Lamine
Badiane, journaliste Sénégalais et
Chargé de la Communication de Fiba
Afrique
« C’est vrai
que ce qui était important, c’est
d’échanger. Échanger avec mes petits
frères par rapport à une compétition que
je connais bien, la coupe d’Afrique des
Nation, une compétition que j’ai pu
couvrir à partir de 1986.
Une compétition que certains vont
découvrir pour la première fois et il
était important de leur dire comment ça
va se passer, surtout que c’est en
Egypte un pays assez particulier où des
difficultés peuvent surgir »
Franck
Simon, journaliste à France Football
« Les
journalistes sportifs béninois vont se
retrouver sur un sol étranger, en
l’occurrence sur le sol égyptien à la
Coupe d’Afrique des Nations entre le 21
juin et le 19 juillet. Il revient à eux
de bien représenter la presse sportive
de leur pays et avoir un comportement
digne je pense des valeurs du Bénin, de
ne pas se comporter en supporter, ne pas
venir au stade en maillot. Se respecter,
c’est aussi respecter le public
béninois, c’est aussi respecter les
confrères ailleurs ; Être digne alors de
la qualification de son équipe
nationale. Eux ils se sont qualifiés et
vous les médias, vous êtes là pour
témoigner de ce qu’ils vont accomplir
sur le sol égyptien. Ensuite, que les
journalistes béninois soient fiers et
aient envie d’encourager, ce n’est que
naturel mais il faut garder une petite
distance et ne pas se substituer aux
rôle de supporters. Nous nous sommes là
les journalistes pour rapporter, pour
témoigner les faits, pour les restituer,
pour les analyser ensuite. Et c’est ce
qu’on attendra des différents médias du
Bénin, je pense qu’ils seront aptes à le
faire. Certains ont du vécu, d’autre
auront le bonheur de découvrir la Coupe
d’Afrique des Nations et à ceux-là, je
souhaite évidemment une bonne
découverte, une bonne arrivée sur le sol
égyptien. Et puis ensuite, si l’équipe
du Bénin va loin dans la compétition, je
pense qu’ils seront très heureux à la
fin des matchs de fêter entre eux, de
festoyer entre eux ; ils auront le temps
de le faire. Et c’est ça aussi le
Bonheur, c’est d’échanger, ils le front
avec les autres médias, les médias des
23 autres pays qui seront présent,
profiter de cette plate forte qu’est la
Coupe d’Afrique des Nations pour
collaborer, échanger des expériences,
pour ensuite se retrouver au moment venu
ici au Bénin ou ailleurs ».
Propos recueillis par Larios Adjagbénon