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Tonon Pierre Koffi,

Secrétaire Général de la Fédération Béninoise de Basket-ball et 2ème Commissaire de la éliminatoires zone 3 Afrobasket U18 masculin et féminin

« Pour se qualifier, le Bénin doit gagner le Burkina de plus de trois points »

Tonon Pierre Koffi

 

Depuis le samedi 2 juillet 2016, Le Hall des Arts, sports et Loisirs de Cotonou sert de cadre aux rencontres des éliminatoires zone 3 Fiba Afrique du championnat d’Afrique des Nations masculin et féminin. A l’issue des rencontres de la phase aller, notre rédaction a tendu son micro au Secrétaire Général de la Fédération Béninoise de Basket-ball. Dans cet entretien exclusif, il jette un regard sur le niveau technique de la compétition et revient sur le bilan de la participation des sélections nationales du Bénin. Lisez plutôt !!!

 

Bonjour monsieur Tonon, nous sommes à la fin des matchs de la phase aller de ces des éliminatoires zone 3 Fiba Afrique du championnat d’Afrique des Nations masculin et féminin. Quel bilan global faites-vous à mi-parcours de la compétition ?

Je pense que l’équipe de la Côte d’Ivoire est nettement au-dessus des deux autres équipes. La preuve est qu’elle n’éprouve pas grandes difficultés à avoir ses victoires.  Maintenant, le Burkina et le Bénin semblent être des équipes de forces égales. Le Burkina a remporté hier (Ndlr : lundi 4 juillet 2016), vous-même vous avez vu que c’est après la prolongation. Le Bénin aurait pu aussi remporter après cette prolongation, mais la chance a été du côté du Burkina. Maintenant, chacune des équipes a encore la possibilité de se rencontrer dans la phase retour. C’est sûr qu’entre le Bénin et le Burkina, l’équipe qui se prendra un peu plus au sérieux pourra se qualifier. Étant donné que ça va être difficile que l’une d’entre elles gagne cette équipe de la Côte d’Ivoire, qui est nettement au-dessus des deux autres équipes. Si le Bénin fait un effort, il pourrait peut-être renverser la vapeur à son profit. Dans ce cas, il faut pouvoir gagner le Burkina de plus de trois points puisque le Burkina a eu sa victoire sur le Bénin de trois points.

 

Quelle analyse sur le niveau technique de la compétition ?

Le niveau généralement en dehors de la Côte d’Ivoire qui présente un niveau un peu plus acceptable, les autres c’est passable. C’est très passable au niveau des deux autres équipes. Ce sont des jeunes joueurs, 18 ans. Mais le niveau des 18 ans ailleurs est beaucoup plus meilleur que ce nous présente ces équipes. Je ne sais pas comment elles ont été préparées. C’est ce que nous voyons ici, c’est de ça qu’on parle.

 

Que peut-on retenir aujourd’hui du point de vue lien entre la stratégie de travailler à la base et l’organisation de cette compétition au niveau de la Fédération béninoise de Basket-ball ?

Je souhaiterais qu’on fasse la part des choses. Entre l’option que le comité exécutif a faite de préparer la base et cette compétition je pense, le lien est que ce qui existe, on ne va pas laisser tomber pour dire qu’on est entrain de préparer la base. La base préparée est entrain d’être préparée. Maintenant, c’est dans l’optique de préparer la base qu’on permet aux juniors, les cadets ont été regroupés cette année pour une préparation. Il n’y avait pas de compétition des cadets. Il y a une compétition des juniors, on s’est dit donc on va voir les juniors. Pendant ce temps, il y a les cadets qui sont entrain d’être préparés et progressivement, peut-être à la fin du mandat de ce comité exécutif un produit peut sortir et permettre au Bénin de mieux discuter. Mais, ça ne va pas être en quelques années. Le travail doit être fait depuis les associations, depuis la base. Et c’est pour ça que chaque année, on fait l’effort de faire la formation des entraîneurs, des arbitres, de tous les cadres techniques parce que la valeur du niveau d’une équipe ça dépend de tous ces cadres techniques là. Ça dépend aussi de l’environnement dans lequel se trouvent les équipes. Si les équipes n’ont pas un bon environnement, les techniciens ont beau fait. Ça ne donnera rien. Mais ici, le niveau de l’équipe c’est ce que le Bénin a actuellement. Et ces enfants, ils ont découvert ce que ceux des pays limitrophes ou des pays de la zone 3, font. Ça fait parie des informations dont ils ont besoin pour pouvoir se remettre en cause et savoir qu’ils ont encore du chemin pour se préparer et se rapprocher du niveau des meilleurs de la zone 3, qui n’est pas forcément le niveau des autres zones.  Je prends par exemple l’Angola et les autres, le niveau est encore au-dessus. Donc, le Bénin dans cette stratégie, a choisi de faire cette compétition pour permettre à nos jeunes de découvrir le niveau international, ne serait qu’ici, ce qui est de notre zone. Ça leur permettrait a ce qu’eux-mêmes prennent conscients que dans leur formation qu’ils se disent si on faisait déjà grosse tête, on a vu des gens qui sont venus nous écraser. Donc, il va falloir qu’on se prenne au  sérieux pour apprendre. Voilà, ce que moi je peux répondre de la liaison entre la stratégie de travailler à la base et l’organisation de cette compétition. L’organisation de la compétition fait partie des stratégies de développement à la base. 

 

Propos recueillis par Larios Adjagbénon

lariosfr1@yahoo.fr

Site "Jipsports", Date de la 1ère Publication : Mardi 5 juillet 2016 (23H40MN)

 
 

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