s'est découvert.
Alors, le sport, il faut en
prendre soin, c'est peut être le
dernier remède » a-t-il
conclu. Notons au passage que
cinq thématiques ont meublé les
échanges au cours de ces quatre
jours de formation : « les bases
de l'écosystème du sport
business, l'économie du football
professionnel, l'évolution des
médias et réseaux sociaux, sport
et collectivités et les grandes
compétitions ou évènement ».
Sosthène Sèflimi Zohoun,
directeur général de « Monange
Promotions », structure
organisatrice de ladite
formation de haut niveau a quant
à lui remercié les uns et les
autres pour avoir pris part à
cette formation. Pour lui, sa
joie n'est pas totale à l'issue
de la formation. « Nous
sommes moyennement satisfaits de
ce que nous avons mis en place.
Moyennement, parce que au
commencement, il y avait quatre
profils de participants que nous
avions souhaités. Nous avons
souhaités avoir avec nous les
grandes entreprises assujettis
aux payement de taxes pour le
développement du sport, nous
avons souhaités avoir avec nous
les fédérations sportives, les
sociétés qui sont nées de la
mise en œuvre du payement de la
taxe pour le développement du
sport, et enfin nous avons
souhaités avoir avec nous ceux
qui ont leur propre structure,
les consultants spécialisés dans
le marketing. Mais à la fin,
nous avons la dernière
catégorie, ceux qui sont en
marketing et qui veulent avoir
plus de connaissances, de
culture marketing sportive. Nous
avons les fédérations, c'est
d'ailleurs notre plus grand
satisfaction. Elles sont
représentées massivement et au
plus haut niveau. Nous avons par
moins de quinze fédérations
représentées par leur président
en général, et d'autres par les
secrétaires généraux, les
trésoriers, les Vice-présidents.
Les grandes entreprises n'ont
pas fait le déplacement, ensuite
ce qui est des sociétés, on n’a
pas eu un grand déploiement de
ce côté-là, bien que nous soyons
allés vers le Conseil nationale
du Patronat, la Confédération
des employeurs du Bénin. Donc
voilà, nous sommes à 50%
satisfait du schéma pris au
départ de la participation »
a souligné monsieur Zohoun. Il a
profité pour revenir sur le
contenu de la formation animée
par de l'expert Vincent Chaudel.
« Pour ce qui est du contenu
de la formation, ils vont vous
le dire, ceux qui ont pris part
à la formation. Ils sont éblouis
par la lumière qu'ils ont reçu.
Ils ont compris qu'on a eu
raison d'aller chercher loin, un
expert qui n'a pas mis pied au
sud du Sahara, avant de venir au
Bénin. Ils ont vu que nous
sommes à des années de lumières
de ce qui ce fait, mais nous
pouvons combler ce retard si
nous prenons les dispositions
qu'il faut » a-t-il martelé.
Il a réaffirmé son engagement
d'accompagner le gouvernement de
Patrice Talon, dans sa mission
de payement de taxe pour le
développement du sport. «
Notre responsabilités c'est
d'accompagner le gouvernement,
c'est de nous mettre sur la
fréquence du chef de l'État et
de faire en sorte que tout ce
qu'il est en train de mettre en
place comme normes, nous
puissions rester dans cet
espace, et qu'il ne soit pas
déçu d'avoir inventé un taxe
pour le développement du sport,
déçu d'avoir construit 22 stades
omnisports, déçu d'avoir prôner
la professionnalisation du sport
au Bénin » a-t-il fait
savoir.
Un participant recevant son
attestation de la main de
Gaston Zosou, DG de la LNB (à
droite)
Pour Clore ses propos, Sosthène
Sèflimi Zohoun a levé un coin de
voile sur le programme
d'activités à court terme au
niveau de « Monange Promotions
». «Je vous apprends en
exclusivité que dans la période
du 12 au 24 août 2021, un grand
journaliste viendra de la France
donné une formation gratuite
pour les journalistes sportifs.
Il y aura un tournoi qui sera
organisé, ce qu'on appelle
"tournoi école" qui permettra
aux journalistes le matin de
prendre les cours, et
l'après-midi d'aller couvrir ce
tournoi-là, et le lendemain fait
le débriefing, pour voir comment
chacun a pu mettre en œuvre tout
ce qu'il a appris. Nous sommes
en droite ligne avec le
gouvernement, nous allons
l'accompagner de notre côté,
pour souhaiter que d'autres
associations prennent le plus
tôt possible la perche qui leur
est tendu par le chef de l'État
» a-t-il conclu. Notons
enfin que la cérémonie de
clôture a pris fin avec la
remise d'attestations au
participants
IMPRESSIONS DE QUELQUES
PARTICIPANTS
Francis Gbian, président de
Damissa FC de N’dali et 1er
vice-président de la FBF
«
C'est
une formation que j'ai pris à la
volée. Finalement, j'ai constaté
que j'ai eu raison de
participer, parce que c'est très
important pour nous dirigeants
de bien apprendre les
managements, d'apprendre comment
gérer un club, un projet, parce
que nous naviguons à vue. C'est
la même routine tous les jours,
et à un moment donné il faut
vraiment en faire un métier. Et
tout métier à besoin forcément
d'un minimum de savoir. Donc
pour ces quatre jours de
formations j'ai compris beaucoup
de choses. Il y a des notions
qui m'échappaient, je pensais
bien faire. J'ai compris que
j'avais beaucoup de lacunes au
niveau de la gestion
généralement de mon club, et
particulièrement au niveau du
football, et c'est pour ça que
je trouve que c'est très
important. Celui qui a manqué
cette formation, a manqué
beaucoup de choses
».
Serge Acakpo, Vice-président de
la fédération béninoise de
Handball
«
Je
crois qu’à l'issue de cette
formation, nous avons eu
beaucoup de clés pour aborder le
marketing sportif. Le formateur
a mis l'accent sur beaucoup de
concept moderne, pour que de
chaque côté ou l'autre se situe,
qu'on soit fédérations
sportives, ou annonceurs ou
qu'on soit ministère des sports,
comment faire pour rendre nos
produits vendables, parce que
c'est de ça qu'il est question.
Pour avoir le sponsoring, ou une
économie autour du sport, il
faut d'abord s'organiser pour
que, ce que nous avons à
présenter soit réellement
vendable. Donc ces différents
conseils que nous ont apportés
les formateurs, lors de cette
formation, ce qui est essentiel,
c'est que les outils sont
proposés et maintenant il
revient à chaque participant, à
chaque fédérations de pouvoir
contextualiser les approches
proposés pour réellement en
tirer profit »
Pierre Hinvi, Vice-président de
la fédération béninoise de boxe
«
Je
représente la boxe, donc un
sport individuel, et vous devez
comprendre avec moi, que à 100%
tout a été orienté vers les
sports collectifs. J'ai eu un
peu de difficultés sur ce point,
pour me retrouver, il faut
chaque fois faire la
juxtaposition, tirant des leçons
de ce qui est collectif pour
aller vers ce qui est
individuel. Mais dans
l'ensemble, il faut dire que
nous avons appris beaucoup de
choses, ce qui nous oblige à
revoir tant sur un certain
nombre de choses depuis la base,
et nous réorganiser, voire dans
quelle mesure nous mettre en
associations, quitte à ce que
nous puissions indexer au
gouvernement de notre pays, au
chef de l'État très ambitieux,
sur quel pied nous pouvons
danser de manière à ce que, tout
ce que nous avons appris
aujourd'hui en tant que
responsable de nos fédérations,
nous puissions les mettre en
pratique depuis le ministère
jusqu'au fédérations, en passant
par les clubs. Je peux dire que
cette formation à laquelle nous
avons assistée est beaucoup plus
orienté sur la manière de "il
faut aller chercher les moyens",
mais pour chercher les moyens,
il faut déjà arranger la base,
il faut déjà commencer par
plaire, parce que si vous n'avez
rien de potable à offrir aux
autres, vous ne pouvez pas aller
vers eux, pour présenter des
dossiers bétons. Aujourd'hui,
nous avons compris qu'il faut
déjà faire un travail à la base
».
|