RETOUR

 
 

 

 

 

 

 

 

 
 
     
 

Sauf autorisation de la Direction de Publication ou partenariat pré-établi, toute reprise des articles de Jipsports, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.

 
     
 

 Entretien avec Richard Assah

Président de la Fédération béninoise de triathlon (Fébétri)

à propos de la tournée détection des filles de 13 à 17 ans

(« … Je suis quand même fier du travail que nous avons abattu »)  

Richard Assah

Président de la Fédération béninoise de triathlon

 

La première phase de la tournée de détection de fille de 13 à 17ans initiée par l’ambassade de France près le Bénin a pris fin à Porto-Novo le dimanche 6 novembre 2022. A la fin de cet événement, notre rédaction a tendu son micro au président du comité d’organisation et président de la Fédération béninoise de triathlon (Fébétri). Dans cet entretien exclusif, il dresse le bilan et lève un coin de voile sur la suite de ce projet « Sport au féminin ». Lisez-plutôt…

 

Bonjour Président et merci de vous présenter à nos lecteurs qui vous découvrent ?
Bonjour monsieur le journaliste. Je m’appelle Richard Sossou Assah, président de la Fédération béninoise de triathlon.

Porto-Novo a accueilli ce dimanche 6 novembre 2022, la quatrième et dernière étape du projet « Sport au féminin » relatif à la tournée de détection des filles de 13 à 17 ans initiée par l’Ambassade de France près le Bénin. Dites nous comment avez-vous trouvé l’engagement, l’engouement des participants ?
Merci beaucoup. D’abord à première vue, il faut remercier l’autorité de la ville, le maire qui a autorisé l’occupation de l’espace, l’environnement pour la tenue de cet événement. Je remercie également le commissaire de la ville de Porto-Novo et ses agents qui nous ont permis d’avoir un environnement correct, sain sans incidents. Enfin, je vous remercie, vous hommes de la presse et tous les collègues qui nous ont aidés à faire ce travail.
Pour ce qui concerne mes impressions, je tiens d’abord à dire qu’en sport, le but n’est jamais atteint. Si le but est atteint, c’est que vous êtes déjà aux Jeux Olympiques. Or nous avons du chemin à faire. Au niveau de l’organisation, c’est vrai nous avons pris du retard pour le démarrage. On avait prévu démarrer à 08h, mais finalement c’est à 09h qu’on a lancé les hostilités. On a encore du chemin à faire, nous devons apprendre à organiser et à être ponctuel pour que les enfants n’en souffrent pas, surtout pour la catégorie d’âge que nous avons. C’est la première impression que je retiens, c’est que nous avons encore du chemin à faire en matière d’organisation d’événements.

Du point de vue des participants, il a été enregistré 25 athlètes sur la ligne de départ, dont cinq au niveau du triathlon et 20 au niveau du Duathlon. En tant que technicien, quel(s) regard(s) portez-vous sur le déroulement des différentes épreuves ?
Formidable. D’abord, j’ai été réconforté par la présence des filles au Triathlon. Vous avez tous ces moments avec moi, surtout au niveau du bassin de l’école national des armées. C’est un bassin de 15m. Mais les filles ont fait 300m, imaginer l’effort fourni. Je les félicite toutes ces filles, elles sont braves.
Les performances qu’elles ont réalisées montrent réellement que si on se met au travail, nous allons obtenir au-delà de ce que les gens exigent de nous. J’ai vraiment été fier. Je profite de votre micro pour remercier tous ceux qui ont travaillés avec ces enfants, qui les ont préparés à ce que nous ayons ce résultat aujourd’hui, surtout au niveau de l’épreuve de natation. Parce que quand on parle de Triathlon, c’est la natation. Et c’est cette épreuve qui nous a permis d’obtenir, de constater ce que nous avons vu aujourd’hui au niveau de ces filles.

Justement, parlant de performances, nous avons eu les étapes de Bohicon (le 22 octobre), de Djougou(le 29 octobre) et celle de Parakou(le 30 octobre) avant celle de Porto-Novo ce 6 novembre. Dites-nous, à l’issue de cette tournée de détection, l’arrivée, combien de jeunes filles seront finalement retenues ?
Merci beaucoup. La cagnotte veut que nous sélectionnions dix et nous sommes passés dans quatre villes, donc nous allons retenir deux par ville soit 2×4=8. Il reste deux. Et comme on le dit en bon technicien, nous allons prendre les deux meilleurs gagnants ou les deux meilleurs perdants pour compléter. Donc on aura dix noms, que nous allons publier dans la semaine. En outre, ce que je peux dire en tant que technicien, au vu de ce que nous avons observé, c’est que c’est qu’à Djougou, Bohicon et Porto-Novo, les épreuves de détection se sont déroulées sur un terrain plat, ce qui justifie du coup les très bons résultats enregistrés. Par contre, lorsque vous prenez les résultats de Parakou, les épreuves se sont déroulées au fait sur un terrain très élevé. Et cela s’est fait ressentit dans les résultats enregistrés. C’est vous dire que si, nous devons faire des regroupements pour ces enfants, il faudrait qu’on puisse les amener peut être à Parakou, pour les faire travailler sur ces montées. Ce qui fait que, lorsque nous allons les ramener sur un terrain plat, nous allons pouvoir obtenir de très bons résultats. Je suis quand même fier du travail que nous avons abattu au cours de la tournée.
 

Richard Assah (extrême gauche)


Monsieur le président, vous êtes également le président du comité d’organisation de cette tourné de détection. Dites-nous, quelle est la suite à donner à ce projet ?
Par rapport à ce projet, il nous reste deux étapes. La première étape que nous venons de finir en sous-étapes (1ère, 2ème, 3ème 4ème étape). Il nous reste deux grosses étapes. La prochaine, c’est de regrouper les meilleures femmes susceptibles pour pouvoir les encadrer après le travail. Parce que là, ce ne serait plus sur papier, mais sur leurs connaissances, leurs compétences, et sur leurs engagements. Mais nous allons faire l’effort de pouvoir retenir le minimum d’encadreurs, qui vont être regroupés avec ces dix filles retenues, probablement à Cotonou dans la deuxième quinzaine du mois de novembre. Nous allons également les regrouper et aborder la troisième phase du projet qui va consister à donner quelques informations ou formations à ces femmes là, qui auront la lourde responsabilité d’encadrer désormais ces filles pour l’avenir.

Le projet « Femmes au sport » va bientôt prendre fin. Mais la vie va continuer avec la Fédération béninoise de triathlon. Que peut-on retenir pour la suite ?
Fondamentalement ce projet « Femmes au sport » nous donne de l’appétit. L’appétit que nous avons au niveau de ces filles, c’est que désormais nous avons une base de données. Et près 70 filles dont enregistrées, avec leurs résultats et distances parcourues. Par contre, le regret que j’ai, c’est qu’on n’a pas permis aux garçons de compétir jusqu’au bout. Mais ce n’est que partie remise et nous y reviendrons.

Pour conclure cet entretien, dites-nous président, à quand le championnat au niveau de la Fédération béninoise de triathlon ?
Le championnat est probablement pour décembre. Et on notera la présence de notre ami de toujours Gab Manner. Merci à vous.

 

Richard Assah encourageant les athlètes filles
 

Propos recueillis par La Rédaction

(jipsportsbenin@gmail.com)

Site Jipsportsbenin.com,  Date de la 1ère Publication : Lundi 07 Novembre 2022 (23h58mn)

 

Adresse : 03 BP 2253 - Cotonou (Bénin) Email : jipsports@yahoo.fr  

Téléphone :  (+229) 97 07 87 70 / (+229) 94 06 23 93  - Site web : www.jipsportsbenin.com