«...La position de la
CASB ne sera pas celle d’une
capitulation, mais plutôt
celle du réalisme, de la
conviction et de la
responsabilité » a
déclaré Idrissou Ibrahima,
président de la
Confédération africaine des
sports boules, à propos de
l'organisation du
championnat du Monde.
Cotonou, la capitale
économique du Bénin abrite
la 50ème édition du
Championnat du monde de
pétanque. A huit mois, de
l'échéance, l'infrastructure
qui doit abriter la
compétition et surtout
accueillir les boulistes
venus des quatre coins du
monde n'est toujours pas
prête. Une situation qui
préoccupe l’Honorable
Idrissou Ibrahima, qui a mis
la Fédération béninoise de
pétanque au-devant de la
scène, afin de situer les
responsabilités. « Dans
l'ordre normal des choses,
la fédération est
responsable devant la
Confédération et doit
pleinement assumer sa
responsabilité dans toute
compétition octroyée à un
pays par l'instance
supérieure» a-t-il fait
savoir.
Pour Garba Yaya, président
de la Fédération béninoise
de pétanque, le retard
accusé dans la construction
du boulodrome est en majeure
partie dû à la crise
sanitaire liée à la pandémie
de coronavirus qui n'a
épargnée aucune couche du
monde. « En raison du
Covid-19, il y a des
transactions qui sont
bloquées et s'affenent les
délais de route de la mise
en place des infrastructures
à implanter au Bénin »,
a déclaré le patron de
l’instance de gestion de la
pétanque au Bénin, avant de
rassurer : « Mais très
incessamment, selon les
dires du ministre des sports
lors de la dernière
rencontre, les travaux vont
démarrer, et tout cela se
passera dans les règles de
l'art ».
s
Garba Yaya
Le Président de la
Fédération béninoise de
pétanque
Prenant à nouveau la parole,
le président de la
Confédération africaine des
sports boules (CASB) a
énuméré quelques directives
issues d'une séance de
travail tripartite
(Président de la fédération
internationale de pétanque
et jeu provençal,
architectes et sociétés
spécialisées en boulodrome,
en présence du ministre des
sports béninois), tenu
courant mars à Paris sur le
projet de construction dudit
boulodrome. Ainsi, il en
ressort trois points
essentiels, notamment «
ériger un simple hangar de
circonstance pour décembre
2022, en lieu et place d'un
boulodrome, construire un
boulodrome plus élaboré
au-delà de décembre 2022, et
qui nécessitera un délai de
décembre 2022, qui
nécessitera un délai de 14
mois ou bien enfin,
construire un joli, beau et
jamais vu au Bénin et en
Afrique, un boulodrome qui
tiennent compte des plans
architecturaux modernes
français, qui nécessitera un
délai de 18 mois ». Face
à ce dilemme, la
confédération affiche sa
volonté de voir l'évènement
mondiale reporté. Une
décision partagée par Julien
Minavoa, président du Comité
national olympique et
sportif béninois, qui
souhaite voir le Bénin
révélé par cette compétition
de si haute envergure. «
Lorsque vous organiser une
compétition de cette
envergure, vous devenez une
vitrine. Le monde entier
braque ses projecteurs sur
vous, nous n'allons pas donc
se permettre de présenter
notre pays sous cette aspect
» a d’entrée déclaré Julien
Minavoa président du
CNOS-Ben, qui a pour clore
ses propos lâché : « Que le
délai normal, soit accordé
aux architectes déjà prêt
afin que nous ayons les
infrastructures qui
correspondent à l'image
actuel qui est perçu de
notre pays dans tout le
monde entier ».
Julien Minavoa
Le Président du Comité
national
olympique et sportif
béninois