« J'ai initié cette
tournée pour effectivement
faire le constat, à nouveau,
de l'évolution des
chantiers. Vous vous
souvenez que, au regard des
difficultés qu'on remarquait
notamment la lenteur des
entreprises, nous avions mis
en place un chronogramme
assez rigoureux et que
j'avais déjà entrepris des
tournées sur les stades. Et
donc, à quelques mois de
l'échéance fixée, j'ai
décidé encore de venir faire
le point pour voir de façon
réelle ce qui se passe sur
le terrain.
Globalement, il faut dire
que ça avance. Même si nous
avons besoin de maintenir la
pression. Effectivement,
nous ne sommes pas là pour
faire des cadeaux aux
entreprises, étant donné que
nous aussi nous avons des
délais qui s'imposent et que
les délais contractuels sont
non négociables. Et c'est
pour cette raison que par
moments, nous avons le temps
qu'il fallût pour les
remettre dans le bon sens.
Mais tout cela pour dire que
les chantiers doivent être
livrés dans les délais
requis. Ce que nous avons
constaté sur les stades
parcourus jusque-là, est
plutôt encourageant, même si
je le répète encore, il nous
reste quelques semaines,
quelques précieuses semaines
pour lesquelles il faut
maintenir absolument la
pression. Les entreprises
par rapport aux pourcentages
d'exécution des travaux que
nous avions convenus dans le
planning sont encore en
retard. On a des décalages
de 5 à 10% par endroit et
c'est pour ça que nous avons
mis la pression. Je vais
espérer vraiment qu'avec le
renforcement des équipes
techniques, un suivi plus
rigoureux du maître d'œuvre,
nous allons pouvoir recevoir
ces joyaux le plus tôt
possible pour le bonheur des
populations des 22 communes
qui bénéficient de la
première phase en
particulier, et des Béninois
des 77 communes en général.
Le délai contractuel est fin
novembre. C'est le deadline
et c'est pour ça qu'à un
mois de ce deadline j'ai
décidé de faire le tour pour
voir concrètement où est-ce
que nous en sommes. Il est
évident que, avec les 5 et
10% de décalage constatés
par endroits, ce deadline ne
sera pas forcément tenu.
Mais notre devoir est de
mettre la pression aux
entreprises et de toute
façon, d'appliquer les
pénalités et les sanctions
qui s’imposent en cas de
non-respect des délais
contractuels. Ce que nous
avons vu nous rassure pour
l'essentiel. Nous avons foi
qu'avec la pression que nous
mettons, d'ici fin novembre
l'essentiel sera fait
surtout les gros travaux et
éventuellement il y aura
quelques finitions... Une
fois encore, nous allons
maintenir la pression. Et
nous ne manquerons
d'appliquer les sanctions et
les pénalités qui
s'imposent. Un délai
contractuel est non
négociable, il se respecte.
Et vous savez, le
gouvernement ne transige pas
sur ces genres de choses ;
c'est notre méthode de
travailler. Nos populations
attendent ces
infrastructures. C'est pour
ça que nous allons parcourir
l'ensemble des Stades et que
nous allons continuer à
mobiliser nos équipes pour
un suivi chaque jour afin
que les travaux soient
livrés assez rapidement
». |