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La bataille continue entre le
coronavirus et le monde du
sport. Un combat sans merci, qui
ne laisse pas de répit aux
athlètes. Au Bénin pratiquants,
entraîneurs et acteurs sportifs
de tout en genre subissent cette
période sans compétitions
sportives. Les conditions ne
sont pas plaisantes et si
certains ont cru que les choses
vont revenir à la normale très
tôt, rien ne semble se dessiner
pour le sort du sport au Bénin.
L'invité sur site
jipsportsbenin.com, Mama Azizou
Abdoulaye , archer international
béninois et champion de sa
catégorie aux épreuves
nationales, se prononce sur la
question. Même pour lui qui est
à la fois athlète et entraîneur
de tir à l'arc, c'est difficile
à digérer. « De mon côté, je
n'arrive plus à m'exercer parce
que nous n'avons pas de terrain
pour pouvoir nous entraîner,
puisque le stade est fermé. Même
les terrains parallèles sont
largement occupés, il n'y a plus
d'espace pour pouvoir envoyer
les flèches sur de longues
distances, ni sur de courtes
distances. Notre discipline est
une discipline d'adresse qui
demande de tirer des flèches un
peu plus loin. Nous n'avons pas
de terrain d'entraînement fixe
et nous nous coulissons sur des
terrains où nous avons un peu de
liberté, pour pouvoir nous
entraîner », a-t-il déclaré
dans un premier temps, avant de
préciser qu'il lui arrive de se
rendre compte parfois que
certains équipements font défaut
pour continuer les entraînements
avec l'équipe dont il est
encadreur.
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« Nous travaillons à la
maison, mon équipe et moi, pour
garder le niveau et la forme.
Nous tirons aussi sur de courtes
distances (environs 15 mètres)
parce que chez moi à Natitingou
j'ai un peu d'espace d'environ
30 mètres carré. Le problème est
que je n'ai pas des équipements
de haut niveau pour, je me
débrouiller avec ce que j'ai
», a-t-il ajouté. On peut se
rendre combien il est difficile
aux sportifs de s'en sortir dans
des conditions inhabituelles et
moins favorables à la pratique
du sport. Face à cela, Azizou
Abdoulaye Mama et ses poulains
ne renoncent pas. Ils
s'accrochent pour avoir une
forme compétitive à l'heure de
la reprise officielle des
activités et compétitions
sportives. « Actuellement,
tous les terrains de football, y
compris celui du 6 juin, sont
fermés et on ne peut y accéder
que par autorisation. Mais cela
n'empêche pas de faire maintenir
la forme, de faire du footing,
des élastiques, et autres
exercices », a-t-il
expliqué.
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Azizou
Mama n'a pas manqué de témoigner
sa gratitude à JIPSPORTS pour
l'occasion qui lui a été donnée
pour s'exprimer. Pour conclure,
il a lancé un appel aux
autorités compétentes : « Je
profite pour demander aux
autorités compétentes de nous
soutenir afin que nous puissions
avoir du matériel pour nous
entraîner. Je sollicite
également le ministère et des
personnes de bonnes volontés à
nous venir en aide pour ce qui
est des équipements. Nous en
avons besoin pour travailler et
nous entraîner à la maison
».
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