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Championne africaine de
l’heptathlon en 2018, médaillée
d’argent de l’heptathlon et
médaillée de bronze au lancer de
poids respectivement aux
éditions 2015 et 2019 des Jeux
africains, Odile Ahouanwanou
gère d’une façon toute
particulière, la période de
confinement en France. Comme le
font la majorité des sportifs
chez eux en ce temps sans
compétitions, l’athlète béninois
s’est adaptée un rythme de
travail très occupant. Selon ses
propos, elle suit rigoureusement
deux séances par jour.
L’objectif de ces activités
initiées en amont avec ses
entraîneurs est d’entretenir la
forme physique et mentale de la
spécialiste de l’heptathlon. «
Mes entraîneurs m'ont soumise
à des séances adaptées à la
situation » a-t-elle lâché
avant de poursuivre : « Les
matins, je fais la séance du
jour. En dehors de ça, j’ai
moi-même initié un
entrainement-live sur les
réseaux sociaux que j’anime tous
les jours à partir de 17 heures
; cette tranche offerte sur les
réseaux sociaux est partagée
avec ceux qui sont à la maison
et qui ne peuvent pas faire du
sport ou qui ne sont pas motivés
à le faire ».
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En tant qu’athlète de haut
niveau, la recordwoman nationale
de l’heptathlon, du saut en
hauteur et au lancer de poids a
bien compris qu’il est impératif
de continuer le travail au
quotidien pour ne pas faire
endormir son esprit de
compétitivité. Ainsi, Odile Ahouanwanou
s’accorde deux séances
journalières dont une
recommandée et une autre qui est
une initiation personnelle. Mais
est-elle vraiment satisfaite de
son nouvel agenda ? Interrogée,
elle a reconnu que c’est de
bonne guerre. « Cela me
permet de m'occuper puisque
faire du sport comme j'ai
l'habitude de le faire les
matins et soirs, c'est dur en
temps de confinement surtout,
lorsqu'on est athlète de haut
niveau. Je ne peux pas faire une
seule séance dans la journée
c'est pour cela que j'ai
organisé cet entraînement live
», a-t-elle expliqué. Cette
méthode de travail peut l’aider
à ne pas laisser les muscles au
repos. A ce rythme, Odile
Ahouanwanou est assurée de vite
retrouver les
compétitions quand tout sera
fini. C'est une période très
difficile à gérer pour tous les
athlètes et sportifs mais elle
espère s’en sortir avec une
telle méthode qui lui laisse le
temps de se consacrer à d’autres
occupations nécessiteuses. «
Chaque matin je fais ma séance
et je fais la seconde séance à
17 heures. Entre les deux séries
d'entraînements, je fais les
tâches ménagères et autres
choses », a conclu Odile
Ahouanwanou.
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Jusqu’à présent, aucune
précision n’est apportée
concernant la reprise des
activités. Les compétitions
phares telles que les Jeux
Olympiques (JO) de Tokyo 2020 et
les mondiaux d’athlétisme ont
été repoussées d’une année. Un
temps relativement conséquent
pour permettre aux athlètes
d’affûter leurs armes et d’être
prêts.
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