Mathieu Gnanligo n'est plus sur
la piste d'athlétisme depuis
2016. Devenu coach au terme de
sa brève carrière, le jeune
sportif de 34 ans continue ses
études à L'Inseps, à
l'université Cheick Anta Diop de
Dakar. Il travaille avec ses
pensionnaires, aux côtés de
Alain Smail dans le cadre de son
mémoire de master Staps. Au
terme de sa brève et brillante
carrière en 2015 à 29 ans, il a
décidé de commencer une nouvelle
carrière, celle d'encadreur, ce
qu'il a toujours souhaité. Il
abat un travail sérieux avec les
jeunes du centre et profite
également de l'expertise de
l'encadreur principal afin de
pouvoir être bien aguerri en
terme d'expériences. Mais le
travail avec les jeunes athlètes
du centre a pris un coup à cause
de la pandémie covid-19. Cette
pandémie, qui a atteint beaucoup
de monde au Sénégal, a engendré
l'arrêt de beaucoup de choses
dans le pays. Mathieu Gnanligo
et sa troupe n'en sont pas
épargnés dans le domaine du
sport. Le risque d'être atteint
par cette pandémie est devenu
grand et il fallait mettre une
pause. « Présentement, tous
nos athlètes sont rentrés chez
eux et on ne reprendra qu'à la
fin de la pandémie », a t-il
lâché.
|
Actuellement, ses pensionnaires
sont dans leurs concessions
respectives et n'attendent donc
que la fin de la pandémie avant
de retrouver le chemin du centre
et des pistes. « C'est une
période difficile pour les
athlètes et les coachs., mais on
essaye de s'adapter de loin avec
des programmes appropriés, pour
que les athlètes puissent
travailler sans interruption
chez eux avant la reprise
effective » a poursuivi l'ex
sprinteur international
béninois, désormais contraint de
rester loin des pistes et de ses
pensionnaires. Cette situation
qui a d'ailleurs une
répercussions sur la rédaction
de mémoire. Mathieu Gnanligo
reste optimiste pour la suite
car, une chose est sûre, la
pandémie connaîtra sa fin et les
activités vont reprendre. «
L'essentiel est de garder le
moral haut et de travailler
ardemment afin de pouvoir garder
la forme avant la reprise
effective », a t-il conclu.
|
Né le 13 décembre 1986 à
Porto-Novo, et fort de sa grande
taille de 1,80 pour 77 kg le
spécialiste des 400m, malgré son
court passage en pro, a quand
même raflé des médailles
importantes pour le Bénin.
Ainsi, aux jeux de la
francophonie en 2005 à Niamey,
il finit médaillé d'or avec un
chrono de 46s 43'. En 2009,
toujours aux jeux de la
francophonie à Beyrouth, il
termine médaillé d'argent avec
un chrono de 46s 03'. Lors des
jeux africains d'Alger en 2017,
il quitte la compétition avec
une médaille de Bronze suite à
une performance de 45s 89'.
Du coté de la capitale du Bénin
Porto-Novo, lors des
championnats d'Afrique
d'Athlétisme de 2012, il a
terminé à la 4ème place avec un
chrono de 45s 82', un record
personnel. Notons enfin que tout
au long de sa carrière, il a
amélioré ses performances avec
les statistiques. Un idéal pour
un athlète de son rang qui va
certainement transmettre ce
pléthore d'expériences acquises
à la jeune génération. Mais en
attendant, ce sont ses jeunes
pensionnaires du centre à Dakar
qui en bénéficie, en attendant
pourquoi pas ses frères du
Bénin, qui ne demandent pas
mieux.
|