Les
rideaux sont définitivement
tombés sur la 12ème édition du
tournoi international des zones
ouest et centre Afrique de tir à
l'arc (Tizocata 2022). À l'issue
de cette compétition, qui a
connu la participation de six
pays, Modeste Kpoyikpo, arbitre
française fédérale de tir à
l'arc fait le point de la
compétition sur le plan
technique et organisationnelle,
puis évoque les raison de sa
venue au Bénin. Entretien !!! |
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FICHE PROFIL |
Nom & Prénom(s):
KPOYIKPO M.
Cletus Modeste
Date de
naissance
:
12 Mars 1989
30 Mai 2002
Lieu de naissance
:
Ouinhi
Cotonou
Nationalité
: Béninoise
E-mail
:
modestekpoyikpo@gmail.com
Taille
:
1m66
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Bonjour monsieur KPOYIKPO et
merci d'accepter de nous
accorder cette interview.
Pouvez-vous vous présenter à nos
lecteurs ?
Bonjour
monsieur le journaliste. Je me
nomme Clétus Modeste Kpoyikpo,
enseignant d’éducation physique
et sportive en service au CEG
Kissamey dans le département du
Couffo. Je suis le président du
club et académie « CHEETAH » et
je préside l’ONG GEADIS (Genre
: Egalité et Autonomisation pour
un développement intégré et le
Sport).
Pour êtes
président de l’académie «
CHEETAH », qui est centre de
sport d'élite
pluridisciplinaire, qui a
également un club qui est
domicilié à Kissamey. Merci de
nous retracer l’historique de
l’académie. Quels objectifs vous
visiez en la créant ?
Comme je
l’avais dit précédemment, je
suis un enseignant d’EPS et j’ai
déjà la passion de transmettre
le savoir suivant les guides et
programmes en vigueur tout en
formant des athlètes capables de
compétir dans les différents
tournois ou championnats lors de
mes séances d’animation sportive (AS). Le déclic de mettre
en place un centre est arrivé
quand j’ai accompagné mon équipe
d’AS de CEG au championnat
scolaire, les enfants ont
respecté les consignes et même
si on n’est pas allé loin, on a
été applaudi par le public qui a
constaté le sérieux que nous
mettons dans notre sélection et
le travail abattu. Avant ce
déclic de créer un club et
académie, nous avions déjà une
ONG dénommée GEADIS (Genre :
Egalité et Autonomisation pour
un développement intégré et le
Sport) qui œuvre pour l’égalité
du genre, le développement à la
base, l’autonomisation à travers
des formations entrepreneuriales,
l’intégration
socio-professionnelles le
développement des activités
culturelles, sportives, etc.
Cette ONG est partenaire de
l’académie pour aider les
talents en situation difficile à
concilier les études ou
l’apprentissage d’un métier
d’avenir à la pratique du sport
d’élites au même titre que les
autres qui ont les moyens et qui
répondent physiquement et
techniquement à la discipline de
leur choix.
Notre académie est dénommée «
CHEETAH » et veut dire tout
simplement Guépard en anglais.
Elle est pluridisciplinaire et
va bientôt compétir dans les
différentes disciplines
auxquelles elle s’affilie. Notre
siège social est à Kissamey
entre le CEG Kissamey et l’hôtel
« Destiny ». L’académie «
CHEETAH » transmet la discipline
dans la pratique du sport
d’élite en hommes et en dames.
Et son objectif est de former
des athlètes capables de
répondre sur l’échiquier
international pour représenter
dignement notre pays le Bénin.
Notre centre se veut un centre
de référence et on y travaille
ardemment.
Votre
académie a un club, qui vient
d’ailleurs de prendre part à la
3ème édition du tournoi GT2F
organisée par Juliette Ezin. Et
« CHEETAH » du Couffo a atteint
l’étape des demi-finales, malgré
la présence des équipes de D1 à
l’instar de gazelle de Hêvié, As
UMSA d’Akpakpa et même Assaba
FC. Dites-nous, quels sont les
objectifs que vous visiez en
participant à ce tournoi ?
Tout
d’abord, je remercie Ezin
Juliette qui m’a donné
l’occasion d’évaluer les
athlètes pour savoir les
contenus notionnels qu’il faut
ajuster dans la formation de mes
joueuses avant toute décision de
participer au championnat civil
ou pas. Finir 4ème dans le
tournoi GT2F aux côtés de nos
aînés n’est pas mal, seulement
que beaucoup de choses restent à
corriger à notre niveau et c’est
ça qui constitue présentement
notre objectif. C’est notre
première sortie et nous devons
travailler plus dur pour au
moins maintenir le niveau et
améliorer notre performance
pour mieux faire prochainement. Nous
avons la section féminine qui a
participé au tournoi GT2F à Zakpota et la section masculine
qui est demi-finaliste dans le
tournoi des futures élites à
Agamé (Lokossa). Ce tournoi
regroupe les académies des moins
de quinze ans
Désormais,
doit-on s’attendre à voir «
CHEETAH FC » du Couffo dans le
championnat la saison prochaine
?
Sur cette
question, nous y réfléchissons
parce que nous volons de
nos propres ailes et nous
n’avons pas un appui extérieur.
Donc nous évaluons la
faisabilité des choses avant de
nous engager réellement.
Vous avez
certainement un appel à lancer
aux décideurs du football
béninois et certainement aux
cadres du Couffo afin qu’ils vous
soutiennent dans cette mission
de développement du football
féminin dans votre département ?
Aux
décideurs
politico-administratifs, je
leurs dis merci pour les
différentes réformes engagées
pour booster le Bénin au rang
des grandes Nations de football.
Mais tant qu’il reste à faire,
rien n’est encore fait dit-on ?
Et c’est pourquoi nous leur
demandons d’organiser des
championnats dans les
différentes catégories d’âge
pour nous permettre d’évaluer
les apprenants et d’ajuster nos
apprentissages. Ceci nous
permettrait de les rendre plus
performants et de les amener à
gagner plus d’expérience. A nos
autorités à divers niveaux, je
leur demande de nous faire
confiance et de nous soutenir à
révéler non seulement le
département, mais aussi le Bénin
au plan international.
Nous appelons toutes les bonnes
volontés à venir nous soutenir
en matériels équipements et
financièrement
Votre mot
de fin pour conclure cet
entretien ?
Nous
remercions les parents et tous
ceux qui de près ou de loin,
nous appuient ? Nous venons de
naître et nous comptons aller
plus loin. C’est pourquoi chaque
responsable a un cahier de
charge dans lequel les objectifs
sont bien définis. J’invite tous
les parents et les autorités à
divers niveaux, à sensibiliser
les parents afin qu’ils laissent
les enfants surtout les filles s’épanouir à travers
le sport.
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