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Sosthène Sèflimi Zohoun

 Journaliste Chroniqueur Sportif 

« La crise à la FBF, c’est surtout l’opposition entre deux visions

 diamétralement opposées de la gestion du football »   

Sosthène Sèflimi Zohoun

 

De nature calme, pondéré et bien averti des questions de sports, notre invité est en outre un homme pétri d’expérience et très apprécié dans le milieu de la presse sportive et des autres domaines où il intervient. Directeur de publication de plusieurs canards, notamment du bihebdomadaire « Sport + », du Magazine international « SUD SPORT », sans oublier les périodique et quotidiens où il a officié, notamment « Aube Nouvelle », il est aujourd’hui et de manière incontestable l’un des rares observateurs avertis des questions de football au Bénin. Dans cet entretien exclusif qu’il a bien voulu nous accordé, Sosthène Sèflimi Zohoun puisqu’il s’agit de lui, nous retrace son brillant parcours et jette un regard sur les questions brulantes de l’heure au niveau du sport-roi. Il profite pour nous parler de son dernier livre « CRISE A LA FEDERATION BENINOISE DE FOOTBALL : Un feuilleton à ne pas rediffuser ». Enfin, nous vous faisons découvrir le jardin secret de ce pilier de la presse sportive. Lisez plutôt…

 

Présentez-vous à nos Lecteurs qui vous découvrent ?

Je suis Sosthène Sèflimi Zohoun, connu par le public comme journaliste chroniqueur sportif, Directeur du Magazine international « SUD SPORT ». Parallèlement, je suis Chef d’entreprises, Administrateur délégué de Link Telesystems Holding et Directeur général de Monange Promotions.  Je souhaite m’en arrêter là, pour ne pas ennuyer les lecteurs.

 

Sosthène Sèflimi Zohoun, vous n’êtes plus un inconnu sur le plan médiatique et sportif Béninois. Pouvez-vous nous dire ce qui vous a poussé à la carrière de Reporter Sportif ?

Au Collège, j’étais toujours des meilleurs de ma classe en composition française et souvent le meilleur. Parfois, le professeur de français donnait lecture de mes copies. J’en étais fier malgré ma drôle de timidité. Je crois que mon envie de me faire lire doit dater de cette époque.  En classe de seconde, un professeur d’Histoire et de Géographie du nom de Jean-Pierre Koukoui a pris l’initiative de nous encadrer afin que nous puissions publier un journal scolaire. J’ai produit plusieurs papiers sur différents thématiques. Il les a corrigés et m’a montré les spécificités d’un article de presse. A titre d’illustration, c’est lui qui m’a appris ce qu’on appelle « inter titre ». Mes premiers articles de presse datent donc de 1993. Après, quand j’ai eu le bac, j’ai postulé à une bourse marocaine, filière journalisme. Nous étions trois à être retenus au Bénin et, tout est allé très vite. En 48 heures, nos passeports avaient été établis. Seulement, à quatre jours de l’embarquement, nos parents ont été invités à la Direction des Bourse et Equivalence de Diplôme (DBED) comme on l’appelait. Il leur a été dit que les premiers étudiants béninois qui ont bénéficié de cette bourse, quelques années plus tôt avaient sollicité auprès de la partie marocaine, qu’il leur soit octroyé une bourse de second cycle. Le Gouvernement du Royaume du Maroc ayant accédé favorablement à leur requête n’avait cependant pas averti à temps le service du Ministère marocain des affaires étrangères qui est chargé d’envoyer les offres de bourses vers les pays partenaires du Maroc. Des excuses nous ont été présentées et la porte du Maroc nous a été fermée au nez. J’ai alors composé au concours d’entrée à l’Ecole nationale d’Administration (Ena), Option Droit et Administration Générale. A la proclamation des résultats, j’étais reçu 15ème au plan national alors que le gouvernement béninois offrait 12 bourses pour cette filière. Nous étions en 1996.

Je pouvais donc avoir accès à l’Ena si mes parents payaient la scolarité fixée à 106.200 F CFA. Mon papa était d’accord mais moi je ne voulais pas. En fait, Je n’avais pas l’ambition d’être un cadre de l’Administration publique. J’avais juste suivi le mouvement des amis en prenant part à ce concours d’entrée à l’ENA, puisque je satisfaisais aux conditions d’âge. Je suis alors allé m’inscrire En sciences éco, à la Faculté des sciences juridiques économiques et politiques (FASJEP) comme on l’appelait. Ce fut l’époque où il fallait s’asseoir à même le sol pour suivre les cours. Au bout de deux mois, je suis allé au service de la scolarité au rectorat pour solliciter un transfert vers le département de géographie et d’aménagement du territoire. Il fallait remplir une fiche de couleur jaune. Quand j’ai fini de la remplir, la dame que j’avais en face m’a expliqué que j’avais oublié de remplir la case portant « Motif du transfert » Je me rappelle avoir écrit : « Conditions inhumaines de travail » Voilà comment je me suis retrouvé en Géographie. Malgré le rythme des cours, je trouvais le temps de proposer des articles au journal « Liberté » de feu Sylvestre Fohoungo et ce ne fut pas des articles pour la page Sport.

 

Sosthène Sèflimi Zohoun

 

Retracez-nous votre fulgurante ascension dans votre parcours de reporter sportif ?

J’ai un ami qui travaillait pour le journal « Le Patriote ». Il est toujours dans le milieu de la presse à ce jour. Il me faisait écrire des papiers très techniques sur sa page sport. J’étais un collaborateur extérieur mais je n’étais pas payé.  Le journal était dirigé par mon ami Wilfried Léandre Houngbédji, actuellement Directeur de la Communication à la Présidence de la République, avec qui j’ai fait le collège de la seconde en terminale.

En fait, quand je suis devenu très tôt encadreur technique local et je m’intéressais énormément à l’animation tactique des équipes de football et à l’apport spécifique de certains joueurs. J’ai pu faire donc un papier sur le camerounais Louis-Paul M’Fédé qui s’est révélé comme étant le dernier véritable N°10 des Lions indomptables, après Théophile Abéga. Depuis lors, le Cameroun a changé son football et ne joue plus avec un meneur de jeu. J’ai fait un autre papier sur Jay Jay Okocha du Nigeria puis pleins d’autres articles pour expliquer le système de jeu de telle ou telle autre équipe. Bien plus tard, j’ai été sollicité comme pigiste d’un Magazine international et après, j’ai été convaincu d’être le Chef desk sport du quotidien « Aube Nouvelle ». J’avais les coudées franches pour faire mes papiers et surtout pour animer ma chronique « Le regard de Sèflimi ». Mes analyses très acerbes mais honnêtes m’ont fait aimé d’un certain lectorat et d’une certaine opinion publique. J’ai franchi tous les paliers au niveau de cet organe. J’ai fini Directeur de publication.

 

Entre-temps Sosthène Sèflimi Zohoun a lancé Sport + puis le Magazine Sportif international SUD SPORT. Comment appréciez-vous ce passage d’un bihebdomadaire à un magazine et quel(s) souvenir(s) en gardez-vous ?

 « Aube Nouvelle » avait commencé par chanceler et je suis allé créer le bihebdomadaire sportif Sport +, avec le soutien de personnes passionnés du sport. Notre objectif était de faire la promotion du Sport béninois en donnant une visibilité à tout ce qui se passait de positif dans ce secteur. Et nous avions réussi en six mois à faire de ce journal un véritable instrument de propagande au service du Sport béninois.  Malheureusement, la crise persistante au niveau du football a été préjudiciable à la santé de ce journal puisque le football est la locomotive du sport béninois, les autres disciplines n’existant vraiment que pendant trois jours, le temps que durent leurs championnats nationaux. Sport+ a vécu et j’ai créé « Sud Sport » que j’ai voulu international. Le Magazine est un véritable petit bijou parce que la charte graphique est formidable et je le fais imprimer à Lyon en France. J’ai dû observer une pause aussi à ce niveau, toujours du fait de l’inconstance des compétitions statutaires de la Fédération Béninoise de Football.

 

Durant votre carrière de reporter sportif, qu’est-ce qui vous a le plus marqué ?

Pascaline Adanhoégbè. Ses performances, vu son jeune âge m’ont bluffées. Puis il y a eu Merveille Zinsou, au tir à l’arc. Deux jeunes femmes qui portaient en elles des germes de futures championnes. Mais, globalement, le Bénin n’a pas réussi à leur offrir l’encadrement professionnel et la sécurité dont les graines de champion ont besoin pour éclore et s’épanouir pour le bonheur d’une Nation et, au-delà.

 

Revenons si vous le permettez à l’actualité sportive, à la crise qui secoue le football béninois depuis 2010. Et justement vous venez de mettre sur le marché un livre intitulé « CRISE A LA FEDERATION BENINOISE DE FOOTBALL : Un feuilleton à ne pas rediffuser ». Dites-nous, qu’est-ce qui vous a poussé à écrire cette saison 1 de votre chronique ?

Quand cette crise a commencé en 2010, j’ai très tôt compris qu’elle durera bien longtemps et patiemment, j’ai commencé par compiler tous les documents d’archives et, à écrire les séquences de cette crise. J’ai fini d’écrire la première partie de l’histoire de cette crise en 2011. J’avais prévu publier le livre le 20 décembre 2011, date anniversaire de la démission du Président Ajavon et de ses compagnons. Mais, il me manquait disons, l’épilogue de cette première saison. J’avais donc écrit, pour finir la première saison : « En guise d’épilogue » puis, il y a eu la décision de la Cour suprême qui a reconnu Anjorin président de la FBF. Mais alors, j’ai manqué de moyens pour publier le livre. Ensuite j’ai été pris par d’autres activités, au point d’oublier avoir produit un manuscrit. Des amis qui ont lu le manuscrit ne cessaient de me demander ce qu’il est devenu finalement. Comme je n’avais pas reçu de l’argent des parties en conflit et puisque le livre n’est pas une commande, je n’avais donc aucune pression.

 

Monsieur Zohoun, au cours de la rédaction de ce livre, vous avez certainement été confronté à des difficultés. Pouvez-vous lever un coin de voile sur quelques une d’entre-elles ? ?

J’ai la chance et le privilège d’être de tous les journalistes sportifs, l’un des rares à avoir pris publiquement des positions tranchées et qui puisse encore facilement avoir accès à tous les milieux en conflits. Mes avis sont francs. Je peux me tromper mais je fais tout par conviction et les acteurs ont dû s’en apercevoir. Je n’ai donc pas d’ennemis dans le milieu sportif. Ceci explique pourquoi dans le livre, j’ai pu faire témoigner plusieurs personnes de différents camps. Cependant, l’une des difficultés a été de les faire parler au-delà de la version qu’ils décident de servir à tout le monde. Il a fallu parfois poser la même question de différentes manières. Certains se sont néanmoins montré très free. C’est le cas du Ministre Didier Aplogan qui n’a montré aucune réserve.

 

Aujourd’hui, le constat est que malgré le protocole signé le 23 décembre 2016 entre les parties en conflit sous le regard attentif du Chef de l’Etat, Patrice Talon, force est de constater qu’après près de trois mois, c’est le statu quo. Pour vous qui suivez l’actualité sportive sur cette, comment expliquez-vous la latence observée depuis le 23 décembre dernier ?

La crise à la FBF, c’est surtout l’opposition entre deux visions diamétralement opposées de la gestion du football et de la FBF. Les tenants de ces différentes visions ne pourront que difficilement travailler ensemble. Contraints de collaborer au sein d’un Comité exécutif transitoire, il faudrait nécessairement faire le gendarme dans leur dos et leur imposer un chronogramme rigoureux. Ces deux aspects constituent les insuffisances du protocole d’accord du 23 décembre 2016. Dans toute crise, les partis en conflits puisqu’ils sont obnubilés par la lutte deviennent comme des enfants qu’il faudra suivre de près.

Un Gouvernement est tellement occupé à résoudre des questions essentielles qu’il ne peut se préoccuper quotidiennement de l’état du règlement de la crise à la FBF. Mais un Ministre des sports se doit de mettre en place un mécanisme d’anticipation et de suivi-évaluation.

 

"Contraints de collaborer au sein d’un Comité exécutif transitoire, il faudrait nécessairement

faire le gendarme dans leur dos et leur imposer un chronogramme rigoureux."

 

Certains pensent aujourd’hui que la volonté du gouvernement par le biais du Ministre des Sport, d’installer le Comité Exécutif consensuel de 21 membres est la pomme de discorde qui bloque le démarrage des activités. Avez-vous la même compréhension ?

Faux ! C’est un exploit de réussir à faire travailler au sein d’un même organe exécutif, des acteurs qui en sont arrivés à se poursuivre devant les tribunaux. Mais il fallait aller au-delà en leur imposant un chronogramme et un mode de partage du pouvoir exécutif au cours de la période transitoire.

 

 

Les Ecureuils Seniors entrent en compétition le dimanche 8 juin 2017 dans le cadre des Eliminatoires de la Can 2019. Par ailleurs, le maintien du technicien béninois Oumar Tchomogo à la tête de la sélection ne fait pas trop unanimité. En tant qu’averti du football béninois et au vu de la prestation des joueurs de la sélection nationale que vous connaissez bien, comment entrevoyez-vous la campagne des poulains de Oumar Tchomogo dans ces Eliminatoires, surtout que les adversaires ont pour nom l’Algérie, le Togo et la Gambie ?

La faiblesse de Tchomogo c’est son inexpérience en ce qui concerne le management d’une équipe. Il s’est toujours voulu un homme de réseaux. Seulement, les réseaux peuvent vous aider à devenir sélectionneur national mais vous êtes seul sur le banc pour répondre des performances d’une équipe. Le cas Tchomogo est suffisamment illustratif de ce que la sélection nationale n’est pas vue et comprise par nos Ministres des sports comme une institution. Oswald Homeky a fauté et il a manqué un grand virage de son histoire à la tête du Ministère des sports. Puisque le Bénin n’a pu se qualifier pour la CAN 2017, le Ministre des sports se devait de prendre langue avec le Comité exécutif de la FBF pour prendre une décision. Cette décision pourrait bien être de garder ou de décharger le Sélectionneur national. Dans tous les cas, les deux structures qui président aux destinées des Ecureuils auraient eu à expliquer à l’opinion publique, les raisons qui fondent leur décision. Malheureusement, Tchomogo a été reconduit en catimini et il continue de publier sa liste de joueurs retenus sur WhatsApp.  Et lui, et le Ministre et le Comité exécutif de la FBF manquent du respect au peuple du football.

Ceci étant, malgré tout ce que je viens d’expliquer, nous avons tous, à nous ranger derrière Tchomogo et les Ecureuils pour les soutenir jusqu’au bout. Le Sélectionneur national peut être mauvais, nos autorités peuvent prendre de Mauvaises décisions mais, nous n’avons qu’un seul pays et une seule sélection nationale. Comme j’aime à le dire, quand les Ecureuils jouent, c’est le drapeau national qui flotte et pour moi, le patriotisme est un principe non négociable. Notre groupe est un peu compliqué mais nous avons à prendre les matches l’un après l’autre puis à la fin, on fera les comptes.

 

" Oswald Homeky a fauté et il manqué un grand virage de son histoire à la tête du Ministère des sports" 

 

Monsieur Sosthène Sèflimi Zohoun notre entretien tire à sa fin, mais si vous le permettez, nous allons revenir à la Presse Béninoise. « La charité bien ordonnée commence par soit même » dit un adage bien connu de chez nous ; aujourd’hui vous n’êtes pas sans savoir que la presse sportive béninoise fait l’objet de nombreuses critiques quant au traitement de l’information. Pouvez-vous nous donner vos appréciations sur le travail qu’abattent les hommes de média au Bénin ?

Les journalistes sportifs sont les meilleurs et abattent un travail formidable de titan. Les journalistes sportifs sont contraints de donner quotidiennement des informations relatives aux performances des athlètes au plan national, africain et mondial. Un journaliste sportif ne peut produire tous les jours des papiers d’analyse. Il est obligé d’aller chercher l’information. Un journaliste sportif ne peut trafiquer les chiffres relatifs aux performances des athlètes. Il y a crise à la Fédération Béninoise de Football et au sein d’autres comité exécutif de fédération nationale. Les journalistes sportifs rendent compte souvent des différents rebondissements de ces crises. Ceux d’entre eux qui suivent de près l’actualité, de ces crises et qui en rendent compte et opinent la dessus sont appelés par le sobriquet « crisologues » par leur paires et d’autres observateurs du milieu sportif. Certains n’hésitent même pas à déclarer que ce sont ces journalistes-là qui attisent le feu de la crise. Et moi je crie à la mauvaise foi.  Les crises qui s’observent au sein du milieu sportif n’ont rien à voir avec les guerres que se font les politiciens et les tenants de divers pouvoirs au plan social, lesquelles guerres sont relayées et enrichis par des journalistes spécialistes de ces secteurs-là. L’affaire de l’assassinat du juge Coovi ; la crise au sein de l’église protestante méthodiste, la crise au sein de l’église catholique avec l’avènement de Parfaite à Gbanamè ; l’affaire de la tentative d’empoisonnement du Président Bonin Yayi, j’aurais pu continuer à en citer car la liste est longue. Tout le monde sait comment ces différents événements ont été traités. Et pourtant on n’a jamais affublé ces journalistes-là des sobriquets : « affairistes » ou « crisologues ». On n’a jamais dit que ce sont les journalistes qui ont empêché les protestants de s’entendre ou que ce sont les journalistes qui ont opposé Messieurs Boni Yayi et Patrice Talon. Les journalistes sportifs n’ont donc pas de leçons à recevoir. Moi je salue tous les efforts qu’ils font dans les conditions de précarité que nous connaissons. Quand on regarde le niveau de vie affiché dans l’ensemble par les journalistes, les plus nantis ne sont pas les journalistes sportifs. Vous pouvez comprendre facilement qu’être journaliste sportif, c’est une affaire de passion.

 

 « JIPSPORTS » est le Premier Portail de l’Actualité Sportive au Bénin, créé par des jeunes pour promouvoir les sports au Bénin Quel regard portez-vous sur le travail qu’abat l’équipe rédactionnelle il y a bientôt 14ans ?

« JIPSPORTS » est devenu une icône de la presse sportive béninoise, un label.

 

Votre dernier mot pour conclure cet entretien ?

Je vous dis juste merci

 

 

 

QUESTIONS - VERITES

 

Votre meilleur souvenir Sportif ?

Expédit Dossou-Gbété qui hérite d’une balle au niveau de la ligne médiane sur le flanc gauche du terrain. L’adversaire des Requins de l’Atlantique avait nom As Sogara du Gabon, ce devrait être un match amical en 1989 ou 1990. Le dossard N° 14 des Requins voulait faire une passe quand le public de la tribune officielle du stade de l’Amitié avait commencé par scander « : « Expédit vas – y par toi-même » Expédit Dossou-Gbété regarde le public et enclenche ensuite une accélération. Il élimine 5 adversaires l’un après l’autre et met le gardien de but gabonais à genou avant de glisser la balle dans les buts vides. C’était formidable.

 

Votre mauvais souvenir ?

La défaite des Dragons de l’Ouémé en 1987 en demi-finale de la Coupe d’Afrique des vainqueurs de Coupe contre le Gormahia du Kenya. J’ai suivi la retransmission à la radio. Les Dragons ont été battus 2-3 au match retour. Nous avons appris que Peter Rufaï le gardien de but nigérian avait trahi. Après avoir vu la vidéo du match, sur le 3ème but, c’était sans équivoque que le goalkeeper avait vendu les siens.

 

Votre plat préféré ?

Je n’en ai pas. A part les aliments que je ne mange pas, je mange tout. J’ai du plaisir à manger tout ce que je mange.

 

Si vous devez décrire en 3 caractères quels seront-ils ?

Foi en Dieu, Sobriété, Loyauté.

 

Votre plus grand rêve ?

Voir mes enfants grandir et s’épanouir

 

Votre principale qualité ?

Ma franchise

 

Quelle faute sanctionnez-vous le plus ?

La malhonnêteté

 

Quelle est la femme idéale pour vous ?

Celle qui croit en Dieu et qui complète et assiste son homme sans se définir comme un être inférieur à ce dernier.

 

Votre idole ?

J’en ai déjà. Dieu le Tout-Puissant, créateur du Ciel et de la Terre.

 

Votre date d’anniversaire ?

13 juin

 

Que faites-vous-en dehors du travail ?

J’ai malheureusement peu de temps pour me distraire.

 

Votre plus grande déception ?

C’est privé. Mais je peux vous rassurer qu’il ne s’agit pas d’une déception amoureuse.

 

Votre Passe-temps favori ?

Je n’en ai plus vraiment

 

Qui est pour vous le plus grand personnage du monde ?

Nous sommes tous des particules de Dieu. Nous sommes tous de grands personnages du monde, chacun dans sa sphère. C’est Juste que certains bénéficient d’une plus large médiatisation.

 

 Votre principal défaut ?

Je suis détestable au travail parce que je suis un perfectionniste.

 

 Votre animal préféré ?

Je ne suis pas trop « animal »

 

Vos ambitions sportives ?

Voir le Bénin mettre en place un véritable championnat de football

 

 

Propos recueillis par René José SAGBO

sagborene@yahoo.fr

Site "Jipsports", Date de la 1ère Publication :  Mardi 14 Mars 2017 (02H44MN)

 
 

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