Bonjour Coach. Merci de
vous présenter à nos
lecteurs ?
Je m'appelle Bio
Richard. Je suis
l’entraîneur de
l’association sportive
vallée omnisports (ASVO
FC).
Parlez-nous brièvement
de votre parcours
sportif en tant qu'en
tant qu'entraîneur ?
Pour mon parcours en
tant qu'entraîneur,
vraiment je vais être un
peu court, si je dois
tout détailler, ça
prendra un peu de temps,
mais il faut reconnaître
que tout a commencé au
Requins de l'Atlantique,
entant que joueur et
entraîneur, puisque à
l'époque entant que
joueur des Requins, on
avait un entraîneur
nigérian. Et compte tenu
de ma maîtrise de la
langue anglaise, le
président Feu Frédéric
Affo, a estimé que je
reste à côté de
l'entraîneur, pour
expliquer les choses à
mes collègues. C'est
comme ça cette passion a
commencé. Il faut
reconnaître que toutes
les séances, je devrais
faire un tour chez
l'entraîneur, et je suis
le premier à prendre
contact des séances
d'entraînement, et quand
on vient à
l'entraînement, j'essaye
de l'expliquer à mes
coéquipiers. Alors tout
est parti de là, et à un
moment donné on avait
arrêté de prendre des
entraîneurs étrangers.
Du coup, on m'a demandé
de prendre les rênes de
l'équipe. Il faut
reconnaître que j'ai été
entraîneur de mes
collègues, NON pas parce
que j'étais meilleur
qu'eux, mais parce que
j'avais ce bagage-là,
que j'ai eu, compte tenu
du fait que je suis
resté avec les
entraîneurs que nous
avons eu. Alors
l'histoire retiendra que
j'ai gardé les Requins
de l'Atlantique pendant
un bon moment, et la
suite vous la
connaissez, avec
l'arrivée de Stéphane
Sessègnon, Abou Maïga,
Séka Arnaud, au passage
c'est moi qui les a
amené au Bénin, à
l'époque de Ganiou Soglo,
suite à un stage à
Abidjan. Il était
question de savoir s'il
faut renforcer l'équipe,
j'ai dit oui, et voilà
on a décidé de renforcer
l'équipe avec ces trois
joueurs là que j'ai
décidé de ramener au
Bénin. Après les
Requins, c'est ESAE, je
n'ai pas besoin de vous
étaler l'histoire avec
ESAE. Le public sportif
béninois connaît
l'histoire. Après ESAE,
je suis actuellement
avec ASVO Football club.
La
Ligue Pro a pris fin le
30 janvier dernier et
votre équipe s'est
qualifiée pour la «
Super Ligue Pro ». Quel
bilan faites-vous du
parcours de votre club?
Qu'est ce qui a
constitué votre force ?
En termes de bilan, par
rapport à la première
phase du championnat que
nous avons fait, il faut
reconnaître que c'est un
bilan positif. Nous
avons pratiquement
dominé notre groupe,
parce qu’on est resté
invaincu pendant plus de
seize journées, avant de
perdre lors de la
dernière journée. Il
faut reconnaître que
c'est une satisfaction.
Notre force, c'est le
sérieux qu'on a mis
dedans, on a fait une
très bonne pré-saison,
c'est-à-dire une
préparation correcte,
contrairement à l'année
passée, ou on a livrés
beaucoup de matchs, et
on s'est exposé, cette
année on a voulu gardé
l'anonymat, et je crois
que ça été payant. Il
faut saluer aussi la
bonne volonté de mes
joueurs qui étaient
prêts à se sacrifier, à
travailler, et qui était
attentif à tout ce que
je disais. Donc, tout ça
nous a permis de de
faire une remarquable
saison.
Richard Bio
La
« Super Ligue Pro »
démarre le 26 février
prochain. Quels sont vos
objectifs pour cette
2ème phase du
Championnat ?
Nos objectifs pour cette
deuxième phase du
championnat, c'est de
garder le même état
d'esprit, prendre les
matchs les uns après les
autres, les jouer comme
nous l'avons fait
pendant la première
phase, de les aborder
avec le même état
d'esprit et de figurer
forcément parmi les
meilleurs. Il faut
reconnaître que cette
fois-ci, nous aurons en
face les équipes des
autres groupes, et il
s'agira pour nous de
continuer sur cette
lancée.
Un
mot sur les préparatifs
de la « Super Ligue Pro
». Pensez-vous profiter
du mercato pour
renforcer certains
compartiments de votre
équipe ?
Les préparatifs, c'est
que les joueurs ont été
soumis à un petit repos
de dix jours, et nous
allons reprendre le
jeudi prochain. Nous
allons reprendre tout
doucement, maintenant
nous ne pensons pas
renforcer le groupe,
puisque notre seul
soucis c'est l'attaque.
C'est une denrée rare
dans le pays, des
attaquants il n'y a en
pas. Donc si au passage,
on trouvait un attaquant
en plus, nous allons
l'enrôler dans notre
groupe, et nous allons
voir ce que ça va
donner.
Votre mot de fin ?
Mon mot de fin, c'est de
vous remercier pour
cette opportunité que
vous me donnez de
m'exprimer sur le
championnat. Je passe
par votre canal pour
sincèrement remercier le
gouvernement qui nous a
doté des pelouses qui
nous permettent de
vraiment pratiquer le
football, et ça a été
d'ailleurs un des atouts
qui nous a amené à ce
niveau, parce que les
pelouses était digne, on
a des stades qui
répondent vraiment aux
normes, et on pouvait
faire du beau football,
alors au passage je les
remercie pour ces stades
qu'ils ont mis à la
disposition du public
sportif béninois. Mes
remerciements vont
également à l'endroit de
la Fédération pour cette
belle organisation du
championnat. Tout n'est
pas rose, mais nous
pensons que chemin
faisant, il y aura des
choses qui seront
améliorées pour un
lendemain meilleur du
football béninois.