Initialement censés se tenir du
24 juillet au 9 août, les JO ont
été reprogrammés «au plus tard»
à l’été 2021 par le Comité
international olympique et les
organisateurs japonais, mis sous
pression par la pandémie de
coronavirus. «Thomas Bach (le
président du Cio, Ndlr) a
d’abord expliqué les raisons de
la décision du report, puis dit
que les athlètes qualifiés pour
Tokyo-2020 le seraient
automatiquement pour 2021», a
ainsi indiqué l’un des
participants à l’Afp. «L’un des
principaux sujets», a poursuivi
la même source, «a été de savoir
quand et comment organiser les
qualifications. Dans quelques
fédérations, beaucoup de
sportifs ne sont pas qualifiés
et il faut au moins compter
trois mois avant les JO pour les
organiser.» Certains sports,
tels que la boxe, ont vu en
effet la grande majorité de
leurs tournois qualificatifs
interrompus ou annulés en raison
de la situation sanitaire
mondiale, quand d’autres, comme
la voile, ont déjà un effectif
de 90% de qualifiés. «Les quotas
alloués restent alloués», a
confirmé un autre participant à
la réunion de jeudi, selon
lequel le principal souci des
parties prenantes fut la
reprogrammation des Jeux
olympiques. «Thomas Bach a
confirmé qu’une décision (à ce
sujet) serait prise dans les
quatre semaines à venir», a-t-il
indiqué. «Certains ont dit
préférer mai 2021, d’autres
juin…» Printemps ou été 2021?
Seules deux options de
reprogrammation s’offrent au
Comité international olympique.
Les nouvelles dates seront
fixées par la Commission de
coordination du Cio, présidée
par l’Australien John Coates, et
le Comité d’organisation des JO
de Tokyo, en coordination avec
les Fédérations internationales.
Mais, prévient Christophe Dubi,
directeur des JO au Cio,
interrogé par l’Afp: «Il y a
deux scénarios possibles, a
confirmé Christophe Dubi.
Organiser les JO soit au
printemps soit à l’été. Mais
quoi qu’il arrive, cela va être
un travail de titan d’analyser
les calendriers sport par sport.
Il faut aussi regarder la
disponibilité notamment du parc
hôtelier et des grands centres
de congrès qui doivent par
exemple accueillir le Centre des
médias».
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