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Arrêter les activités sportives
en si bon chemin et ne pas
reprendre depuis des mois, doit
quand même susciter une rage
chez les athlètes. Mais cela
reste un choix qui ne dépend pas
forcément de ces derniers qui
n'ont pas voulu que ça soit
ainsi. La crise sanitaire qui
secoue le monde actuellement
oblige les acteurs du sport à
tout arrêter. Dans le rang des
athlètes, même si les
entraînements ne se font plus
comme avant, ce n'est pas le
repos total. Aïshatou Kondoh
Sobabe, qui évolue en France,
avoue qu'elle s'adonne à
quelques exercices physiques,
sans pour autant les dévoiler et
comment elle les pratique.
Toujours est-il que la jeune et
talentueuse basketteuse formée à
ATA Sports de Natitingou se met
en jambe quand il le faut. «
Bien entendu, c'est une étape
très dure pour tous les
sportifs. Dans mon cas, le plus
dure est de ne pas pouvoir
m'entraîner comme d'habitude
», a t-elle lâché. Ne pas
s'entraîner comme d'habitude
voudra certainement dire qu'elle
ne pratique plus les exercices
techniques avec le ballon, sur
un terrain de basket. Tout ce
qu'elle fait comme entraînement,
c'est à la maison. Elle essaye
de courir de temps en temps, dès
que la possibilité s'offre à
elle.
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Pas assez pour une athlète de
son rang qui a vraiment besoin
de s'entraîner pour viser le
plus haut niveau.
Malheureusement, elle ne peut
que s'y adapter pour le moment
car, il faut aussi se préserver
de cette pandémie qui rode
autour de tout le monde. Par
ailleurs, à part les
entraînements, l'ex-sociétaire
de Aspac BBC se fait amie avec
son smartphone et la télévision.
« Par ces canaux de
communication, je suis
l'évolution de la covid-19, et
je communique avec ma famille et
mes amis » a t-elle déclaré.
Elle n'a pas manqué de préciser
qu'avec son smartphone, elle
essaye de communiquer avec ses
entraîneurs pour prendre chez
ces derniers quelques programmes
d'entraînements qu'elle va
exécuter chez elle. « Cette
période a certainement été très
dure pour tout un chacun de nous
mais elle nous a plus rapproché
de Dieu et de ceux que nous
aimons », a t-elle conclu.
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Il faut retenir que cette futur
légende du basket-ball béninois
a, déjà à 26 ans, un palmarès
bien fourni. Elle est cinq fois
championne du Bénin avec Aspac,
MVP du championnat du Bénin en
2014 et 2015. Elle a fait des
exploits hors du Bénin,
notamment au Seychelles ou elle
a terminée MVP au terme du
championnat en 2017, sans
oublier son titre de champion au
Nigeria en 2016. Sa très belle
prestation aux jeux de la
francophonie en 2017 lui a valu
le titre de meilleure scoreuse
au terme du tournoi. Elle
nourrie beaucoup d'ambitions au
terme de sa carrière pour
l'avenir du basket-ball en
général, et celui la sélection
nationale du basket-ball en
particulier. De quoi dire que
cette discipline sportive promet
dans les années à venir, surtout
avec des grands noms qu'on
connaît déjà et qui travaillent
déjà pour rehausser la balle au
panier béninoise sur l'échiquier
international.
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