Bonjour monsieur Gbaguidi, vous
êtes le président de la
Fédération béninoise de
gymnastique. Le samedi 14
septembre 2019 prochain vous
organisez l’édition 2019 de
votre championnat. Parlez-nous
des préparatifs ?
Les
préparatifs vont bon train. Mais
ce n’est pas maintenant que nous
avons commencé. Cela date de
plusieurs mois. Nous sommes
maintenant au niveau des phases
finales après la phase de
sélection au niveau des
départements. Pour cette
édition, nous aurons cinq types
de gymnastiques : le Parkour, la
gymnastique artistique
masculine, la gymnastique
artistique féminine, la
gymnastique rythmique et la
gymnastique aérobic. Toutes ces
formes de gymnastiques font
partie de la compétition et il y
aura d’autres formes de
gymnastiques en démonstration.
Cela va permettre à ces
nouvelles disciplines de
s’insérer dans la compétition
aux prochaines éditions. Nous
avons en outre, eu le temps de
préparer le parterre
d’entraîneurs, de juges et
autres officiels, pour que la
compétition puisse bien se
dérouler. Vous allez constater
qu’il y a déjà l’installation
des équipements au niveau du
hall du palais des sports. Les
entraîneurs sont déjà à pied
d’œuvre dans les réglages. Les
athlètes vont s’entraîner avec
les équipements pendant les deux
jours avant le démarrage de la
compétition.
Quelles
sont les innovations attendues
pour cette édition 2019 ?
Je vous ai
déjà cité cinq types de
gymnastiques. Les années
antérieures, il y a avait eu la
gymnastique masculine, féminine
et aérobic. L’année passée on a
ajouté la rythmique. Cette année
le Parkour sera ajouté. L’autre
innovation est que le niveau des
enfants a fortement progressé au
vu de ce que nous voyons au
niveau de l’entraînement. Vous
savez que l’année passée, nous
avons été champion d’Afrique en
gymnastique aérobic solo et duo,
donc forcément ceux qui ont été
champion et vice-champion dans
ces épreuves sont comme des
repères pour les autres athlètes
qui veulent les égaler voire les
dépasser. Il y a aussi les
athlètes qui étaient dans la
catégorie junior en 2018 et qui
ont atteints l’âge des seniors,
donc ce sera un challenge.
Nous
sommes à quelques jours de la
compétition. Dites-nous, vous
vous attendez à combien
d’athlètes ?
Nous avons
une centaine d’athlètes qui sont
attendus et qui doivent compétir
afin que nous puissions repérer
ceux qui vont représenter le
Bénin dans les différentes
disciplines, lors des
championnats au niveau
sous-régionale et régional.
Parlant justement des gymnastes
dites-nous, quelles sont vos
attentes, précisément pour ceux
qui ont marqué la gymnastique
béninoise ces dernières années ?
Ces athlètes doivent continuer à
travailler pour garder le
niveau. Une négociation vient
même d’être bouclée avec
l’Égypte où nous allons envoyer
d’ici la fin du mois d’octobre
ou début novembre, deux
gymnastes, un entraîneur et un
juge pour faire un championnat
avec la fédération égyptienne et
d’autres fédérations.
Revenons
si vous le permettez président,
à l’organisation de ce
championnat, qui nécessite à
coup sûr beaucoup de moyens.
Outre la récurrente question du
nerf de la guerre, pouvez-vous
lever brièvement un coin de
voile sur les difficultés
auxquelles vous avez été
confrontées ?
Les
difficultés organisationnelles
sont inhérentes à toute
organisation. Mais il faut dire
que le championnat national pour
nous doit être pérennisé. Et
c’est pourquoi chaque année,
nous respectons la tradition,
nos textes ainsi que les vœux du
ministre des sports qui nous
demandent donc de faire ce
championnat régulièrement. Pour
cette année, nous avons essayé
de l’organiser avec les moyens
que nous avons. Nous n’avons pas
tout fait, mais nous avons fait
le minium pour que ça marche.
Compte-tenu du calendrier de la
Fédération Béninoise de
Gymnastique, quelle sera la
suite des activités après le
championnat ?
Juste
après ce championnat, en Octobre
prochain, une partie des
athlètes, les meilleurs de la
compétition, iront en Égypte
pour un championnat. Ils vont se
confronter aux égyptiens qui
sont d’ailleurs les meilleurs en
Afrique dans la discipline. Aux
jeux africains, ils ont eu plus
de la moitié des médailles.
Après cela, au cours du mois de
décembre, nous avons un camp
d’entraînement en trampoline qui
va se tenir ici au Bénin. Ce
sera du 13 au 22 Octobre
prochain. Mais avant cela, nous
avons l’académie internationale
niveau 3 en gymnastique aérobic.
En décembre 2015 on avait fait
le niveau 1, en décembre 2016
nous avons fait le niveau 2.
Décembre prochain, nous ferons
le niveau 3 qui sera le dernier.
Un appel à
l’endroit des athlètes et du
public sportif ?
A
l’endroit des athlètes, je dirai
« que le meilleur gagne ». Mais
avant, qu’ils fassent leur
révision et leur production
normalement, puis les juges vont
apprécier.
En ce qui concerne le public, je
lui demande de se déplacer
massivement pour apprécier le
talent de nos gymnastes de,
quitte à toucher un peu du
doigt, ce qui se passe dans le
pays. Il n’y aura pas d’effets
spéciaux. Il n’y aura que ceux
qui ont été formés, qui se sont
entraînés et qu’ils maîtrisent
ce qu’ils doivent faire. Il y
aura de la saine concurrence.
Transcription :
Pascal Bamidélé ABIHONA
|