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« C’est un sentiment de
déception qui m’anime, il
faut dire les mots, pas
forcément du score, mais du
contenu de ce que nous avons
offert au public. Depuis que
je suis à la tête de cette
équipe des Buffles, c’est un
des plus mauvais matchs que
Buffles livre aujourd’hui.
Notre animation est mauvaise
et il y souvent avait
certaines prises de risque
inutiles » a lâché le patron
de l’encadrement technique
des Buffles, Harouna Hamidou
à la fin de la rencontre.
Mais ce dernier, loin de
capituler rassure : « Je
reconnais que ça va rester
ouvert, on est pas encore
éliminé. C’est vrai que
l’avantage a pris un
avantage en marquant sur nos
installations. Mais on peut
faire autant chez eux. On va
continuer le travail. On a
encore notre chance et nous
allons nous battre pour
aller nous qualifier là-bas
». C’est dire que l’équipe
championne du Bénin est
désormais condamné à
l’exploit du côté de la
capitale du Togo le 25 août
prochain lors de la manche
retour. « C’est bien
faisable » selon le coach de
l’équipe béninoise même si
l’ASCK a un avantage grâce à
son but inscrit à Cotonou.
Mais avant, il faut signaler
que dès l’entame de la
partie, ce sont les joueurs
de la cité des Kobourous qui
se projettent très vite dans
le camp adverse. Le jeu
devient équilibré avec
quelques occasions observées
de part et d’autres. Les
joueurs de Buffles FC
mettent plus d’impacts dans
l’engagement. A moins de dix
minutes avant la pause,
précisément à la 39ème
minute les Buffles
obtiennent un penalty, suite
à un fauchage de Bachirou
Imourou dans la surface de
réparation, alors que ce
dernier s’apprête à tirer au
but face au gardien de but
togolais. Le directeur de la
partie indique le point de
penalty. Martins Fridays
transforme la sentence à la
41ème mn de jeu et donne
l’avantage à son équipe.
C’est donc sur cette avance
au marquoir qu’intervient la
pause.
 
Les Buffles du Borgou
(à gauche) et l'ASCK de la Kozah
(à droite)
De
retour des vestiaires, les deux
équipes de livrer une bataille
de champions. Et même les
bastions offensifs n’arrivent
pas à scorer, la seconde partie
a tenu toutes ses promesses avec
de belles actions de part et
d’autres. A la quête du but
égalisateur, les joueurs de l’ASCK
manœuvrent durant toute la
partie sans parvenir à faire
trembler les buts du goalkeeper
béninois Chérif Kakpo. Mais à
force de pousser, ils finissent
par être récompensés dans les
ultimes minutes de la partie. En
effet, à deux minutes de la fin
du temps réglementaire,
précisément à la 88ème mn, Nabil
Yarou tente une retropasse à son
gardien, mais l’attaquant
togolais Ismaïl Ouro Agoro qui
était aux aguets, profite pour
donner l’avantage à l’équipe
visiteuse, qui ne souhaite pas
mieux. Au finish, l’ASCK remet
les pendules à l’heure au grand
désarroi du public sportif
mécontent. Du coup, contraint au
partage des points, Nabil Yarou
et ses coéquipiers désormais en
danger, sont condamnés à
l’exploit dans quinze jours à
Lomé, sous peine de faire leurs
adieux à la compétition
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