| |
Noélie Yarigo est une
athlète internationale
béninoise de haut
niveau, spécialiste des
800m qui naquit le 26
décembre 1985 à
Natitingou, une ville du
nord-ouest du Bénin.
Après les Jeux
olympiques de Rio de
Janeiro où elle atteint
l’étape des
demi-finales, une
première pour le Bénin
depuis sa première
participation en 1972
avec une performance de
1 min 59 s 12, la
spécialiste du 800m
encore appelée « la
Guépard de la Pendjari »
sera à sa 2ème
participation aux J.O.
de Tokyo à partir du 23
juillet 2021 prochain.
En ballottage avec Odile
Ahouanwanou, qualifiée
(12ème mondiale), elle
se qualifie car elle
figure sur la liste des
48 meilleures du monde
dans sa spécialité. En
effet, elle est
actuellement 19ème
mondiale mais n’ n’a pas
réussi à battre son
record personnel des JO
de Rio. Son meilleur
temps cette saison est
de 2’00’57.
« C’était un soulagement
» a-t-elle confié au
site
lanouvellerepublique.fr/
avant de poursuivre : «
J’étais en ballottage
avec une athlète
d’heptathlon. Quand j’ai
vu qu’ils avaient dit
qu’elle était qualifiée,
j’ai demandé à mon
manager de contacter l’IAAF,
qui lui a confirmé que
j’étais bien qualifiée,
que le Bénin pouvait
qualifier deux féminines
et un homme de leur
choix. Une fois
l’information arrivée à
la fédération et au
comité olympique, le
président m’a appelé
dans les trente minute (Ndlr
: 30 Juin 2021) »
Notons au passage que la
carrière de Noélie
Yarigo commence
réellement en 2012
lorsqu’elle est
découverte par son
actuel entraîneur Claude
Guillaume lors du
championnat d’Afrique
d’athlétisme de
Porto-Novo : « En 2012,
j’ai fait la
connaissance de Claude
Guillaume, mon
entraîneur actuel. Il a
proposé de me prendre en
charge parce que depuis
mon entrée dans l’armée
je m’entraînais toute
seule. J’ai tout de
suite saisi
l’opportunité parce que
j’avais envie de devenir
une grande athlète comme
les Kényanes, les
Américaines, etc. ».
a-t-elle déclaré. Actuel
sociétaire du club
Running 41 de Blois,
elle travaille sous la
direction de son
entraîneur Claude
Guillaume.
Désormais, c’est une
course contre la montre
pour la Athlète
internationale
béninoise, qui à moins
de quinze jours de
l’ouverture des jeux,
pense pouvoir passer
sous la barre des 2’
maintenant qu’elle est
libérée de la pression.
« Maintenant que je sais
que je suis qualifiée,
je vais pouvoir me
reconcentrer sur
l’essentiel et pouvoir
me préparer sereinement
pour les Jeux Olympiques
» a-t-elle déclaré.
Les regards sont
désormais tournés vers
la finale du 800 m
prévue du 2 au 3 août
2021 prochain pour
Noélie Yarigo. Mais le
plus dur pour les
observateurs avertis de
la discipline, sera
d’une part de passer
l’étape des séries du
800 m, dans la nuit du
29 au 30 juillet 2021,
ou lors des demi-finales
le 31 juillet 2021. «
J’aimerais beaucoup, ça
serait vraiment une
belle histoire. Je peux
envisager une belle
aventure à Tokyo.
Là-bas, tout peut
arriver » a confié la
demi-finaliste de Rio
2016. |
|
