Bonjour
monsieur
MINAVOA,
comment se
porte la
famille de
l'olympisme
au Bénin ?
Je commence
par saluer
tous les
lecteurs e
« Préférence
Magazine »
ainsi que
ceux qui
d’une
manière ou
une autre
contribuent
à sa
rédaction et
à sa
parution
régulière.
La famille
de
l’olympisme
au Bénin
qui, il y a
presque
quatre ans
en arrière
comptait une
vingtaine de
fédérations
membres se
trouvent
aujourd’hui
avec la
trentaine.
Rien qu’à
s’en tenir à
cette
évolution
quantitative
l’on
pourrait,
sans verser
dans un
optimisme
béat, se
satisfaire
de dire que
la famille
se porte
bien. La
suite du
présent
entretien
nous dira le
reste.
Le 17 mars
2016
dernier,
vous avez
bouclé trois
années à la
tête du
CNOSB.
Pouvez-vous
monsieur le
Président,
nous dresser
un bref un
bilan à la
tête de
l'olympisme
béninois à
moins d'un
an de la fin
de votre
mandat ?
La primeur
d’un bilan
de nos
actions, si
bref
soit-il ne
saurait
échapper à
nos
mandants,
c’est-à-dire
à nos
fédérations
membres.
Toutefois,
il est
loisible de
dire que
notre bilan
se laisse
dire, pour
ne pas dire
qu’il est
tour
visible.
D’autant que
l’essentiel
de nos
actions non
seulement
sont
du concret
mais
également
ouvertement
clamées et
diffusées
par nombre
d’organes de
presse. Mais
il ne serait
pas exagéré
d’indiquer
que nos
actions
étaient
orientées
sur trois
domaines
stratégiques
à savoir :
1°) Le cadre
de vie et
les
conditions
de travail
(voir
changement
au niveau du
siège) ; 2°)
La formation
des acteurs
(administratif,
coach et
autres
officiels) ;
3°) La
présence du
CNOSB à tous
les fora
marqués par
de
substantielles
contributions.
Lors de
votre prise
de fonction,
vous vous
êtes fixés
un certains
nombre
d'objectifs
dont ceux de
"Continuer
par compter
sur la
solidarité
olympique et
surtout sur
l’Etat
Béninois,
les
opérateurs
économiques,
etc. ;
Mettre un
point d’ogre
à faire
comprendre
au mieux le
CNOSB à la
Presse ;
Poursuivre
grâce à la
Solidarité
Olympique,
la mise en
œuvre des
programmes
en faveur
des athlètes
à travers
les bourses
olympiques,
les
subventions,
etc.:
Assurer la
promotion
des valeurs
olympiques à
travers les
cours de
médecine de
sport, la
vivacité
environnementale
dans le
sport, etc.
; Doter le
CNOSB d’un
siège avant
la fin du
mandat ;
Créer au
sein du
CNOSB une
structure
chargée de
la formation
et le
recyclage
des acteurs
du mouvement
sportif
béninois et
de la
sous-région,
en cours
avancé en
management
du sport ;
Activer
d’avantage
les
relations
entre le
CNOSB et les
institutions
de l’Etat,
le monde des
affaires,
les médias.
Dites-nous
monsieur le
Président,
quel est
l'objectif
qui vous
tient à cœur
et que vous
pensez
réaliser
avant la fin
de votre
mandat?
Je vous
remercie
d’avoir
suivi et
retenu de
manière
détaillée
les
ambitions
qui étaient
les miennes
ainsi que
celle de mon
Bureau
Exécutif à
notre
élection le
17 mars 2013
et qui
avaient été
publié. Nous
nous y
attelons
avec
l’espoir que
nous y
arriverons.
Tous les
acteurs du
mouvement
sportif
national
sont
conscients
qu’ensemble
nous devons
redorer le
blason de
notre sport.
Il est vrai
que la
gouvernance
politique
passée, n’a
pas du tout
favorisé la
symbiose
souhaitée.
Fort
heureusement,
nous avons
tenu, devant
tous les
assauts
nourris et
pensons
qu’avec la
rupture et
le nouveau
départ, les
choses iront
pour le
mieux.
Quelle sera
la suite de
votre
feuille de
route pour
les derniers
mois de
votre
mandat?
Evidemment
en plein
dans la
finalisation
de la
composition
en matière
du nombre
d’athlètes
devant être
accompagné
aux Jeux
Olympique de
Rio 2016. Il
nous faudra
rechercher
les
ressources
pour assurer
le voyage
par avion et
les
commodités
indispensables
pour une
participation
honorable de
la
délégation
béninoise.
Ensuite, dès
le retour
des Jeux
Olympiques,
s’engager
dans la
rédaction
des
différents
rapports et
la
préparation
pour la
convocation
de
l’Assemblée
Générale
Elective
devant se
tenir le
dernier
week-end
avant le 17
mars 2017.
Vos grandes
réalisations
après trois
années et
saluées par
la famille
du sport
béninois,
n'ont
certainement
pas été
possible
sans
difficultés,
votre
parcours
ayant été
parsemé
d'embûches.
Monsieur le
Président,
pouvez-vous
lever un
coin de
voile sur
quelques
difficultés
auxquelles
vous avez
été
confronté à
ce jour dans
l'accomplissement
de votre
mission?
Vous le
savez très
bien et fort
heureusement
aujourd’hui,
plus
personne ne
s’en cache.
Ma plus
grosse
difficulté a
été
l’adversité
féroce
injuste et
dévastatrice
à laquelle
je m’étais
vu
confronter,
rien que
pour avoir
appuyé sur
la sonnette
d’alarme en
ma qualité
de Président
du Comité
National
Olympique
(CNO) de mon
pays, par
rapport à la
décision du
Conseil des
Ministres
ayant
ordonné le
retrait
d’agrément à
la
fédération
Béninoise de
Football.
Aujourd’hui,
notre
football est
totalement
plombé et
tout le
monde oublie
qu’il ne
saurait en
être
autrement.
Les acteurs
se sont
terrés
et n’osent
plus ouvrir
la bouche.
Monsieur le
Président,
selon vous
quels sont
les
véritables
maux dont
souffrent
notre sport
?
Les
véritables
maux de
notre sport
ont noms
1°) La
mauvaise
gouvernance ;
2°) La
navigation à
vue (sans
vision) ;
3°)
L’incompétence
dans le
management
des
organisations
sportives et
olympiques ;
4°)
L’encadrement
technique
totalement
sclérosé.
7°) Revenons
si vous le
permettez
aux prochain
Jeux
Olympiques
d'été prévus
à Rio de
Janeiro en
août
prochain. On
constate que
plusieurs
tournois
qualificatifs
s'organisent
et plusieurs
athlètes
béninois ont
déjà fait
leurs adieux
à cette
compétition
olympique
très prisée.
Pouvez-vous
nous dresser
un bref
bilan de la
préparation
de nos
athlètes?
1°) Du point
de vue de la
préparation
de nos
athlètes, je
peux vous
assurer que
mi-2014,
notre CNO a
cru devoir,
grâce à
l’appui de
la
solidarité
olympique,
placer et
financer la
préparation
de deux
athlètes de
taekwondo,
un de judo,
trois de
l’athlétisme
et un en
boxe dans
des centres
accrédités
par leurs
fédérations
internationales
respectives.
Il n’y a eu
aucun apport
de l’Etat
dans ce
cadre ; 2°)
Résultats,
aujourd’hui,
nous en
sommes à
attendre les
championnats
d’Afrique
d’Athlétisme
pour boucler
l’effectif
de notre
délégation.
De source
bien
informée,
nous
apprenons
que le CNOSB
n'est pas
impliqué
dans la
préparation
des
athlètes, le
Ministère
des Sports
que dirige
Safiou
Idrissou
Affo, ayant
décidé de
s'adjuger
des
attributions.
Confirmez-vous
l'information?
Cela
explique
t-il la
cascade
d'échecs
enregistrés
par nos
athlètes qui
prépare ces
jeux ?
Je peux vous
l’affirmer
et vous
confirmer
cette
information
que vous
évoquez. Les
échanges de
courriers
officiels
entre le
Comité
National
Olympique et
Sportif
Béninois
(CNOSB) et
le Ministère
de la
Jeunesse,
des Sports
et Loisirs
(MJSL) dans
le temps
sont là pour
en
témoigner.
Le drame,
c’est depuis
l’approche
des Jeux
Africains au
point
qu’aucune
prévision
donc aucune
action n’a
été faite
pour la
préparation
de nos
athlètes
pour les
Jeux
Olympiques,
en dehors de
celles
citées plus
haut.
Conséquences,
nous ne
devrons pas
être surpris
des
résultats
piteux de
nos
athlètes.
Revenons
monsieur le
Président au
cas de
Privel
Hinkantin
qui n'a pas
pu se
qualifier
pour les
J.O. et qui
pourrait
profiter du
principe de
l'universalité
pour
défendre les
couleurs du
Bénin à Rio
de Janeiro.
Nous
apprenons
que vous
vous battez
pour cet
athlète
prisse faire
le voyage de
Rio de
Janeiro.
Qu'en est-il
exactement
monsieur le
Président ?
Oui, le
CNOSB se
réjouit
d’avoir
découvert
notre jeune
compatriote
Privel
Hinkantin,
courageux
pratiquant
d’aviron. Il
n’a
malheureusement
pas réussi à
se qualifier
pour les
Jeux
Olympiques
de Rio 2016.
Il est vrai
que le CNOSB
a sollicité
qu’il
bénéficie du
système
d’invitation
appelé
« Wild
Card », au
cas où la
Fédération
Internationale
d’Aviron en
serait
favorable au
vue de ses
performances.
Mais nous
sommes au
regret de ne
plus pouvoir
compter sur
cette
possibilité.
Nous
espérons que
Privel saura
prendre son
mal en
patience
pour les
Jeux de
Tokyo 2020.
Le CNOSB
envisage
déjà de
l’inscrire
sur la liste
de ses
prochains
bénéficiaires
de bourses
olympiques
pour de
meilleures
préparations.
Un autre cas
qui fait le
chou gras de
l'actualité
au Bénin,
c'est celui
de l'Athlète
Noélie
Yarigo qui a
décroché son
billet
qualificatif
pour les
J.O., mais
qui devra
d'abord voir
sa
participation
validée
après une
inscription
de sa
fédération
mère,
entendez la
Fédération
Béninoise
d'Athlétisme.
Ici, un
conflit
entre son
entraîneur
et le
président de
la
Fédération
Béninoise
d'athlétisme
pourrait
hypothéquer
sa
participation.
Monsieur le
Président,
le CNOSB a
t-il été
informé de
cette
situation
conflictuelle?
Dans le cas
affirmatif,
quelle
solution
pouvez-vous
suggérer
pour dénouer
ce conflit?
La situation
qu’évoque
cette
question,
est réelle
mais
aujourd’hui
déjà
conjuguée au
passé.
L’athlète
figure en
Noélie
Yarigo bonne
place dans
la
délégation
du Bénin
pour les
800m aux
Jeux
Olympiques
de Rio 2016.
Seulement
qu’il faut
avouer que
la situation
de son
entraîneur
est beaucoup
plus
compliquée
du simple
fait que ni
la
Fédération
béninoise
d’Athlétisme,
ni le Comité
National
Olympique
(CNO) ne
saurait
inscrire
officiellement
un individu
dont la
qualité
encore moins
le domaine
de
compétence
ne figure
sur aucun
répertoire
officiel.
En
définitive,
peut-on
espérer une
large
participation
des athlètes
béninois aux
prochains
Jeux
Olympiques
d'été prévus
à Rio de
Janeiro du 5
août au 21
août 2016?
Je l’ai déjà
dit, plus
haut les
athlètes
béninois
seront
forcément
présents aux
cotés de
ceux de tous
les 206
Comité
Nationaux
Olympique
(CNO)
membres du
Comité
International
Olympique
(CIO) du 5
au 21 août
2016, pour
prendre part
aux Jeux de
la XXXIème
Olympiade.
Depuis votre
prise de
fonction à
la tête du
CNOSB, les
relations
n'ont pas
toujours été
au beau fixe
avec le
ministère de
tutelle, son
patron
Safiou
Idrissou
Affo vous
ayant
reproché
votre
impartialité
dans la
crise du
football
après le
retrait de
l'agrément.
Et
aujourd’hui,
les faits
vous donnent
raison
puisque la
mise en
place d'un
Comité
Normalisation
est loin
d'avoir
apporté une
solution
durable à la
situation du
football
béninois.
Monsieur le
Président,
quel est
votre état
d'âme en ce
moment lace
aux derniers
rebondissements
de la crise,
qui n'honore
pas le sport
béninois?
C’est exact.
Monsieur
Safiou
Idrissou
Affo, ancien
Ministre des
Sports et
moi avions
joué ces
deux
dernières
années,
depuis le
retrait
d’agrément à
la FBF, au
jeu de chat
et de la
souris. Je
ne
souhaitais
guère ce qui
arrive
actuellement
au football
de mon pays
au point à
faire
nécessairement
courber
l’échine aux
dirigeants
au sommet de
l’Etat,
devant une
institution.
Mon âme
saigne
plutôt,
surtout que
rien ne me
rassure du
bout du
tunnel quand
bien même,
il est
permis de
rêver.
Justement,
le Bénin
aura le 6
avril
prochain un
nouveau Chef
d'Etat Talon
Patrice,
donc un
nouveau
Ministre en
charge des
Sports. En
tant de
personnalité
avertie du
sport
béninois en
général et
du football
en
particulier,
s'il vous
était
demandé de
faire des
suggestions
au prochain
Patron des
Sports au
Bénin, que
répondrez-vous?
Je sais que
le nouveau
Chef de
l’Etat
Patrice
Talon, a une
vision pour
le sport
clairement
exprimée et
transcrite
dans son
projet de
société. Je
pense que la
préoccupation
première du
nouveau
Ministre des
Sports
serait de
s’en
approprier,
d’en
décliner les
mesures
et d’essayer
d’engager
les
démarches
nécessaires
pour le vote
d’une « loi
programmatique »
basée sur un
projet
innovant et
durable. Il
devra
engager ses
actions en
parfaite
harmonie
avec le
Mouvement
Sportif
National et
le CNOSB.
Monsieur le
Président,
notre
entretien
tire à sa
fin. Vous
avez
certainement
un appel à
lancer à la
famille du
sport
béninois ?
Nous devons
avoir des
ambitions
pour notre
sport. Il
nous faudra
travailler
pour faire
mieux
connaitre
notre pays.
Le football
est, et
demeure le
sport-roi
sous tous
les cieux.
C’est
souvent par
lui que sont
connues
toutes les
Nations et
surtout les
Nations sans
grandes
ressources.
Il est temps
que les
compatriotes,
acteurs de
la famille
du football
comprennent
plutôt les
grands
enjeux de ce
sport et
arrêtent
leurs
guéguerres
qui ne nous
avancent
pas.
Votre mot de
fin pour
conclure cet
entretien
Merci à
« Préférence
Magazine »
de m’avoir
accordé
l’occasion
de partager
ces quelques
préoccupations
avec ses
lecteurs. Je
souhaite
pleins
succès et
beaucoup de
plaisir à
tous les
athlètes qui
se
retrouveront
aux Jeux
Olympiques
de Rio 2016.
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