J'ai été très déçu par la qualité du spectacle offert par les écureuils du Bénin qui avait les cartes en mains pour se qualifier. Après le feuilleton vécu sur ce chapitre liée au test Covid, lors de la manche retour de la 6ème journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations, on avait pensé que le report pouvait aider Michel Dussuyer et tout le staff technique à travailler sur certains égarement de l'équipe nationale et surtout aller chercher ce point qualificatif pour la Can. Malheureusement, les choses ne se sont pas déroulées comme on l'avait souhaité. Le match en terrain neutre n'a pas été favorable aux Ecureuils. En regardant le match de l'équipe nationale du Bénin, c'est vrai que la faute de main de Khaled Adénon, va entraîner un penalty fortement justifié par cette action assez litigieuse, mais le Bénin avait toutes les cartes en main, pour pouvoir s'arracher une qualification pour le Cameroun. Mais comme on le dit, « le football n'est pas mathématique », et à ce niveau la concentration a peut-être fait défaut sur la qualité du spectacle que les Ecureuils pouvaient offrir à toute la Nation béninoise. A ce niveau, ça n'a pas été le cas, c'est une grosse tristesse sachant que le pays a fait une très belle Can 2019 en Égypte, en accédant pour la première fois de son histoire en quart de finale. Elle avait donc à mon humble avis son mot à dire pour le Cameroun. Malheureusement, les choses ne se sont pas déroulées comme on l'aurait souhaité.
Au regard également des efforts consentis par le gouvernement béninois, qui investit beaucoup dans le football, depuis le Gabon j'observe que le ministre des sports béninois en tête duquel le chef de l'état Patrice Talon, consent d'énormes moyens financiers pour doter le football béninois de cette assise, une véritable assise dite professionnel, parce que nous de l'extérieur, on perçoit ce qui est fait de l'intérieur avec un œil très admiratif, en se disant que jeunesse béninoise a entre ses mains l'occasion véritable d'évoluer dans un environnement qui sied à la politique du football. Et c’est un peu dommage qu’avec les efforts consentis ces dix dernières années sur les infrastructures, sur la modernisation du championnat national, sur la vision du sponsoring, que le Bénin ne profite pas pour l'instant des fruits pour rayonner sur la scène continentale. Comme vous le savez, aucun processus n'est immédiat, c'est un investissement qui à mon humble avis va porter ses fruits dans les trois sinon dans les cinq prochaines années à venir. Le Bénin va être un pays redoutable en matière de football, qui pourra donc repartir de la base pour la construction des écoles de formation au top niveau, des clubs ayant des structures d'accueil au top niveau, la rénovation du stade Général Mathieu Kérékou au top niveau. Tout cela fera en sorte que le football béninois puisse prendre son envol, comme dans certains pays de la sous-région de l'Afrique de l'ouest qui ont connus des mutations profondes à l'instar de la Côte d'Ivoire, du Niger, du Nigéria, du Togo qui est juste à côté. C'est pour dire qu'il n'y a pas péril en la demeure, cette élimination, qui à mon humble avis permet de repositionner le Bénin, et tenter de s'inscrire dans l'ensemble de toutes les catégories de la Confédération africaine de football, en terme de jeux pour grappiller des points pour cette Nation, qui a déjà connu une participation aux jeux olympiques, il y a quelques années. C'est autant de choses qui peuvent amener le gouvernement béninois à ne pas baisser les bras, et à commencer par structurer le football à la base pour qu'au sommet, les Ecureuils puissent triompher. Elle qui possède en son sein des joueurs de qualités qui joue dans plusieurs championnat dans le vieux continent. Une pensée pour Steve Mounié, Khaled Adénon, ce capitaine qui malheureusement à placer la main où il ne fallait pas la placer. Mais il va falloir positiver pour le staff technique de la Fédération béninoise de football, et enfin rebondir pour les prochaines échéances à venir.
Tout de suite, les éliminatoires de la Coupe du monde vont démarrer. Ça peut être aussi un enjeu capitale pour forger le moral de ces joueurs béninois pour tenter d'arracher une qualification historique notamment cette belle compétition que le Qatar va abriter, et puis penser aux autres Coupes d’Afrique des Nations qui arrivent à grands pas. Ça va être une saison extrêmement difficile pour la fin 2021, 2022, voire 2023 avec toutes ces compétitions qui vont devoir s'enchaîner. Il y a de la matière, bon courage à vous merci»
 

« Bonjour et merci pour cette occasion que vous ne donnez pour réagir à l'élimination du Bénin. J'ai été surpris par l'équipe béninoise, une très belle équipe qui nous a montrés de belles choses, lors de la dernière Can en Égypte. Vous savez, le football africain est ce qu'il est, et c'est très dommage, et très difficile. Lors de la dernière journée des éliminatoires de la Can, il y a eu des problèmes, et la Sierra Léone a joué sur la morale des béninois, jusqu'à ce que l'équipe béninoise soit éliminée. Moi je trouve ça très dommageable. Ils ont inventé des tests Covid, tout ça pour casser le moral des joueurs béninois, dans la mesure où quelques jours, après avoir quittés Freetown, ils ont été dans leurs clubs respectifs et ont tous été contrôlés négatifs. Ce qui suppose qu'il y avait problème. Après quelques mois, le match s'est rejoué à Conakry. Et pour ceux qui connaissent la géopolitique entre ces deux Nations (Sierra Léone et Guinée Conakry), ces deux pays en un mot ne font qu'un, sauf la langue parlée qui les différencie. On a suivi le match comme tout le monde, et puis le Bénin a été battu par un but à zéro sur penalty. Un pénalty que je n'ai d'ailleurs pas compris, mais c'est le football. Ce qui est très dommage pour le football africain, c'est que nous sommes au 21ème siècle et qu'on utilise des petits couacs pour faire éliminer des pays ou des équipes adverses.
A la question de savoir si le Bénin peut rebondir, je réponds oui. D'abord il faut noter que pour les éliminatoires de la Coupe du monde, le Bénin se retrouve avec la RDC, une autre équipe qui aussi ne participera pas à la Can au Cameroun. Il y a aussi le Madagascar qui est aussi éliminé et la Tanzanie. A part la RDC, les deux équipes n'ont pas d'histoire comme le Bénin à une phase finale de la Coupe d'Afrique, mais faut reconnaître que la RDC est un très gros morceau. Elle vient de recruter un entraîneur de haut niveau. Je me réjouis d'ailleurs de voir que l'équipe béninoise à reconduit son entraîneur Michel Dussuyer pour faire face aux éliminatoires de la Coupe du monde, ce qui est une très bonne chose pour le moral des joueurs, et même pour la suite, du fait que cette équipe peut aller loin durant les éliminatoires de la Coupe du monde. Il peut même aller au second tour. Je crois en cette équipe béninoise, qui a de très bon joueur, même si l'emblématique capitaine Stéphane Sessègnon tend vers la retraite. Je crois également aux autorités sportives béninoises. Ce pays-là, nous a vraiment émerveillé en 2019, quart de finaliste lors de la dernière Can, avec les moyens mise en place pour aider l'équipe. Et moi je crois que le Bénin peut bel et bien rebondir pour les éliminatoires du mondial 2022 »

« D'ores et déjà, je comprends qu’il puisse avoir une grosse déception du côté du Bénin, de manquer la prochaine Can, quand on voit ce que cette équipe à fait à la dernière Coupe d'Afrique des Nations. J'imagine qu'ils pouvaient surfer sur cette dynamique-là, pour se qualifier à une deuxième Can consécutive. Donc la déception doit être énorme, quand on sait que dans un match tout peut arriver. La Sierra Léone a bien entamé la partie et a marquer un but matinal, et l'a conservé jusqu'au bout. Vous savez, c'est un match qui arrivait au terme de plusieurs mois de péripéties.
A Conakry, la rencontre a dû être encore reportée de 24h, c'est peut-être là que préparation de ce match-là a été fait dans les conditions qui n'ont pas été les meilleurs, avec tous ces reports, les soucis liés aux tests Covid-19. Donc il fallait peut être faire un travail psychologique, mental à ce niveau pour préparer les joueurs avant d'entrer sur le terrain. Je ne sais pas, mais j'imagine que ce travail a été fait. Après, sur le terrain les Sierra léonais avait beaucoup d'envie. Ils n'ont plus été à la Can depuis 25 ans, donc ils savaient ce que cette qualification-là, pouvait leur rapporter. On a d'ailleurs vu les images de leur retour au pays, la réception avec le chef de l'état.
C'est vrai que c'est une déception pour le Bénin, mais ce n'est pas la fin du monde. Dans le football, il y a un vainqueur et un vaincu, et rare fois des matchs nuls. Donc il faut le prendre sportivement, et continuer à travailler chaque jour, ne pas baisser les bras, ne pas tout jeter à la poubelle, comme c'est souvent le cas dans le sud du Sahara. Déjà, des joueurs sont pointés du doigt ; l'entraîneur, on demande sa tête.
Et voilà, il faut prendre les mauvaises choses de cet échec, et les corriger pour rebondir d'ici la prochaine Can. Alors si le Bénin, ne tombe pas dans les travers des autres sélections, qui après un échec de qualification à une Can par exemple, demande la tête des joueurs, des coachs... et que le Bénin reste serein, je pense il y a de la matière à faire quelques chose pour les prochains éliminatoires de la Coupe du monde 2022. C'est vrai qu'il tombe dans un groupe qui est difficile aussi, la RDC qui aussi ne sera pas à la prochaine Can, donc qui sera très revancharde. Il y a le Madagascar qui est une nation émergente, qui rate aussi la prochaine Can, après une Can 2019, exceptionnelle et historique. Et puis, il y a la Tanzanie qui est aussi une Nation émergente. Aujourd'hui, le championnat tanzanien est l'un des meilleurs sur le continent, avec des meilleurs clubs, donc c'est un groupe difficile, et pour ces éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, il y a les phases de groupes. Il faut terminer premier pour prétendre à des barrages et se qualifier au finish. Donc, ce sera très difficile, mais comme je l'ai dit, si le Bénin garde la tête sur les épaules, continue de travailler comme ils l'ont fait ces dernières années, je pense qu’ils peuvent créer une surprise. En football, tout peut arriver, donc il n'y a pas de raison que cela n'arrive pas au Bénin de se qualifier pour une Coupe du monde. Je sais ce que ça peut apporter à ce peuple très férus du ballon rond, ce que je leur souhaite d'ailleurs
Et donc comme je le dis, il faut commencer par travailler. C'est vrai que les éliminatoires de la Coupe du monde arrivent très vite, au mois de septembre. Il faut rapidement se remette au travail, oublier la déception de la Can et se remettre au travail. Je pense que ça peut donner quelques choses. Le gouvernement béninois met beaucoup de moyens ces dernières années pour le développement du football, de la construction des stades, mise en place du championnat professionnel, les clubs qui se professionnalisent, ça fait beaucoup et je pense que le Bénin est sur la bonne voie. Je pense aussi que des qualifications à la Can, à des compétitions internationales comme la Coupe du monde peuvent bien évidemment valider ce travail politique qui est en train d'être fait. C'est un groupe difficile pour les éliminatoires de la Coupe du monde, mais par impossible »

« Voir le Bénin passer à côté de la qualification à la Can 2021, aucun amoureux du cuir rond ne l'avait envisagé, et qui plus est, dans un groupe ou le Lesotho, la Sierra Leone et le Nigeria qui est une figure d'un au-dessus du Bénin. C'est une situation déplorable parce que le Bénin faisait partie des favoris de ce groupe L au départ. Les Écureuils avaient toutes les possibilités d’être qualifiés avant la dernière journée si et seulement si les joueurs sur le rectangle face au Nigeria, avaient mis toutes les chances de leur côté. Ce qui n'a pas été le cas puisqu'ils ont perdu 1-0 à domicile devant le Nigéria.
Face à la Sierra Leone durant la dernière journée des qualifications, le Bénin avait endossé le statut de favori. Disons que ce statut ne va jamais à l'équipe du Bénin. La preuve, les Écureuils n'ont rien démontré à Conakry. C'est déplorable mais retenons tout simplement que « l'on ne récolte que ce qu'on a semé ». Et il faut souligner que la Sierra Leone a une bonne équipe qui joue.
Une réorganisation s'impose avant les prochaines échéances. Seule possibilité de remobiliser les joueurs et autres acteurs aujourd'hui démobilisés. Du coup, il faut s'asseoir, discuter et trouver la bonne formule pour le football béninois. Il n'y a que ça qui compte. »

« Pour les éliminatoires du mondial 2022, le Bénin le Bénin se retrouve dans un groupe relativement jouable. Mais pour une sélection comme celle du Bénin qui vient de connaître un échec en éliminatoires de la Can 2021, la tâche pourrait être difficile. Pour la simple raison que les plaies de l'échec sont encore béantes. Ces plaies ne sont pas encore cicatrisées. Ce que nous appelons plaies ici, ce sont les insuffisances constatées dans le jeu des Écureuils aussi bien contre le Lesotho, le Nigeria, la Zambie (en amical) et contre la Sierra Leone, notamment ce manque d'envie et d'engagement, l'inefficacité offensive, les errances de la défense et au poste de gardien de but. Mais au-delà, il y a les problèmes d'ego qui ne sont pas réglés avant le match contre la Sierra Leone et qui continuent de pourrir les vestiaires. A tout ceci, il faut ajouter le manque d'inspiration d'un encadrement technique incapable d'innover, de créer un nouveau projet de jeu que celui qui vient de connaître ses limites. Un encadrement technique où Michel Dussuyer n'est plus le problème mais il est entièrement le problème. La liste des insuffisances est longue. Le Bénin peut-il trouver solutions à ses équations avant les matches des éliminatoires du mondial et pouvoir se qualifier ? C'est là toute la question. Pour nous, les solutions à ces insuffisances énumérées plus haut vont conditionner une éventuelle qualification des Écureuils à ce mondial 2022. »

« L'élimination du Bénin pour la Can Cameroun 2021… Je dirais d'abord qu'en tant que béninois, que cela fait mal. Mais il faudrait se poser les vraies questions ? D'abord le Bénin s'est retrouvé pour la première fois de son histoire en quart de finale de la Coupe d'Afrique des Nations en 2019. Normalement après cette compétition on devrait bien sûr faire un bilan surtout sportif. Cela n'a pas été fait. Quand on observe bien, on se rend compte que le Bénin passe en quart de finale sans produire un jeu offensif. L'équipe subie dans le jeu. Ensuite les éliminatoires de la Can 2021 sont venues dans un contexte où les rencontres pour la plupart ont été reportées. L'entraîneur s'est basé sur son approche qui a permis au Bénin d'atteindre les quarts de finale (Défensif). Si cela n'a pas marché, on tire les leçons. Depuis la Can 2019, nous avons tous oublié les maux. C'était comme si le Bénin était devenu une grande Nation de football d'un coup. Je dis qu'il nous reste encore du chemin. Pour atteindre le niveau des autres, il nous faut mettre en place une véritable organisation. Une identité de jeu est maintenant nécessaire. Être éliminé pour la Can 2021 nous offre l'opportunité de repenser nos plaies et de prendre conscience qu'il faudrait rester dans la dynamique de ne jamais baisser les bras, ni nous coucher sur nos lauriers.
Et ne pas baisser les bras commence maintenant. Avec les éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022. Si on me demande si le Bénin peut essayer de rattraper son erreur, je dirais oui. Maintenant la réalité est sur le terrain. Les adversaires des Écureuils ne doivent pas leur faire peur. Ils peuvent jouer leur carte malgré que ce groupe est élevé et en même temps équilibré à mon avis. Le reste pour aller au sommet, c'est qu'il faut y travailler depuis un bon moment. La question que je me pose en sortant une telle phrase c'est de savoir si nous travaillons pour arriver au sommet.
De toute façon, l'entrée dans la cour du grand passe également par une place qualificative pour la coupe du Monde. Je finirai pour dire que la route est parsemée d'embûches mais rien n'est impossible si le travail se fait dans les règles de l’art. »

« Je pense qu'après cette élimination inattendue et humiliante du Bénin par la Sierra Leone de la Can Cameroun 2021, les Écureuils ont une chance de refaire surface lors des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022,si et seulement si le staff technique et les joueurs se prennent un peu plus au sérieux. En effet, il va falloir que le sélectionneur national Michel Dussuyer qui vient d'être reconduit à la tête de l'équipe nationale ne compte plus totalement sur certains cadres tels que Djiman Koukou, Jordan Adéoti, Mounier et autres qui sont vieillissants. Évidemment, on les a vu lors des deux derniers matches des Écureuils. On a senti en eux, un manque de patriotisme et de hargne de vaincre.
Logés dans le groupe J des éliminatoires du mondial 2022 en compagnie de la RD Congo, de Madagascar et de la Tanzanie, les Écureuils peuvent bel et bien se qualifier. Pour sauver sa peau, je pense que Dussuyer doit beaucoup plus faire confiance en ces jeunes Écureuils qui émergent en ce moment tels que Charbel Gomez, Tidjani Anane, Ahlinvi et autres de la « Super ligue pro » pourquoi pas qui dès qu'on va les titulariser, ils seront obligés de se défoncer à chaque match pour pouvoir arracher leur place gardée jusque-là par la vieille garde. Une vieille garde qui a commencé par faire la grosse tête. Ce faisant, elle a montré ses limites. Il faut du sang neuf pour pouvoir se qualifier au prochain mondial. »

« Avant de répondre à vos questions, permettez-moi de faire une étude comparative des trois dernières campagnes des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations. Pour les éliminatoires de la Can Gabon 2017, les Écureuils étaient sous les ordres du coach Oumar Tchomogo et étaient logés dans le groupe Guinée Équatoriale, du Mali et du Sud - Soudan. Faut-il le rappeler, 16 nations devraient prendre part à la compétition d'où les premiers de chaque plus 3 meilleurs deuxièmes. Le Bénin n'a pas pu tirer notre épingle du jeu, parce qu'il finit deuxième avec 11 points (GD : +2) insuffisant pour valider la qualification pour Gabon 2017. Le dernier match perdu à Bamako (5-2) a pesé lourd et le coach Tchomogo et ses poulains sont restés à la maison. Il va démarrer les éliminatoires de la Can Egypte 2019 et gagne son premier match avant que Michel Dussuyer ne prenne les commandes et ne qualifie le Bénin pour Egypte pour une Can à 24. Le Bénin finit deuxième derrière l'Algérie et a joué son dernier match à domicile face au Togo. Pour Cameroun 2021, le Bénin est là logé dans le groupe du Nigeria, du Lesotho et de la Sierra Leone, les Écureuils finissent troisième avec 7 points moins 1. Entre-temps quart de finaliste en Egypte 2019.
Alors après l'historique quart de finale d'Égypte 2019, Michel Dussuyer n’a pas pu qualifier le Bénin pour Cameroun 2021 ayant conduit seul les éliminatoires.
Il a construit son équipe sur l'ossature de son prédécesseur à quelques exceptions près. Il a fait appel à quelques binationaux qui selon moi, peine à trouver leur marques. Une équipe vieillissante qu'il a du mal à renouveler quand bien même il fait appel à de jeunes joueurs. Le Bénin est éliminé pour la Can, mais les éliminatoires de la coupe du monde sont toujours à l'ordre du jour. Dussuyer peut-il créer la sensation en qualifiant le Bénin pour Qatar 2022? C'est difficile de répondre à cette question. Les éliminatoires démarrent bientôt et qui connait la philosophie de Dussuyer, on peut supposer qu'il démarre ces éliminatoires avec toujours sa philosophie du jeu et par conséquent les mêmes joueurs. Ce se faisant les mêmes causes pourront produire les mêmes effets. Certes, certains joueurs étaient à l'infirmerie et il peut espérer leurs retours. Seront-ils à 100% pour la cause ? Difficile de répondre. Le Bénin pourrait avoir une chance de refaire surface lors des éliminatoires de la coupe du monde si et seulement si nos joueurs sont compétitifs dans leurs clubs respectifs, s’ils sont titulaires indiscutables dans leurs championnats, si et seulement si Michel va à la découverte d'autres jeunes talentueux sur le plan national ou ailleurs. Pour moi, il doit plus avoir un regard vers Côté d'ivoire 2023 que sur Qatar 2022. Que la participation à la coupe du monde 2022 ne soit pas l'objectif, mais plutôt un créneau pour mettre en place une équipe compétitive pour ne pas manquer Côte d'Ivoire 2023. »