« Je suis satisfait à
80%. Les 20% c'est pour
l'amélioration de la
prochaine étape du tour du
Bénin, c'est-à-dire que nous
allons essayer de mettre la
barre à 90 ou à 100%. Nos
partenaires sont satisfaits,
ils ont été bien servis sur
Canal+ et sur TV5, ils sont
contents. Et déjà, ils
s'alignent pour l'année
prochaine. En termes
d’innovations pour l'année
prochaine, aucun
journaliste, aucun membre de
la sécurité n'aura pas à
poser des questions. Tout
sera balisé avant, car le
livre de route qui sortira
beaucoup plutôt sera
distribué à tout le monde,
tout comme les dossiers de
presse qui sortiront
beaucoup plus tôt et qui
seront distribués à tout le
monde. Il n'y aura plus de
question de où est le
départ?, Où est l'arrivée ?
En plus, il y a une
formation à l'endroit de
tous les journalistes qui
souhaiteraient savoir
comment parler du cyclisme,
parce qu’en réalité vous ne
connaissez pas le cyclisme,
vous connaissez le football.
Je vous mets à défis en vous
disant que vous ne
connaissez pas le cyclisme,
le cyclisme est très
particulier, les règles sont
particulières. Et grâce à
ceux qui peuvent réellement
analyser le comportement de
l'équipe burkinabés, le
comportement de l'équipe
béninoise, le comportement
des ivoiriens en sachant
bien sûr que, si nous sommes
classés deuxième au
classement général par
équipe, il faut savoir qu'il
y a des équipes qui sont
éliminées dedans. Il y a des
règles qu'il faudrait
connaître, donc il y a une
formation pour les
journalistes qui voudraient
savoir ce que c'est que le
cyclisme pour pouvoir
arriver à mieux analyser les
résultats. Il faut savoir
que le Burkina à 30ans de
vélo. Et pour ce qui
concerne l'équipe béninoise,
il y a certains qui ont cinq
ans de vélo, d'autres comme
Sodjede Ricardo, un an de
vélo, et il est dans leur
pattes, c'est absolument
merveilleux.
Romuald Hazoumè (à gauche)
avec Paul Daumont
vainqueur du tour
Aujourd'hui nous aurons des
grandes machines auxquelles,
quand il y aura des courses
aux États-Unis ou à Paris,
nous pouvons de Porto-Novo,
ou de Djougou participer à
cette compétition. Ils ont
des téléphones, ils ont le
wifi et ils vont participer
en temps réel à la course.
Ils vont courir avec des
professionnels, ils vont
s'améliorer. Mais derrière
les ordinateurs, il y aura
des spécialistes qui vont
analyser les résultats de
chacun et ces résultats ne
sont pas les résultats de
courses, mais plutôt les
résultats de sa puissance,
de son énergie, de savoir si
c'est un coureur puissant,
si c'est un coureur qu'on
peut engager dans un club
qu'on appelle club
continental.
Voilà comment cela va se
passer. Il faut rappeler que
beaucoup d'équipes qui ont
pris part à cette édition du
tour cycliste, sont venus la
veille, l'équipe béninoise
était déjà là, donc il y a
une forme d'observation au
début, ce qui a fait que la
moyenne était basse, mais
c'est très satisfaisant
d'avoir la moyenne qu'ils
ont fait.
Les cyclistes béninois à
savoir Idrissou Bachiki,
Soudji Romuald, et Ricardo
Sodjede ont fait des chutes
à Lokossa et les chutes ne
leur permettent pas d'être à
100%. Voilà la réalité, mais
dans l'ensemble et sur le
plan organisationnel de
l'équipe béninoise, je suis
également satisfait ».