Bonjour
monsieur Gbaguidi, vous êtes le
Président de la Fédération
béninoise de Gymnastique et
après une année 2018 bien
fluorescente pour votre comité
exécutif, l’année 2019 démarre
sur les chapeaux de roue, avec
Championnat national de
Gymnastique annoncé pour le 2
Février.
Dites-nous, quel est le menu à
l’ordre du jour de cette
compétition statutaire ?
Cette
année il y aura deux
disciplines. Il y aura la
gymnastique rythmique et la
gymnastique aérobic composée
d’épreuves en mode solo (hommes,
dames), mixte et trio. Les
juges, les entraîneurs et les
gymnastes sont déjà connus. Les
athlètes viendront de Covè,
Avrankou et un peu partout. Donc
tous les préparatifs vont bon
train.
Pourquoi
avoir tenu ce championnat
national 2018 en l’an 2019 ?
Nous
devrions l’organiser en décembre
2018 mais nous étions confrontés
à une difficulté de salles
pouvant abriter l’événement. La
salle était occupée, au palais
des congrès c'était aussi occupé
et de plus, nous avions eu un
calendrier international très
chargé. Ce sont tous ces
facteurs qui ont joué sur la
tenue du championnat en
décembre.
Combien de
gymnastes sont attendus et
quelles sont les innovations de
ce championnat, puisque nous
avons appris que vous avez reçu
de la Fédération internationale
de Gymnastique du matériel
performant ?
Environ
une centaine de gymnastes sont
attendus à cette phase finale.
L’année dernière nous avons eu à
organiser des mini championnats
régionaux à Parakou, Cotonou,
Avrankou, etc. Donc la phase
finale réunit ceux-là qui ont pu
passer entre les mailles de ces
mini championnats. Et pour cette
édition il y a évidemment des
innovations. Par exemple, on
n’avait pas fait de la
gymnastique rythmique l’année
passée pour le championnat 2017
mais cette année la gymnastique
rythmique est là.
Léonide Isidore Gbaguidi
Quelles
sont vos attentes à l’issue de
ce championnat ?
Le niveau
doit être forcément élevé parce
que avec les dons d’équipements
que nous avons eu, je pense que
cela va susciter l’émulation et
une sorte de motivation au
niveau de tous les différents
acteurs (gymnastes, entraîneurs
et encadreurs. De façon pratique
et pragmatique, tant au niveau
des entraîneurs que des
athlètes, il y a une
progression. Nous voulons nous
inscrire dans le développement
durable de la discipline.
Laissons tout simplement le
championnat révéler ses secrets.
Revenons à
votre programme d’activités de
l’année 2019 au niveau de votre
Fédération. A quoi doit-on
s’attendre en terme de
compétitions sur le plan
national et international ?
2019 sera
une continuité de 2018 en ce
sens que nous allons participer
à plusieurs compétitions et
formations. Par exemple il y
aura un camp de formation en
Parkour au Sénégal, un camp de
formation en rythmique au Congo,
les Jeux Africains de la
Jeunesse entre août et
septembre, le Gymnastrada 2019
est là également, un camp de
formation en acrobatique au
Bénin et une académie de
gymnastique aérobic niveau 3 au
Bénin sont en perspective. Nous
préparons aussi l’Assemblée
Générale élective de la
fédération béninoise de
gymnastique avant juillet 2019,
sans oublier le championnat
national de 2019.
Faites-nous un bref bilan et
terme d’acquis pour votre
fédération en 2018?
Le bilan
est énorme. Sur le plan
formation c’est une réussite
totale, sur le plan équipements
nous n’avons pas tous les
équipements qu’il faut mais ce
que nous avons permet de réussir
le travail. Il y a quelques
semaines avons reçu trois
conteneurs chargés d’équipements
dont la barre horizontale de
compétition, la barre
horizontale de protection
spéciale, la table de voûte de
compétition, la planche de voûte
de Taishan, la zone de sécurité
de voûte, le cheval d'arçon de
compétition, le tapis spécial de
cheval d'arçons, la poutre
d'équilibre de compétition et
bien d’autres encore. Nous
avons eu à participer aux Jeux
Africains de la Jeunesse (JAJ)
avec la participation de deux
athlètes qui ont ramené 4
médailles de bronze. Ensuite
nous étions également au Congo
pour le championnat national
d’Afrique de gymnastique aérobic
en 2018 avec une moisson de 10
médailles (trois en or, cinq en
argent et deux en bronze). En
2018 nous avons participé à deux
championnats d’Afrique au cours
de la même année. On a aussi
fait des camps de formations.
Nous avons également pris part à
plusieurs académies dont
l’académie en gymnastique
rythmique au Cap-Vert, la
réunion de l’union africaine de
gymnastique en Azerbaïdjan,
l’Assemblée Générale de la
Fédération internationale de
gymnastique, les travaux
préparatoires de Gymnastrada
2019 (6 au 13 juin en Autriche).
Beaucoup d’autres formations et
activités au plan interne ont
également meublé l’année
écoulée.
Vous avez
été vainqueur des trophées
JIPSPORTS du « Meilleur
personnage de l’année 2018 »
dans la catégorie « Dirigeants
et Personnalités ». Dites-nous,
quel sont vos défis personnels
pour l’année 2019 afin de
maintenir le cap?
Le fait
d’avoir gagné le Trophée
JIPSPORTS dans la catégorie
« Dirigeants Sportifs » est une
motivation pour continuer ce que
nous savons déjà bien faire et
pour avoir encore plus
d’ambitions. Je pense qu’il faut
encourager JIPSPORTS à
continuer pour que cet événement
ne s’efface pas. Pour maintenir
le cap, il suffira de travailler
comme nous l’avons fait l’année
écoulée.
Mot de fin
pour conclure cet entretien?
Je
souhaite une bonne et heureuse
année 2019 à tout le monde,
notamment les gymnastes, aux
parents des gymnastes, les
entraîneurs, juges et
encadreurs, aux membres du
bureau exécutif, et à tous les
lecteurs de jipsportsbenin.com
sans oublier la presse
béninoise. Je demande aux
sponsors de regarder dans notre
direction et de nous aider à
parfaire ce que nous avons
commencé.
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