Est-ce que cette liste que vous avez sorti vous rassure ?

« Je travaille pour la qualification, je m’intéresse au championnat local, aux binationaux et au béninois expatriés. J’essaye de prendre le maximum d’informations. Je pense que c’est la liste des joueurs qui vont nous amener à la CAN 2019 ».

 

Qu’est-ce qui justifie l’absence de Chams Deen dans le groupe ?

« Le joueur joue en défense centrale dans son club et moi j’ai beaucoup de défenseurs centraux. On a essayé de le faire travailler sur le côté droit, mais ce n’est pas quelqu’un qui a beaucoup de repère sur ce côté actuellement dans son club. L’idée c’est que maintenant plusieurs joueurs locaux ont du temps de jeu et du rythme de compétition, il est bien de faire appel à Rodrigue Fassinou qui est bien à ce poste et qui peut apporter un plus dans ce registre ».

 

Est-ce que les nouvelles figures telles que Yannick Aguemon et Cebio Soukou sont conscientes de l’enjeu ?

« C’est vrai que Cebio était venu en Gambie, je pense que ça lui a permis de se mesurer et d’appréhender le football africain. Aujourd’hui, il a un niveau d’information qui va lui permettre d’être plus performant et de s’affirmer pleinement. Concernant Yannick c’est une première pour lui, c’est un garçon expérimenté et comme je le dis, tous les joueurs sont conscients de l’enjeu, ils sont tous responsables, ils sont tous motivés pour ce billet qualificatif à la CAN. Tout le groupe est motivé depuis le début de cette campagne, c’est des joueurs qui sont prêts. On a cette finale à disputer, le mental va beaucoup compter et je sais que les joueurs ont faim ».

 

Qu’est-ce qui se passe dans votre tête par rapport à la rencontre contre le Togo et la qualification ?

« J’ai une capitale expérience qui me permet d’appréhender ce genre de match. Je suis venu au Bénin pour relever le challenge. On prépare ce match avec le plus grand soin. Et tout ce qu’on souhaite c’est de faire un grand match et d’obtenir la qualification. Quant à moi je suis serein et déterminé ».

 

Qui a les clés du camion et serait capable de faire jouer ses partenaires en l’absence de Stéphane Sessègnon ?

« Sessègnon un joueur important dans la gestion du groupe. C’est un leader technique. On n’a pas d’autres joueurs de son niveau. Aujourd’hui puisqu’on ne peut pas le remplacer, c’est à chacun d’en faire un peu plus pour pallier son absence. La réponse à son absence doit être collective et non individuelle. On a une semaine pour jauger l’état de forme des uns et des autres et construire la meilleure équipe possible pour le match prochain ».

 

Que pensez vous de l’équipe des éperviers du Togo ?

« Le secteur offensif du Togo est riche, expérimenté et de grande qualité. Depuis le début des éliminatoires ils ont marqué trois buts comme nous. On a déjà joué face à certains à Lomé. On respecte les joueurs adverses ».

 

Dans quel système comptez-vous faire jouer votre équipe ? 

« Mon plan de bataille est déjà dans ma tête et je réfléchis pour ça ».

 

Quelle sera la clé de la qualification selon vous ?

« La clé serait le mental. C’est un derby augmenté par un enjeu de qualification. En attendant le match du vendredi soir, nous sommes qualifiés au début du match et il ne faut pas qu’on soit sur le recul et laisser l’initiative aux togolais. Il faut une équipe agressive et déterminée. Il s’agit d’être efficace dans les deux surfaces de réparation ».

 

Un message vibrant à la population béninoise ?

« Nous avons la chance de jouer ce dernier match à la maison et avec notre public. Je pense que comme ils l’ont fait contre l’Algérie, ceux qui seront au stade peuvent nous aider à sublimer notre équipe. L’apport du public est important. Quand on a le soutien de tout un stade, on ne sent plus ses jambes ni son cœur, chacun se livre à fond. Donc moi j’attends du public béninois qu’il ait confiance en son équipe parce qu’on a les moyens de répondre aux attentes de tous les béninois. Dans un match il y a des temps forts et des temps faibles, il faut qu’il soit là pour nous pousser dans les temps faibles ».

 

 

 

LES IMAGES FORTES DE LA CONFERENCE DE PRESSE de Michel DUSSUYER Salle de conférence du MTCS, le 14 mars 2019