Le covid-19 n'est pas seulement
la chose des asiatiques et
américains, encore moins des
africains. Cette pandémie bat
aussi son plein en Europe, un
continent dans lequel le
coronavirus a connu une
ascension fulgurante. Depuis
plusieurs mois que cette crise
sanitaire a commencé, certaines
catégories de sportifs n'ont
plus pris le chemin des terrains
pour exercer leur passion.
Daouda Yacoubou, également dans
le cas, n'a d'autre choix que de
s'adonner à des entraînements de
façon individuelle. Depuis le 14
mars 2020, date à laquelle il a
joué son dernier match avant que
le coronavirus ne fasse son
apparition, il n'a plus retrouvé
les espaces adéquats pour
exercer pleinement sa passion. «
Depuis le mois de mai, confiné
chez nous, nous suivons des
programmes entraînements
individuels de 5h par jour
(2h30' en matinée et 2h30' en
soirée). En journée nous passons
du temps avec les amis avec la
Playstation. Ce n'est pas du
tout facile rester entre 4 mûrs
pendant des mois, finalement on
s'est habitué. C'est devenu
notre quotidien et on y prend
vraiment beaucoup de plaisir »,
a t-il déclaré.
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Ce travail sérieux de 5h
quotidiennement, lui permet
quand même de garder la forme et
en même temps se préparer pour
recommencer les compétitions
avec beaucoup plus d'ardeurs.
L'ancien sociétaire de L'Étoile
filante de Ouagadougou a avoué
que ce n'est pas facile de
rester dans ses quatre coins
pendant des mois. Un confinement
qui, par la suite est devenue
une habitude pour lui. Après les
entraînements, le jeune
volleyeur formé à Sakaré
Volleyball Club passe du temps
avec ses amis en jouant à la
PlayStation. « Le confinement a,
d'une part, permis de connaître
de talents cachés en chacun de
nous comme la danse et la
cuisine ; il a d'autre part,
permis d'apprendre beaucoup sur
soi, et sur la vie », a t-il
martelé
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Vivement que les compétitions
reprennent pour permettre à
Daouda Yacoubou et à ses pairs
de vite retrouver le chemin des
aires de jeu. Puisque notre
Écureuil volleyeur qui, après
plusieurs années passées au
Qatar, piaffe d'impatience
d'aller démontrer en Turquie,
avec Alanya Belediyespor son
nouveau club, tout son
savoir-faire avec ses frappes
minutieuses de sa main droite
fétiche. En effet, après un
séjour remarquable avec Al Sadd
Sport Club de Doha au Qatar, le
volleyeur international béninois
âgé de 25ans (né le 12 Juillet
1995) et fort de ses 1,97m pour
82 kg pense déjà à la reprise
avec son nouveau club pour de
nouveau défis. « Avec le respect
strict des mesures imposées, la
vie revient petit à petit à la
normale. La reprise est même
pour bientôt. Nous allons
oublier ces moments de léthargie
», a t-il conclu.
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