« Ça
fait plaisir, c’est un combat de
gagné. On aurait aimé avoir la
médaille d’or mais, cette
médaille de bronze, ce n’était
pas gagné Open
Logée dans la série 1, la
karatéka béninoise, Océanne
Ganiéro entame son troisième
open de paris consécutif face à
une adversaire serbe, Lucic
Suzana sur les tatamis du stade
Pierre de Coubertin dans la
catégorie Kumité -55 kg. A ce
rendez-vous de l’élite mondiale
du karaté, la 35ème au ranking
de la fédération internationale
de Karaté a comme objectif de
grappiller le maximum de points
dans la course aux Jeux
olympiques Tokyo 2020. Pour
relever ce défi, la sociétaire
du club français Samouraï 2000 a
préparé la compétition pendant
une dizaine de jours au Mans sur
les tatamis du dojo
Alice-Milliat aux côtés des
karatékas de plusieurs équipes
nationales. « J’ai eu la chance
de m'entraîner ces derniers
jours grâce à mon club le
Samouraï 2000 avec les meilleurs
mondiaux dont pas mal qui sont
dans ma catégorie », se
réjouit-elle. Porte-flambeau du
karaté béninois Océanne regagne
l’emblématique stade Pierre de
Coubertin avec un état d’esprit
irréprochable. « Cela m'a permis
de prendre pas mal
d'informations et mieux affûter
mes armes. Du coup je pars
sereine et confiante sur cette
compétition », a-t-elle confié.
59 athlètes provenant de 44 pays
se sont engagées à la Premier
League Paris 2020 dans la
catégorie kumité -55 kg.
Depuis son arrivée dans
l’hexagone, Océanne Ganiéro
enchaîne les compétitions avec
comme rêve d’hisser les couleurs
nationales dans le ciel du pays
du soleil-levant (Japon) pour la
première du karaté aux
olympiades.
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