« Si on ne trouve pas un
moyen d'impliquer le secteur
privé, des gens qui
travaillent et qui gagnent
de l'argent, on ne s'en
sortira plus d'un jour à
l'autre », a déclaré
Oswald Homeky lors de son
intervention. C'est devenu
donc une priorité
d'impliquer le secteur privé
dans la gestion des clubs
professionnels. Raison pour
laquelle le patron des
sports, après avoir échangé
avec les chefs d'entreprises
sur la question le 31 août
dernier, a décidé, en
collaboration avec la
Fédération béninoise de
football (FBF), de partager
les idées, les réformes et
orientations envisageables
pour les clubs, ceci dans
l'intérêt du football
béninois. Ainsi, au cours de
son exposé, le ministre des
sports a fait une
restitution de tout ce qui a
été décidé avec les chefs
d'entreprises. En effet, il
a précisé qu'il a été
demandé aux entreprises dans
un premier temps, de
consacrer une petite partie
de leur chiffre d'affaires
au financement du sport en
général. Une manière de
contraindre le secteur privé
au financement du sport.
Dans un second temps, il a
été demandé que les
entreprises signent des
conventions avec les clubs
pour une gestion efficiente
de ce dernier. « La
société a le droit
d'exploiter la partie
professionnelle du club et
la partie amateur (catégorie
d'âge et football féminin )
sera financé par la société
sportive au profit de
l'association qui en
concerne l'exploitation
», a t-il poursuivi.
Cependant, il est interdit
aux associations sportives
de se faire du profit dans
ce modèle. Au cas où une
entreprise ne s'affiliera
pas à un club pour
financement, elle sera
obligé de payer une taxe.
Plus aucun doute, le sort
des entreprises privées en
ce qui concerne le
financement du sport est
ainsi scellé, ils sont
obligés de mettre la main
dans la pâte. « Aujourd'hui,
nous sommes dans un modèle
où c'est la bonne volonté
des hommes passionnés à
mobiliser les ressources qui
fait la survie des clubs »,
a laissé entendre Homeky et
il fallait que cela cesse.
Le patron des sports a en
outre rassuré les présidents
de clubs en ce qui concerne
les avantages de ce nouveau
modèle bien établi qui sera
mis en vigueur à compter de
la prochaine saison. « Le
modèle, tel qu'il est conçu,
est entièrement à votre
avantage parce que en
réalité, la pression reste
sur les entreprises pour
venir faire quelque chose.
Opérer eux-mêmes à travers
les sociétés, en convention
avec vos associations ou
bien payer quand même une
taxe d'une manière ou d'une
autre », a t-il conclu.
Vue des présidents de
clubs présents à Porto-Novo
Avec ce modèle, les
responsables de clubs
peuvent souffler sur la
question du respect du
paiement des salaires et
primes des joueurs et des
membres des encadrements
techniques, la signature des
contrats publicitaires et
beaucoup d'autres choses
bien importantes. C'est donc
le moment pour tous les
clubs qui jouent en
championnat professionnel
(ligue 1 et 2) de s'affilier
à la société qui leur
convient pour une gestion
claire et durable de la
société sportive en
particulier et pour le
développement du sport-roi
au Bénin en général.