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Privel est un des 30
meilleurs rameurs
mondiaux. Il a grandi à
Hérouville Saint-Clair
(commune française
située dans le
département du Calvados
en région Normandie), au
Grand Parc. « J’étais un
enfant à la fois
studieux et joueur. Ma
première pratique
sportive a été le
taekwondo dès l’âge de 7
ans ; j’ai également
fait de l’athlétisme par
le biais de la MJC d’Hérouville.
À l’âge de 14 ans, à
l’occasion d’un séjour
sportif, j’ai découvert
l’aviron. J’étais plutôt
doué et on m’a conseillé
de persévérer dans cette
discipline » a déclaré
l’Écureuil rameur qui a
poursuivi : « J’ai
rapidement atteint le
haut-niveau de la
compétition : au bout
d’un an de pratique
j’étais qualifié pour
les championnats de
France »
Les Jeux Olympiques et
lui, c’est une longue
histoire…
« J’ai tout fait pour y
assister dès mon plus
jeune âge. La
compétition sportive me
passionne, j’ai le goût
du challenge ! À
l’adolescence, j’ai créé
avec des amis et ma sœur
une association pour
récolter des fonds pour
aller aux JO d’Athènes
en 2004, et la Ville
nous a aidés. Le voyage
a pu se faire mais pas
pour tout le monde. J’ai
cédé ma place mais cela
n’était que partie
remise ! J’ai à nouveau
été soutenu par la ville
pour pouvoir me rendre
aux Jeux de Pékin en
2008 ! Au cours des deux
semaines de compétition,
j’ai filmé les épreuves.
Au total, je suis resté
un mois en Chine pour
découvrir le pays et sa
culture aussi. C’est en
me rendant aux JO de
Londres en 2012 que j’ai
eu le déclic : il
fallait que la prochaine
fois, je participe en
tant qu’athlète ! »
a-t-il lâché.
Agé de 33 ans, et après
une grande déception
quatre ans plus tôt,
Privel Meril Hinkati est
le premier rameur
béninois à s'être
qualifié pour les Jeux
Olympiques de Tokyo en
aviron. Un rêve
olympique qui devient
une réalité. « Lorsque
j’ai fini la course et
je me suis qualifié, je
n’ai pas arrêté de
ramer. J’ai continué à
ramer pour deux ou trois
coups de pagaies. Je
voulais juste être sûr.
J’ai attendu que le
speaker annonce que tout
le monde devait arrêter
de ramer pour m’arrêter
» a déclaré l’athlète
béninois, qui grâce à sa
brillante course au
championnat d’Afrique
d’Aviron en Tunisie le
12 octobre 2019, a
validé son billet pour
les Jeux olympiques de
Tokyo après avoir
terminé 5ème de la
finale des
qualifications de la
zone Afrique. C’est la
récompense de nombreuses
heures de travail,
d’énormément de
sacrifices pour sa
passion.
« Mes chronos sont
vraiment meilleurs que
toutes les autres années
donc je pense que j’en
ai gagné physiquement.
J’espère que j’arriverai
à concrétiser mes
progrès.
Le seul truc qui m’a
gardé motivé, c’est de
me dire que je travaille
depuis énormément
d’années pour être à ce
niveau-là, et je n’avais
pas envie de tout
perdre. Hors de question
de repartir de zéro » a
déclaré Privel
confirmant sa bonne
forme physique à
quelques mois des Jeu
Olympique avant de
conclure pour ce qui
concerne son objectif du
coté de Tokyo: « Si
j’arrive à être dans le
top 20, ce sera une
superbe performance pour
moi. Le bassin est
compliqué, il y aura
sans doute des surprises
».
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