« C'était une course
mouvementée et on devrait
s'y attendre vu qu'on a
dévoilé nos capacités hier »
a déclaré Paul Daumont, le
premier à franchir la ligne
d'arrivée à Djougou.
Deuxième après la première
étape dominée par les
cyclistes burkinabés, les
100 Km de la distance «Toucountouna
- Djougou » ont été très
disputés. Décidée à remonter
au classement, les
différentes équipes de ce
16ème Tour cycliste se sont
très tôt positionnées à
travers des attaques à la
hauteur de Kouandata. Mais
l'expérience des burkinabés
a primé et les a amené, à
toujours contrôler la course
et a fait parler leur rythme
sur le vélo. Les autres
cyclistes répondent
notamment l'équipe 1 du
Bénin conduisant au
regroupement du peloton au
km 28 de l'arrivée avant que
le travail d'équipe des
burkinabés au sprint final
au km 4, ne permette à Paul
Daumont de l'emporter au
timing (2s de plus) avec un
temps de 2h39min32s devant
le cycliste Ivoirien Sanogou
Abou qui vient en deuxième
position avec le même temps
et Idrissou Bachiki, le
meilleur béninois de la
première étape qui vient
confirmer sa bonne forme de
l'entame de ce Tour. Il
réalise un chrono de
2h39min34.
Idrissou Bachiki classé 3ème
Confirmation de l'objectif «
Maillot Jaune » pour les
étalons cyclistes avec le
capitaine âgé de 21ans Paul
Daumont qui s'offre sa
deuxième victoire d'étape. «
Je pense que la bonification
n'est pas notre objectif. On
a des minutes d'avance sur
nos adversaires. Maintenant
si on travaille pour la
bonification, ça va être
pour conserver les maillots
des sprints intermédiaires
si non l'objectif reste de
conserver le maillot jaune »
a précisé Paul Daumont.
Septième à l’issue de la
première étape, le béninois
Idrissou Bachiki permet au
Bénin de revenir sur le
podium après 17 ans
d'absence. Une arrivée qui
connut la présence du
président Ali Sourakatou
Yaro de la Fédération
béninoise de volleyball à
côté de la Fédération sœur
de cyclisme, tout comme l'ex
ministre des sports du Bénin
Didier Aplogan.
Notons enfin que la
troisième étape va être un
criterium dans la cité des
kobourous (Parakou) pour une
distance de 105 km.