Monsieur René José Sagbo, vous
êtes le président du Réseau des
journalistes de sport au Bénin
(RJSB). Et ledit réseau a
organisé du 11 au 19 décembre
2015, la 2è édition du Tournoi
inter médias de football. Quel
bilan peut-on faire de cette
édition qui a connu assez
d’innovations ?
Bonjour. On peut affirmer que
pour cette deuxième
édition du tournoi inter-médias
(Tim 2015), le bilan a été
globalement positif même si nous
avons déploré le fait que nous
n’ayons pas été accompagnés. Et
vous me permettez de remercier
le Fonds national pour le
développement des activités de
jeunesse, sports et loisirs
(FNDAJSL), le capitaine de
l’équipe nationale de football A
du Bénin Stéphane Sessègnon, le
Directeur Général de l’OGSA, le
Directeur Général de la société
Génie Système Service (GSS), le
Directeur Général du quotidien
« Matin Libre », l’association
« VIGNON » de France, etc. qui
nous ont fait confiance. Grand
merci à tous. Aussi, la fête
n’aurait pas été belle sans les
acteurs principaux que je tiens
également à remercier, notamment
les huit organes de presse qui
ont animés cette 2ème édition et
leurs responsables, les
arbitres, commissaires, etc.
Sans oublier le Comité
d’organisation qui a su tenir la
dragée haute malgré les
difficultés.
Quels étaient les objectifs en
initiant cette compétition et
sont-ils atteints au terme du
tournoi ?
Concernant les objectifs, ils se
résument aux trois points
suivants : « Développer l’esprit
de solidarité et entretenir
toutes relations utiles entre
les journalistes sportifs du
Bénin ; Faire oublier aux hommes
et femmes de médias les salles
de rédaction pour les terrains
de football. Une activité
que beaucoup d’entre-deux
commentent, analysent et
pratiquent en temps perdu. ; A
moyen et long terme, mettre en
place une équipe de football de
la presse sportive au Bénin ».
Et je peux aujourd’hui affirmer
que les objectifs ont été en
grande partie atteints et c’est
pour nous au niveau du comité
d’organisation, un motif de
satisfaction.
C’est vrai que vous n’êtes pas
technicien en la matière mais en
tant qu’homme averti de la chose
sportive en générale et celle du
football en particulier, quelle
appréciation faites-vous du
niveau technico-tactique de la
compétition ?
Il faut dire que par rapport à
la 1ère édition, le niveau de la
2ème édition du Tim a été
nettement relevé. Même les
techniciens qui ont assisté aux
rencontres l’ont reconnu et
l’objectif du comité
d’organisation et du bureau
exécutif est d’offrir au public
un bon spectacle et surtout
assurer une bonne organisation
de la compétition et déjà, je
vous promets que pour le Tim
2016, le public va se régaler
car nous aurons 16 matchs au
lieu de huit pour les deux
premières éditions. En effet, la
compétition va se dérouler en
trois phases : la phase de poule
(12 rencontres), les
demi-finales, la finale et le
match de classement. C’est vous
dire que seules les équipes
endurantes ayant fait une bonne
préparation, vont tirer leur
épingle du jeu
La 2è édition Tim est désormais
conjuguée au passé et déjà, le
bureau que vous dirigez pense au
3è chapitre du Tim. Quelles
seront les particularités de
l’édition de 2016 qui devrait
être celle de la confirmation et
d’expérience ?
L’édition du tournoi
inter-médias (Tim 2016) va
connaitre assez d’innovations.
Au nombre de celles-ci, il y a
la formule qui change.
Ainsi, nous passons de
l’élimination directe à un
tournoi de poule. Ainsi, les
huit équipes qui vont être
retenues par le Comité
d’organisation vont être
réparties en deux poules de
quatre équipes. Dans la
poule A, on aura comme tête de
poule l’équipe championne de
l’édition 2015 tandis que dans
la poule B, c’est l’équipe
finaliste qui sera tête de
poule. Coté distinctions, nous
en aurons plus que celles
enregistrées cette année.
L’objectif du Comité
d’organisation, si les moyens
nous le permettent, est
d’habiller les huit équipes.
Enfin, retenez que le comité
d’organisation a choisi la
période du 3 au 17 décembre 2016
pour la tenue de la 3ème édition
du tournoi inter-médias. Cette
date va être confirmée par le
Bureau Exécutif du Réseau des
journalistes de Sport au Bénin
lors de sa prochaine réunion.
Mais une semaine avant
l’ouverture du Tim 2015, le
Réseau des journalistes de sort
au Bénin (RJSB) a tenu son
Assemblée générale élective. Les
délégués vous ont réaffirmé leur
confiance. D’abord
quels sont vos sentiments et
sous quel signe
placez-vous ce mandat ?
Vraiment
je suis content de ce
renouvèlement de confiance de la
part de mes paires. Cela prouve
à suffisance que la première
mandature a été concluante sans
occulter que les quatre années
n’étaient pas du tout facile.
C’est aussi un levain pour la
suite de notre association. Pour
ce qui concerne le nouveau
mandat qui a commencé, je le
place sous le signe de la
continuité. Nous nous inscrivons
dans un schéma de formation,
pour nous permettre d’être
vendable dans toutes les
disciplines à part le football.
C’est une vision générale du
bureau exécutif pour rendre
pluridisciplinaire les
journalistes et reporters
sportifs béninois.
Beaucoup d’activité
réalisées, dites-nous vos
sources de financement ?
Le financement des activités a
constitué l’un des gros
problèmes auxquels nous avons
été confrontés au cours de notre
dernier mandat. Mais grâce au
soutien de quelques rares
personnes de bonne volonté et
membres du Bureau exécutif dont
le Secrétaire Général Hugues
SAGBO, nous avons pu organiser
nos activités. Tout ceci parce
que les membres ne payent pas
régulièrement leur cotisation.
Mais nous entendons corriger cet
état de choses pour cette
nouvelle mandature.
Quels sont les défis à relever
pour ce nouveau bureau ?
Je pense que la formation des
journalistes de la presse
sportive va être une des
priorités du nouveau bureau pour
le prochain mandat de quatre
ans. Nous allons insister pour
qu’il y ait de plus en plus des
sessions de formation pour
consolider les acquis de la
presse sportive en matière de
formation en matière de tout ce
qui peut favoriser
l’épanouissement des
journalistes sportifs dans leur
travail quotidien. C’est dire
que nous allons nous inscrire
dans un schéma de formation pour
nous permettre d’être vendable
dans toutes les disciplines
autres que le football. En
outre, nous envisageons de
diversifier nos sources de
financement en nouant un
partenariat solide avec les
entreprises de la place pour
l’épanouissement et le bonheur
de tous les journalistes
béninois. Ce qui va nous
permettre de bien faire nos
activités. Enfin, nous allons
multiplier notre participation
aux compétitions internationales
dont la prochaine édition de la
Can prévue au Gabon en 2017 et
les jeux de la francophonie
prévue à Abidjan la même année.
Mais avant, le RJSB, après 2012,
2013, 2014 et 2015, va faire le
déplacement d’Alger pour
assister au séminaire
international des journalistes
organisé par la société
Jappo.net et surtout la 10ème
édition de la Convention
internationale de sport en
Afrique (CISA) prévue du 1er
au 3 avril 2016 dans la même
ville.
On constate que le RJSB
compte peu de femme. Qu’en
pensez-vous?
C’est tout à fait réel, raison
pour laquelle une consœur fait
partie du bureau et a été élue
sur
notre liste au poste de 1ère
vice-président. Cela va s’en
dire quelle à la lourde tâche de
travailler dans ce sens même.
Monsieur le président la
porte du RJSB est-elle fermée ?
Non, elle est ouverte à tous
les journalistes sportifs et
autres professionnels de la
presse sportive. Et cela s’est
récemment matérialisé puisque
nous avons enregistré l’adhésion
tout récemment de nouveaux
membres.
On est à l’orée d’une nouvelle
année. Un appel et vos vœux au
peuple sportif et journalistes
en particulier pour clore
cet entretien
?
Je demande à tous les
journalistes en général et ceux
du RJSB de se donner les mains
pour le rayonnement de la presse
sportive qui serait un levier
pour notre sport. Aussi, je
voudrais sacrifier à la
tradition en souhaitant une
bonne et heureuse année 2016 à
tous les vos lecteurs et acteurs
du sport sans oublier les
journalistes. Que 2016 soit pour
tous celle de santé, paix,
amour, prospérité, longévité et
succès dans toutes leurs
entreprises. Je vous remercie.
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