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fiche profil invite |
Nom & Prénom(s)
: Toïbath KIFFOULY
Date de naissance
: 25/11/1978
Lieu de naissance
:
Porto-Novo
Nationalité
:
Béninoise
Téléphone
: 97174491
E-mail
:
fkkfrenz5@gmail.com
Taille
: 1m60
Poids
: 73kg |
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Bonjour
madame Toïbath KIFFOULY, vous
n’êtes plus un inconnu dans le
milieu du football féminin
béninois. Peut-on connaître le
personnage qui se cache sous
cette identité ?
Je suis
une passionnée du football et
j'aime bien la pratique et
j'adore initier les enfants en
particulier filles.
Parlez-nous brièvement de votre
parcours dans votre discipline
de passion, le Football féminin
?
Je n'ai
pas un parcours aussi élogieux,
mais j'ai une petite expérience
que j'essaye de mettre au profit
de mes proches et de la Nation.
En effet, j'ai tout le temps
joué avec les garçons dans les
régions où je suis restée,
jusqu'en classe de terminale où
quelqu'un m'a orienté vers le
club « AS Colombes » à
Porto-Novo. Mais finalement,
c'est sur plutôt sur le club «
Ange Promo » que je suis tombée
pratiquement à la veille de mon
examen de Baccalauréat. J'ai dû
travailler quelques séances avec
le coach. Après le BAC et une
année passée à l’université
d’Abomey Calavi, je suis
retournée à Porto-Novo et j'ai
pu retrouver le club « AS
Colombes » qui entre temps est
devenu ASCEC, club avec lequel
j'ai fait deux championnats.
Comment le football est venu
à vous ?
Toute
petite, je faisais tout, comme
les garçons au point où j'étais
surnommée « la garçonne »
(sourire…). Donc je jouais avec
les garçons comme je le disais
tantôt à l'école ou dans la
cours de la maison où on
habitait. Je jouais même les
interclasses en mixité et ce,
jusqu'à l'université
Petite, aspiriez-vous à
devenir un entraîneur de
football féminin ?
Euh....je
n'y pensais pas trop ; même si
j'ai fais mes premiers pas en
classe de seconde où mon
enseignant d'éducation physique
et sportive (EPS) de la classe
de 3ème m'a demandé de venir
chaque week-end apprendre aux
filles du CEG Adjarra à jouer au
football. Ce que je faisais avec
grand plaisir. Et quand j'ai
intégré ASCEC, j'ai eu la chance
d'accompagner les garçons du
club au Nigeria dans le cadre du
tournoi dénommé « PEPSI Football
». Sur un match, mon entraîneur
me lance : « Toi, prends-les ».
Et c'est ainsi j'ai fait mon
baptême de l'échauffement
jusqu'au match. Je signale qu'on
avait fait un match nul. Après
cette expérience, j'ai été aussi
sollicitée pour mettre sur
piedune équipe féminine au
collège d’enseignement général (CEG)
de Dangbo où j'avais commencé à
enseigner l'Anglais. Ce que je
fis, et ensuite j’ai conduit
l'équipe au championnat scolaire
en 2006. Mais jusque-là, je ne
pensais pas me faire former pour
devenir un entraîneur. Je ne
pensais qu'à l'initiation.
Toïbath Kiffouly
Le football féminin prend de
plus en plus d'ampleur dans
notre société. Comment
voyez-vous cette progression.
Cela vous rend fière ?
Je suis
très fière de l'ampleur que
prend le football féminin. Cette
progression efface
progressivement le tabou, que le
football est réservé aux
garçons. Je remercie au passage
la Fifa qui y met de gros
moyens.
Le football béninois connaît
depuis quelques deux à trois
saison, une ascension fulgurante
et aujourd’hui, il y a de plus
en plus de femmes qui
s’intéressent au football
féminin ? Dites-nous, selon
vous, quel regard porte la
société sur les femmes
footballeuses ?
De nos
jours il n'est plus question
qu’une fille qui joue au
football, ne sache pas préparer
la pâte. Une partie de la
société pense plutôt que les
femmes footballeuses ne se
marient pas. Elles développent
plutôt l'homosexualité. Par
contre, l'autre partie de cette
même société a du plaisir à
regarder les femmes pratiquer le
football.
Vous êtes la patronne de
l’encadrement technique de
l’équipe féminine de Aïnonvi,
vice-champion en titre qui a
traversé une période difficile
cette saison 2022-2023.
Dites-nous qu’est-ce qui se
passe ?
L'équipe a
essayé de mieux jouer. Mais nos
nouvelles recrues et surtout les
attaquantes n'ont pas vite
retrouvé leur repère. Notons que
l'équipe est en reconstruction
et nous allons vous revenir bien
fortes.
Toïbath Kiffouly
Beaucoup expliquent la
contre-performance de Aïnonvi FC
par le départ de plusieurs
cadres de votre équipe dont la
buteuse Léa Fachinan.
Partagez-vous ce point de vue ?
En partie,
oui. Mais nous nous sommes
préparés pour son départ et cela
ne devait pas agir sur l'équipe
à ce point. Nous travaillons
avec celles qui sont là et je
suis sûre que le résultat sera
meilleur bientôt.
Un mot sur l’arbitrage, qui
de l’avis de certains acteurs,
constitue un maillon faible de
cette compétition ?
Vous
savez, il n'y a pas de match
sans arbitres. Mais l'arbitrage
parfois met en mal tous les
efforts consentis pour préparer
une rencontre. Malgré cela, on
ne peut ne que faire avec.
Un mot sur le travail qu’abat
par les reporters de JIPSPORTS
depuis le début de la saison ?
Je dis
d’ores et déjà un sincère merciaux reporters de JIPSPORTS pour
tout le travail qu'ils abattent
depuis quelques années et
surtout depuis le début de cette
saison, en nous faisant vivre
tous les matches mais également
nous renseignent sur les
statistiques et les résultats
par groupe.
Votre mot de fin pour
conclure cet entretien ?
Je
voudrais remercier monsieur
Sagbo, promoteur de JIPSPORTS et
toute son équipe pour avoir
pensé à ma modeste personne. *Je
voudrais également demander à
tous les acteurs du football
féminin de faire l'effort de
respecter le règlement de notre
championnat, et de continuer à
encourager nos joueuses
nationales. Enfin, je veux
demander aux dernières (les
joueuses) de saisir la chance
qu'elles ont aujourd'hui, de se
prendre au sérieux et de
travailler dur, pourquoi pas se
surpasser pour éclore le talent
en elles.
Toïbath Kiffouly
Propos recueillis par René José
SAGBO
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QUESTIONS - VERITES |
Votre
meilleur
souvenir ?
J'ai joué
au football avec
les militaires
au camp de
Ouidah quand
j'avais entre 11
et 12ans.
Votre mauvais
souvenir ?
C'est
quand j'ai perdu
un camarade de
classe qui était
admissible au
BEPC, mais qui
était décédé à
la veille les
résultats.
Pendant que moi
je ne l'étais
pas.
Votre plat
préféré ?
L’igname
pilé + sauce
d'arachide.
Si vous devez
décrire en 3
caractères quels
seront-ils ?
Discrète,
tempérée et
courageuse.
Votre plus
grand rêve ?
Atteindre
un niveau assez
remarquable dans
le football.
Toïbath Kiffouly
Votre
principale
qualité ?
Je
respecte tout le
monde.
Quelle faute
sanctionnez-vous
le plus ?
Le
mensonge.
Qu’aimez-vous le
plus en
vous-même ?
Ma nature calme.
Quel est
l’homme idéal
pour vous ?
Celui là
qui partage,
soutien mon
idéal et
m'accepte telle
que je suis.
Votre idole ?
Jean-Pierre
Papin, ancien
international
Français, actuel
conseiller du
Président de
l'Olympique de
Marseille.
Votre date
d’anniversaire ?
Le 25
novembre.
Etes-vous
mariée ?
Je suis
mère de deux
filles.
Que
faites-vous en
dehors du Sport
?
Je suis
enseignante
d'anglais, mais
en poste
administratif
fonctionnant
comme
surveillante
générale dans un
CEG de la
commune d'Adjarra
Votre
Passe-temps
favori ?
La danse.
Votre couleur
préférée ?
Le rouge.
Votre animal
préféré ?
Le cheval.
De quoi
avez-vous peur ?
La
trahison
Votre
principal défaut
?
Le mutisme
Propos recueillis par René José
SAGBO |
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