Bonjour monsieur
Adoukonou et merci de
nous accorder cet
entretien. Peut-on vous
connaître ?
Je
m’appelle Edgard
Adoukonou je suis
promoteur de boxe,
représentant de
l’Afrique francophone à
la world professionnel
Boxing fédération. En
outre, je suis
secrétaire général de «
Tigre Noir Boxing Club
».
Quels sont vos
impressions sur l’état
de la boxe
professionnelle au Bénin
?
Je
vous remercie. A mon
avis, la boxe béninoise
se trouve dans un état
de convalescence pour
cause l'absence d’une
politique bien définie
pouvant donner des
orientations claires.
Déjà, il faut expliquer
que la boxe est basée
sur deux compartiments :
la boxe amateur et la
boxe professionnelle.
Quels sont vos
objectifs pour recadrer
la boxe professionnelle
au Bénin ?
Nous voulons œuvrer pour
que la boxe retrouve ses
lettres de noblesse. Il
y a deux décennies, la
boxe était le seul
discipline qui
consolidait les cœurs au
moment où le football et
les autres disciplines
trébuchaient. Au cours
d’une soirée, nous on
coiffait des ceintures.
Aujourd’hui ce n’est
plus le même engouement,
parce qu’il y a le
désintéressement de la
boxe au niveau des
acteurs. En effet il n’y
a plus de la motivation
et on note une absence
de politique, qui ont
détourné les
orientations de cette
dernière. Du coup il
faut déjà à la limite
que tout le monde
travaille en synergie
afin que, la boxe
professionnelle retrouve
ses lettres de noblesse.
Il va falloir essayer
quand même discuter avec
tous les acteurs qui
travaillent jour et nuit
pour le développement de
la boxe professionnelle
notamment les
promoteurs, les
manageurs, les boxeurs
professionnels. C’est à
dire, tout ce qui fait
partie de la chaîne de
la boxe professionnelle.
Donc c’est en cela que
je veux œuvrer
parallèlement avec
l’association des
acteurs de la boxe
béninoise (AABB). Pour
ce fait, ensemble nous
allons organiser un
séminaire qui va réunir
tous les acteurs de la
boxe professionnelle. Ce
n’est pas facile mais
nous allons y arriver.
Edgard Adoukonou
Quels sont les
barrières qui inhibent
le développement la boxe
professionnelle ?
Déjà le problème qui est
là avec l’activité, est
le manque de
compétition. Dans le
domaine de la boxe
professionnelle, il n’y
a plus de compétitivité,
puisqu’il faut évaluer
les athlètes. Il faut
pouvoir mettre en place
un mécanisme pour leur
permettre véritablement
de jouir de leur art. Il
y aussi la problématique
de la gestion de ces
athlètes. La boxe c’est
un plus pour la
jeunesse. En tant que
jeune, nous sommes tenus
de faire en sorte que
nos frères qui
participent à la boxe,
puissent véritablement
avoir une boussole pour
avoir de la compétence
dans le domaine. C’est
dans ce sens que le
séminaire sur « l'État
de la boxe
professionnelle au Bénin
: rôle et devoir des
acteurs pour une
nouvelle perspective »
fera sortir des
recommandations à la
fédération béninoise de
boxe, pour qu’elle
puisse quand même
essayer de mettre une
politique bien définie
en place, afin de
permettre à chacun de
faire son travail comme
cela se doit.
Votre mot de fin
pour conclure cet
entretien ?
Je
vous remercie pour
l’opportunité que vous
nous offrez. Je tiens à
remercier le
Gouvernement,
particulièrement le
ministre des sports qui
fait beaucoup pour
toutes les disciplines
sportives au Bénin.
Notons que la dernière
fois, quand notre
compatriote Clément Loko
avait représenté
dignement le Bénin à
Abidjan, le Gouvernement
à travers le ministre
des sports l’a félicité
en lui offrant une moto.
D’ailleurs il n’y a et
beaucoup de distinctions
entre les disciplines
sportives sous ce
régime. A l’endroit du
Peuple passionné de la
boxe professionnelle,
nous sommes en train de
travailler pour
renforcer les qualités.
Aux athlètes, je dirai
de continuer à
travailler nuit jour car
l’avenir est radieux.