Présentez-vous à nos Lecteurs
qui vous découvrent ?
Je suis Sosthène Sèflimi Zohoun,
connu par le public comme
journaliste chroniqueur sportif,
Directeur du Magazine
international « SUD SPORT ».
Parallèlement, je suis Chef
d’entreprises, Administrateur
délégué de Link Telesystems
Holding et Directeur général de
Monange Promotions. Je souhaite
m’en arrêter là, pour ne pas
ennuyer les lecteurs.
Sosthène Sèflimi Zohoun, vous
n’êtes plus un inconnu sur le
plan médiatique et sportif
Béninois. Pouvez-vous nous dire
ce qui vous a poussé à la
carrière de Reporter Sportif ?
Au Collège, j’étais
toujours des meilleurs de ma
classe en composition française
et souvent le meilleur. Parfois,
le professeur de français
donnait lecture de mes copies.
J’en étais fier malgré ma drôle
de timidité. Je crois que mon
envie de me faire lire doit
dater de cette époque. En
classe de seconde, un professeur
d’Histoire et de Géographie du
nom de Jean-Pierre Koukoui a
pris l’initiative de nous
encadrer afin que nous puissions
publier un journal scolaire.
J’ai produit plusieurs papiers
sur différents thématiques. Il
les a corrigés et m’a montré les
spécificités d’un article de
presse. A titre d’illustration,
c’est lui qui m’a appris ce
qu’on appelle « inter titre ».
Mes premiers articles de presse
datent donc de 1993. Après,
quand j’ai eu le bac, j’ai
postulé à une bourse marocaine,
filière journalisme. Nous étions
trois à être retenus au Bénin
et, tout est allé très vite. En
48 heures, nos passeports
avaient été établis. Seulement,
à quatre jours de
l’embarquement, nos parents ont
été invités à la Direction des
Bourse et Equivalence de Diplôme
(DBED) comme on l’appelait. Il
leur a été dit que les premiers
étudiants béninois qui ont
bénéficié de cette bourse,
quelques années plus tôt avaient
sollicité auprès de la partie
marocaine, qu’il leur soit
octroyé une bourse de second
cycle. Le Gouvernement du
Royaume du Maroc ayant accédé
favorablement à leur requête
n’avait cependant pas averti à
temps le service du Ministère
marocain des affaires étrangères
qui est chargé d’envoyer les
offres de bourses vers les pays
partenaires du Maroc. Des
excuses nous ont été présentées
et la porte du Maroc nous a été
fermée au nez. J’ai alors
composé au concours d’entrée à
l’Ecole nationale
d’Administration (Ena), Option
Droit et Administration
Générale. A la proclamation des
résultats, j’étais reçu 15ème
au plan national alors que le
gouvernement béninois offrait 12
bourses pour cette filière. Nous
étions en 1996.
Je pouvais donc avoir
accès à l’Ena si mes parents
payaient la scolarité fixée à
106.200 F CFA. Mon papa était
d’accord mais moi je ne voulais
pas. En fait, Je n’avais pas
l’ambition d’être un cadre de
l’Administration publique.
J’avais juste suivi le mouvement
des amis en prenant part à ce
concours d’entrée à l’ENA,
puisque je satisfaisais aux
conditions d’âge. Je suis alors
allé m’inscrire En sciences éco,
à la Faculté des sciences
juridiques économiques et
politiques (FASJEP) comme on
l’appelait. Ce fut l’époque où
il fallait s’asseoir à même le
sol pour suivre les cours. Au
bout de deux mois, je suis allé
au service de la scolarité au
rectorat pour solliciter un
transfert vers le département de
géographie et d’aménagement du
territoire. Il fallait remplir
une fiche de couleur jaune.
Quand j’ai fini de la remplir,
la dame que j’avais en face m’a
expliqué que j’avais oublié de
remplir la case portant « Motif
du transfert » Je me rappelle
avoir écrit : « Conditions
inhumaines de travail » Voilà
comment je me suis retrouvé en
Géographie. Malgré le rythme des
cours, je trouvais le temps de
proposer des articles au journal
« Liberté » de feu Sylvestre
Fohoungo et ce ne fut pas des
articles pour la page Sport.
Sosthène Sèflimi Zohoun
Retracez-nous votre fulgurante
ascension dans votre parcours de
reporter sportif ?
J’ai un ami qui
travaillait pour le journal « Le
Patriote ». Il est toujours dans
le milieu de la presse à ce
jour. Il me faisait écrire des
papiers très techniques sur sa
page sport. J’étais un
collaborateur extérieur mais je
n’étais pas payé. Le journal
était dirigé par mon ami
Wilfried Léandre Houngbédji,
actuellement Directeur de la
Communication à la Présidence de
la République, avec qui j’ai
fait le collège de la seconde en
terminale.
En fait, quand je suis
devenu très tôt encadreur
technique local et je
m’intéressais énormément à
l’animation tactique des équipes
de football et à l’apport
spécifique de certains joueurs.
J’ai pu faire donc un papier sur
le camerounais Louis-Paul M’Fédé
qui s’est révélé comme étant le
dernier véritable N°10 des Lions
indomptables, après Théophile
Abéga. Depuis lors, le Cameroun
a changé son football et ne joue
plus avec un meneur de jeu. J’ai
fait un autre papier sur Jay Jay
Okocha du Nigeria puis pleins
d’autres articles pour expliquer
le système de jeu de telle ou
telle autre équipe. Bien plus
tard, j’ai été sollicité comme
pigiste d’un Magazine
international et après, j’ai été
convaincu d’être le Chef desk
sport du quotidien « Aube
Nouvelle ». J’avais les coudées
franches pour faire mes papiers
et surtout pour animer ma
chronique « Le regard de Sèflimi ».
Mes analyses très acerbes mais
honnêtes m’ont fait aimé d’un
certain lectorat et d’une
certaine opinion publique. J’ai
franchi tous les paliers au
niveau de cet organe. J’ai fini
Directeur de publication.
Entre-temps Sosthène Sèflimi
Zohoun a lancé Sport + puis le
Magazine Sportif international
SUD SPORT. Comment
appréciez-vous ce passage d’un
bihebdomadaire à un magazine et
quel(s) souvenir(s) en
gardez-vous ?
« Aube Nouvelle » avait
commencé par chanceler et je
suis allé créer le
bihebdomadaire sportif Sport +,
avec le soutien de personnes
passionnés du sport. Notre
objectif était de faire la
promotion du Sport béninois en
donnant une visibilité à tout ce
qui se passait de positif dans
ce secteur. Et nous avions
réussi en six mois à faire de ce
journal un véritable instrument
de propagande au service du
Sport béninois.
Malheureusement, la crise
persistante au niveau du
football a été préjudiciable à
la santé de ce journal puisque
le football est la locomotive du
sport béninois, les autres
disciplines n’existant vraiment
que pendant trois jours, le
temps que durent leurs
championnats nationaux. Sport+ a
vécu et j’ai créé « Sud Sport »
que j’ai voulu international. Le
Magazine est un véritable petit
bijou parce que la charte
graphique est formidable et je
le fais imprimer à Lyon en
France. J’ai dû observer une
pause aussi à ce niveau,
toujours du fait de
l’inconstance des compétitions
statutaires de la Fédération
Béninoise de Football.
Durant votre carrière de
reporter sportif, qu’est-ce qui
vous a le plus marqué ?
Pascaline Adanhoégbè.
Ses performances, vu son jeune
âge m’ont bluffées. Puis il y a
eu Merveille Zinsou, au tir à
l’arc. Deux jeunes femmes qui
portaient en elles des germes de
futures championnes. Mais,
globalement, le Bénin n’a pas
réussi à leur offrir
l’encadrement professionnel et
la sécurité dont les graines de
champion ont besoin pour éclore
et s’épanouir pour le bonheur
d’une Nation et, au-delà.
Revenons si vous le permettez à
l’actualité sportive, à la crise
qui secoue le football béninois
depuis 2010. Et justement vous
venez de mettre sur le marché un
livre intitulé « CRISE A LA
FEDERATION BENINOISE DE
FOOTBALL : Un feuilleton à ne
pas rediffuser ». Dites-nous,
qu’est-ce qui vous a poussé à
écrire cette saison 1 de votre
chronique ?
Quand cette crise a
commencé en 2010, j’ai très tôt
compris qu’elle durera bien
longtemps et patiemment, j’ai
commencé par compiler tous les
documents d’archives et, à
écrire les séquences de cette
crise. J’ai fini d’écrire la
première partie de l’histoire de
cette crise en 2011. J’avais
prévu publier le livre le 20
décembre 2011, date anniversaire
de la démission du Président
Ajavon et de ses compagnons.
Mais, il me manquait disons,
l’épilogue de cette première
saison. J’avais donc écrit, pour
finir la première saison : « En
guise d’épilogue » puis, il y a
eu la décision de la Cour
suprême qui a reconnu Anjorin
président de la FBF. Mais alors,
j’ai manqué de moyens pour
publier le livre. Ensuite j’ai
été pris par d’autres activités,
au point d’oublier avoir produit
un manuscrit. Des amis qui ont
lu le manuscrit ne cessaient de
me demander ce qu’il est devenu
finalement. Comme je n’avais pas
reçu de l’argent des parties en
conflit et puisque le livre
n’est pas une commande, je
n’avais donc aucune pression.
Monsieur Zohoun, au cours de la
rédaction de ce livre, vous avez
certainement été confronté à des
difficultés. Pouvez-vous lever
un coin de voile sur quelques
une d’entre-elles ? ?
J’ai la chance et le
privilège d’être de tous les
journalistes sportifs, l’un des
rares à avoir pris publiquement
des positions tranchées et qui
puisse encore facilement avoir
accès à tous les milieux en
conflits. Mes avis sont francs.
Je peux me tromper mais je fais
tout par conviction et les
acteurs ont dû s’en apercevoir.
Je n’ai donc pas d’ennemis dans
le milieu sportif. Ceci explique
pourquoi dans le livre, j’ai pu
faire témoigner plusieurs
personnes de différents camps.
Cependant, l’une des difficultés
a été de les faire parler
au-delà de la version qu’ils
décident de servir à tout le
monde. Il a fallu parfois poser
la même question de différentes
manières. Certains se sont
néanmoins montré très free.
C’est le cas du Ministre Didier
Aplogan qui n’a montré aucune
réserve.
Aujourd’hui, le constat est que
malgré le protocole signé le 23
décembre 2016 entre les parties
en conflit sous le regard
attentif du Chef de l’Etat,
Patrice Talon, force est de
constater qu’après près de trois
mois, c’est le statu quo. Pour
vous qui suivez l’actualité
sportive sur cette, comment
expliquez-vous la latence
observée depuis le 23 décembre
dernier ?
La
crise à la FBF, c’est surtout
l’opposition entre deux visions
diamétralement opposées de la
gestion du football et de la FBF.
Les tenants de ces différentes
visions ne pourront que
difficilement travailler
ensemble.
Contraints de collaborer au sein
d’un Comité exécutif
transitoire, il faudrait
nécessairement faire le gendarme
dans leur dos et leur imposer un
chronogramme rigoureux.
Ces deux aspects constituent les
insuffisances du protocole
d’accord du 23 décembre 2016.
Dans toute crise, les partis en
conflits puisqu’ils sont
obnubilés par la lutte
deviennent comme des enfants
qu’il faudra suivre de près.
Un Gouvernement est
tellement occupé à résoudre des
questions essentielles qu’il ne
peut se préoccuper
quotidiennement de l’état du
règlement de la crise à la FBF.
Mais un Ministre des sports se
doit de mettre en place un
mécanisme d’anticipation et de
suivi-évaluation.
"Contraints de collaborer au
sein d’un Comité exécutif
transitoire, il faudrait
nécessairement
faire le gendarme dans leur dos
et leur imposer un chronogramme
rigoureux."
Certains pensent aujourd’hui que
la volonté du gouvernement par
le biais du Ministre des Sport,
d’installer le Comité Exécutif
consensuel de 21 membres est la
pomme de discorde qui bloque le
démarrage des activités.
Avez-vous la même compréhension
?
Faux ! C’est un exploit
de réussir à faire travailler au
sein d’un même organe exécutif,
des acteurs qui en sont arrivés
à se poursuivre devant les
tribunaux. Mais il fallait aller
au-delà en leur imposant un
chronogramme et un mode de
partage du pouvoir exécutif au
cours de la période transitoire.
Les Ecureuils Seniors entrent en
compétition le dimanche 8 juin
2017 dans le cadre des
Eliminatoires de la Can 2019.
Par ailleurs, le maintien du
technicien béninois Oumar
Tchomogo à la tête de la
sélection ne fait pas trop
unanimité. En tant qu’averti du
football béninois et au vu de la
prestation des joueurs de la
sélection nationale que vous
connaissez bien, comment
entrevoyez-vous la campagne des
poulains de Oumar Tchomogo dans
ces Eliminatoires, surtout que
les adversaires ont pour nom
l’Algérie, le Togo et la Gambie
?
La
faiblesse de Tchomogo c’est son
inexpérience en ce qui concerne
le management d’une équipe. Il
s’est toujours voulu un homme de
réseaux. Seulement, les réseaux
peuvent vous aider à devenir
sélectionneur national mais vous
êtes seul sur le banc pour
répondre des performances d’une
équipe. Le cas Tchomogo est
suffisamment illustratif de ce
que la sélection nationale n’est
pas vue et comprise par nos
Ministres des sports comme une
institution.
Oswald Homeky a fauté et il a
manqué un grand virage de son
histoire à la tête du Ministère
des sports.
Puisque le Bénin n’a pu se
qualifier pour la CAN 2017, le
Ministre des sports se devait de
prendre langue avec le Comité
exécutif de la FBF pour prendre
une décision. Cette décision
pourrait bien être de garder ou
de décharger le Sélectionneur
national. Dans tous les cas, les
deux structures qui président
aux destinées des Ecureuils
auraient eu à expliquer à
l’opinion publique, les raisons
qui fondent leur décision.
Malheureusement, Tchomogo a été
reconduit en catimini et il
continue de publier sa liste de
joueurs retenus sur WhatsApp.
Et lui, et le Ministre et le
Comité exécutif de la FBF
manquent du respect au peuple du
football.
Ceci étant, malgré tout
ce que je viens d’expliquer,
nous avons tous, à nous ranger
derrière Tchomogo et les
Ecureuils pour les soutenir
jusqu’au bout. Le Sélectionneur
national peut être mauvais, nos
autorités peuvent prendre de
Mauvaises décisions mais, nous
n’avons qu’un seul pays et une
seule sélection nationale. Comme
j’aime à le dire, quand les
Ecureuils jouent, c’est le
drapeau national qui flotte et
pour moi, le patriotisme est un
principe non négociable. Notre
groupe est un peu compliqué mais
nous avons à prendre les matches
l’un après l’autre puis à la
fin, on fera les comptes.
" Oswald
Homeky a fauté et il manqué un
grand virage de son histoire à
la tête du Ministère des sports"
Monsieur Sosthène Sèflimi Zohoun
notre entretien tire à sa fin,
mais si vous le permettez, nous
allons revenir à la Presse
Béninoise. « La charité bien
ordonnée commence par soit même
» dit un adage bien connu de
chez nous ; aujourd’hui vous
n’êtes pas sans savoir que la
presse sportive béninoise fait
l’objet de nombreuses critiques
quant au traitement de
l’information. Pouvez-vous nous
donner vos appréciations sur le
travail qu’abattent les hommes
de média au Bénin ?
Les journalistes
sportifs sont les meilleurs et
abattent un travail formidable
de titan. Les journalistes
sportifs sont contraints de
donner quotidiennement des
informations relatives aux
performances des athlètes au
plan national, africain et
mondial. Un journaliste sportif
ne peut produire tous les jours
des papiers d’analyse. Il est
obligé d’aller chercher
l’information. Un journaliste
sportif ne peut trafiquer les
chiffres relatifs aux
performances des athlètes. Il y
a crise à la Fédération
Béninoise de Football et au sein
d’autres comité exécutif de
fédération nationale. Les
journalistes sportifs rendent
compte souvent des différents
rebondissements de ces crises.
Ceux d’entre eux qui suivent de
près l’actualité, de ces crises
et qui en rendent compte et
opinent la dessus sont appelés
par le sobriquet « crisologues »
par leur paires et d’autres
observateurs du milieu sportif.
Certains n’hésitent même pas à
déclarer que ce sont ces
journalistes-là qui attisent le
feu de la crise. Et moi je crie
à la mauvaise foi. Les crises
qui s’observent au sein du
milieu sportif n’ont rien à voir
avec les guerres que se font les
politiciens et les tenants de
divers pouvoirs au plan social,
lesquelles guerres sont relayées
et enrichis par des journalistes
spécialistes de ces secteurs-là.
L’affaire de l’assassinat du
juge Coovi ; la crise au sein de
l’église protestante méthodiste,
la crise au sein de l’église
catholique avec l’avènement de
Parfaite à Gbanamè ; l’affaire
de la tentative d’empoisonnement
du Président Bonin Yayi,
j’aurais pu continuer à en citer
car la liste est longue. Tout le
monde sait comment ces
différents événements ont été
traités. Et pourtant on n’a
jamais affublé ces
journalistes-là des sobriquets :
« affairistes » ou « crisologues ».
On n’a jamais dit que ce sont
les journalistes qui ont empêché
les protestants de s’entendre ou
que ce sont les journalistes qui
ont opposé Messieurs Boni Yayi
et Patrice Talon. Les
journalistes sportifs n’ont donc
pas de leçons à recevoir. Moi je
salue tous les efforts qu’ils
font dans les conditions de
précarité que nous connaissons.
Quand on regarde le niveau de
vie affiché dans l’ensemble par
les journalistes, les plus
nantis ne sont pas les
journalistes sportifs. Vous
pouvez comprendre facilement
qu’être journaliste sportif,
c’est une affaire de passion.
« JIPSPORTS » est le Premier
Portail de l’Actualité Sportive
au Bénin, créé par des jeunes
pour promouvoir les sports au
Bénin Quel regard portez-vous
sur le travail qu’abat l’équipe
rédactionnelle il y a bientôt
14ans ?
« JIPSPORTS » est devenu
une icône de la presse sportive
béninoise, un label.
Votre dernier mot pour conclure
cet entretien ?
Je vous dis juste merci
|
QUESTIONS - VERITES |
Votre meilleur
souvenir Sportif
?
Expédit Dossou-Gbété qui
hérite d’une
balle au niveau
de la ligne
médiane sur le
flanc gauche du
terrain.
L’adversaire des
Requins de
l’Atlantique
avait nom As
Sogara du Gabon,
ce devrait être
un match amical
en 1989 ou 1990.
Le dossard N° 14
des Requins
voulait faire
une passe quand
le public de la
tribune
officielle du
stade de
l’Amitié avait
commencé par
scander « : « Expédit
vas – y par
toi-même »
Expédit
Dossou-Gbété
regarde le
public et
enclenche
ensuite une
accélération. Il
élimine 5
adversaires l’un
après l’autre et
met le gardien
de but gabonais
à genou avant de
glisser la balle
dans les buts
vides. C’était
formidable.
Votre mauvais
souvenir ?
La défaite des Dragons
de l’Ouémé en
1987 en
demi-finale de
la Coupe
d’Afrique des
vainqueurs de
Coupe contre le
Gormahia du
Kenya. J’ai
suivi la
retransmission à
la radio. Les
Dragons ont été
battus 2-3 au
match retour.
Nous avons
appris que Peter
Rufaï le gardien
de but nigérian
avait trahi.
Après avoir vu
la vidéo du
match, sur le 3ème
but, c’était
sans équivoque
que le
goalkeeper avait
vendu les siens.
Votre plat
préféré ?
Je n’en ai pas. A part
les aliments que
je ne mange pas,
je mange tout.
J’ai du plaisir
à manger tout ce
que je mange.
Si vous devez
décrire en 3
caractères quels
seront-ils ?
Foi en Dieu, Sobriété,
Loyauté.
Votre plus grand
rêve ?
Voir mes enfants grandir
et s’épanouir
Votre principale
qualité ?
Ma franchise
Quelle faute
sanctionnez-vous
le plus ?
La malhonnêteté
Quelle est la
femme idéale
pour vous ?
Celle qui croit en Dieu
et qui complète
et assiste son
homme sans se
définir comme un
être inférieur à
ce dernier.
Votre idole ?
J’en ai déjà. Dieu le
Tout-Puissant,
créateur du Ciel
et de la Terre.
Votre date
d’anniversaire ?
13 juin
Que
faites-vous-en
dehors du
travail ?
J’ai malheureusement peu
de temps pour me
distraire.
Votre plus
grande déception
?
C’est privé. Mais je
peux vous
rassurer qu’il
ne s’agit pas
d’une déception
amoureuse.
Votre
Passe-temps
favori ?
Je n’en ai plus vraiment
Qui est pour
vous le plus
grand personnage
du monde ?
Nous sommes tous des
particules de
Dieu. Nous
sommes tous de
grands
personnages du
monde, chacun
dans sa sphère.
C’est Juste que
certains
bénéficient
d’une plus large
médiatisation.
Votre principal
défaut ?
Je suis détestable au
travail parce
que je suis un
perfectionniste.
Votre
animal préféré ?
Je ne suis pas trop
« animal »
Vos ambitions
sportives ?
Voir le Bénin mettre en
place un
véritable
championnat de
football |
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