Le Bénin vient de prendre
part au 15ème championnat
d’Afrique de gymnastique aerobic
avec un bilan de 18 médailles.
Quelles sont vos impressions
après cette prouesse?
C’est un sentiment du devoir
bien accompli. Je suis très
heureux car une fois encore le
Bénin vient de montrer qu’il est
bien dans la cour des grands en
Gymnastique Aérobic. Je suis
content pour moi, pour le Bénin,
pour la fédération, la presse
sportive, les athlètes et pour
tous ceux qui ont contribués à
ces résultats.
Au vu des objectifs de
départ, pensez-vous que la
mission a été accomplie avec
succès en terre égyptienne ?
Honnêtement, les objectifs ont
été au-delà de notre espérance.
Le Bénin était sur presque tous
les podiums. Imaginez l’ambiance
dans la salle. Dès qu’on dit
Égypte, le public dit Bénin.
Nous étions supportés par tout
le monde de suite. Et, on nous
appelait presque toujours sur le
podium. C’est pour cela je
félicite les coachs. Ayant le
droit et le devoir d’avoir des
ambitions, ils ont rêvé et ils
nous ont aidé à faire des
grandes choses à ce championnat.
Nous avions amené, il y a deux
ans, quatre athlètes (deux
filles et deux garçons). Cette
fois-ci, nous sommes allés avec
huit athlètes (cinq filles et
trois garçons).
Que peut-on retenir
globalement en terme de bilan ?
Tous nos athlètes ont été
médaillés individuellement et
collectivement. Le Bénin est
classé 2ème derrière l’Égypte le
pays organisateur, qui a mis
d’énormes moyens. Nous avons été
plus médaillés que l’Afrique du
Sud. Nous avons eu presque deux
fois plus de médailles qu’en
2018 en quantité et en qualité.
Il n’y a que trois places sur le
podium. Nous avons occupé la
deuxième place. Le niveau a été
vraiment relevé. Les images vous
en diront long. Au niveau
senior, il y a Dieudonné Kitty.
Chez les juniors, les athlètes
nous ont tous émerveillé et
techniquement, ils ont été très
bons. Mais il faut souligner
qu'il nous faut un peu plus
d’entraînements. Or le
calendrier scolaire au Bénin ne
s’y prête pas. Il faut des
salles permanentes pour la
pratique. Nous avons aussi
besoin des stages à la fois pour
entraîneurs et gymnastes dans
les pays qui sont en avance sur
nous. La détection doit aussi
continuée car nous avons assez
de talents.
On constate que les
écureuils gymnastes sont rentrés
sans médailles en or Comment
vous l'expliquez ?
Je suis d’accord avec vous que
nous n’avons pas de médailles
d’or. Vous savez, nous sommes
dans une discipline
individuelle. Malheureusement,
les deux qui étaient champions
d’Afrique en 2018 ont changé de
catégorie donc ont fait la
compétition dans la catégorie
des seniors où ils sont
nouveaux. Nous avons aussi
enregistré un blessé parmi les
deux. Du coup notre chance a été
réduite. Ils ont pourtant offert
à notre pays le Bénin la 2ème
place. Le garçon seniors de 2018
et qui avait échoué aux pieds du
podium y est monté cette fois-ci
en individuel. Cela a été une
bataille rude. Aussi, en raison
de la fermeture de frontières
dans certains aéroports, de
nombreux juges sont rentrés dans
leur pays respectif avant la
tenue du championnat. Du coup,
sur la douzaine de juges,
l’Égypte en a eu dix. Il y avait
une sud-africaine et un turque.
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