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Pouvez-vous vous présenter au
public ?
Je
m’appelle Harouna J. Hamidou.
D’abord en tant que joueur, j’ai
joué trois saisons dans une
équipe de deuxième division
nigérienne. Ensuite, j’ai évolué
sous les couleurs de Liberté FC
de Niamey, une équipe de
première division. Lors de ma
deuxième saison, j’ai terminé
meilleur buteur du club. Ce qui
m’a permis de rejoindre
Olympique FC de Niamey, un club
plus capé, plus grand plus
titré. Maintenant pour devenir
entraîneur, j’ai fait des stages
en Afrique et en Europe. J’ai,
notamment, l’avant dernière
licence de la Confédération
africaine de football (Caf), la
Licence A qui permet d’entraîner
les équipes nationales et les
clubs de première division des
pays africains et asiatiques.
Vous êtes
le nouveau patron de
l’encadrement technique des
Buffles depuis quelques heures.
Dites-nous comment cela s’est
passé ?
Le contact
avec les Buffles s’est fait par
l’intermédiaire de mon manager
qui est basé à Cotonou. Il était
à la dernière Coupe d’Afrique
des Nations (Can) U 20, Niger
2019. Dans nos communications,
il m’a fait part des difficultés
au niveau des Buffles FC du
Borgou. Il m’a demandé alors ma
disponibilité pour être
entraîneur du club. J’ai saisi
ma fédération (Fédération
nigérienne de football) puisque
je suis sélectionneur national
adjoint des Menas U 17. Elle n’a
pas trouvé d’objections à cela
et m’a souhaité bonne channe le
challenge à la tête des Buffles,
un club prestigieux dont le nom
fait échos dans la sous région.
Première
séance d'entraînement du coach nigérien Harouna Hamidou
Vous
prenez les Buffles à sept
matches de la fin de la saison.
Le titre, rien que le titre,
c’est le défi à relever. Ne le
trouvez-vous pas très élevé
voire risqué ?
J’aime les
challenges. Et je profite de vos
micros pour remercier vivement
le coach Bruno Goudjo (Adoula).
Il a fait un travail énorme
puisque j’ai trouvé une équipe
qui occupe la première place du
championnat. Donc, je compte
également apporter mon
expérience pour que Buffles FC
puisse atteindre son objectif,
être champion à la fin de la
saison.
Comment
s’est passée la prise de contact
avec le groupe ?
J’ai
trouvé des joueurs très ouverts.
La preuve, vous avez vu comment
s’est déroulée la séance. Elle a
été très bien faite. Nous
n’avons pas eu de problème. Vu
qu’il y a des anglophones dans
l’équipe, je leur explique de
temps en temps les consignes en
anglais. Car j’ai également un
master 2 en anglais. Vraiment,
j’ai trouvé des joueurs ouverts,
disponibles et prêts à
travailler.
Un mot à
l’endroit des supporters ?
J’invite
la population de Parakou à
sortir massivement demain à 16
heures pour nous supporter dans
notre match contre Energie FC.
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